rdfs:comment
| - la tenture de Saint Etienne provient du choeur de la cathédrale d'Auxerre, elle a été tissée vers les années 1500 à la demande de l'évêque Jean III Baillet (évêque d'Auxerre de 1477 à 1513). Elle est dédiée à saint Etienne, saint qui occupe une place toute particulière dans la liturgie chrétienne : premier martyr de la chrétienté car supplicié avant les apôtres, il est le premier diacre consacré. Les cartons sont actuellement attribués à un peintre flamand, Gauthier de Campes, né à Bruges en 1468 et dont l'activité est documentée à Paris entre 1500 et 1530. Le tissage, emprunt d'influences bruxelloises, pourraient être l'oeuvre de l'atelier de Guillaume de Rasse, maître tapissier à Paris ou d'un atelier de l'entourage de Colyn de Coter. Longue de 45 mètres, il s'agit d'un ensemble de 12 tapisseries historiées comportant 23 scènes qui évoquent quatre étapes de la vie de saint Etienne : son martyre, l'invention de ses reliques et leur translation à Constantinople, puis à Rome. Le récit s'inspire de textes canoniques et hagiographiques, principalement des Actes des apôtres, texte qui sert lui-même de source à la Légende dorée de Jacques de Voragine. Les 23 scènes se découpent en neuf pièces restituées. En bas de chaque scène, des cartouches rédigés en ancien français relatent la scène représentée, ce récit est complété par des phylactères en latin. Il s'agit ici des deux premières scènes du chapitre concernant le martyre de saint Etienne. Les deux épisodes sont séparés par une colonne. La scène de gauche représente les apôtres et les disciples du Christ qui tiennent conseil afin de choisir les nouveaux diacres. La scène de droite représente les six nouveaux diacres agenouillés et désignés par des inscriptions. Ils sont bénis par un apôtre (Saint-Pierre?) en présence d'apôtres et disciples (cf. Actes des Apôtres, VI, 1-4 et Légende Dorée, I, 48). (fr)
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| - la tenture de Saint Etienne provient du choeur de la cathédrale d'Auxerre, elle a été tissée vers les années 1500 à la demande de l'évêque Jean III Baillet (évêque d'Auxerre de 1477 à 1513). Elle est dédiée à saint Etienne, saint qui occupe une place toute particulière dans la liturgie chrétienne : premier martyr de la chrétienté car supplicié avant les apôtres, il est le premier diacre consacré. Les cartons sont actuellement attribués à un peintre flamand, Gauthier de Campes, né à Bruges en 1468 et dont l'activité est documentée à Paris entre 1500 et 1530. Le tissage, emprunt d'influences bruxelloises, pourraient être l'oeuvre de l'atelier de Guillaume de Rasse, maître tapissier à Paris ou d'un atelier de l'entourage de Colyn de Coter. Longue de 45 mètres, il s'agit d'un ensemble de 12 tapisseries historiées comportant 23 scènes qui évoquent quatre étapes de la vie de saint Etienne : son martyre, l'invention de ses reliques et leur translation à Constantinople, puis à Rome. Le récit s'inspire de textes canoniques et hagiographiques, principalement des Actes des apôtres, texte qui sert lui-même de source à la Légende dorée de Jacques de Voragine. Les 23 scènes se découpent en neuf pièces restituées. En bas de chaque scène, des cartouches rédigés en ancien français relatent la scène représentée, ce récit est complété par des phylactères en latin. Il s'agit ici des deux premières scènes du chapitre concernant le martyre de saint Etienne. Les deux épisodes sont séparés par une colonne. La scène de gauche représente les apôtres et les disciples du Christ qui tiennent conseil afin de choisir les nouveaux diacres. La scène de droite représente les six nouveaux diacres agenouillés et désignés par des inscriptions. Ils sont bénis par un apôtre (Saint-Pierre?) en présence d'apôtres et disciples (cf. Actes des Apôtres, VI, 1-4 et Légende Dorée, I, 48). (fr)
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