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Meuble peinture, article nouveau, imprimé avant la fabrication et fabriqué avec la nouvelle Jacquard (système Ronze)
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À l'Exposition universelle de Paris, en 1867, la jeune maison Ronze et Vachon est distinguée d'une médaille d'argent pour ses « articles nouveaux », des étoffes imprimées sur chaîne à l'imitation des brochés les plus subtils réalisées sur une mécanique nouvelle, brevetée par Raymond Ronze en 1853 (brevet d'invention de quinze ans, obtenu le 14 novembre 1853, sous le n° 9438 « pour une mécanique Jacquard offrant une grande économie de lisage et de cartons », complété par un certificat d'addition en date du 13 février 1855 et par un second, en date du 12 novembre 1855 « pour les articles à deux chaînes, dans lesquels on voudrait avoir, par les moyens ordinaires, des effets de trame »). Dans son Étude sur les arts textiles à l'Exposition universelle de 1867, Michel Alcan, ingénieur et professeur de filature et de tissage au Conservatoire impérial des Arts et Métiers, indique : « Le chinage et l'impression des fils, connus depuis fort longtemps, n'auraient pu rendre les effets obtenus dans les soieries de Lyon, si on n'avait imaginé l'emploi de deux chaînes destinées, l'une à former le fond et l'autre les parties chinées ou ornementées ; c'est grâce à la combinaison de ces deux éléments remplissant les fonctions d'un seul dans le résultat, que l'artiste habile a pu vaincre les difficultés présentées par le système ancien. » Il ajoute : « Cet ingénieux procédé de fabrication est dû à M. Raymond Ronze, l'un des plus habiles industriels de Lyon » (Paris, 1868, p. 50-51). Le 25 avril 1867, Ernest Pariset présente à la Chambre de Commerce de Lyon le rapport suivant : « Messieurs, au milieu de l'atonie qui pèse sur notre fabrique d'étoffes façonnées, il est consolant de voir les fabricants cherhcer à lutter contre la mauvaise fortune. Je crois que la Chambre doit applaudir aux efforts qu'a faits M. Ronze pour diminuer les frais de main-d'œuvre, tout en regrettant que la mécanique ne soit pas une modification de la mécanique déjà existante, et qu'elle exige une rénovation complète de l'outillage, ce qui en rendra l'adoption plus lente. La mécanique nouvelle de M. Ronze a été placée au nombre des ustensiles de fabrique dont on enseigne l'usage aux élèves de l'école La Martinière. Les professeurs de théorie en font un cours spécial ; des hommes très compétents en apprécient la simplicité et la réduction notable des frais qu'elle apporte dans la fabrication des étoffes façonnées. Ainsi se trouvent confirmées les espérances qu'avait conçues la Chambre de Commerce lorsqu'elle autorisa M. Ronze à faire fonctionner dans les salles du Musée industriel un métier avec la nouvelle mécanique, soumise à l'étude et à l'examen de tous. La plupart des étoffes que MM. Ronze et Vachon ont fait figurer à l'Exposition universelle ont été fabriquées avec cette mécanique. On remarque la précision du dessin obtenue avec les chaînes imprimées, la largeur des étoffes faites avec une seule mécanique, la variété des effets de chaîne et de trame qui ont été obtenus sans qu'on ait besoin de recourir à une seconde mécanique, comme cela est indispensable aujourd'hui quand on veut faire agir la trame. Je propose à la Chambre d'adresser à ce jeune fabricant une lettre de félicitation, et de le recommander à l'attention de la Commission impériale de l'exposition universelle. La mécanique Ronze figure, en effet, à cette exposition. La Chambre décide que copie de ce rapport sera dressée, soit à M. Ronze, soit à M. le Commissaire général de l'exposition. » (Compte rendu des travaux de la Chambre de Commerce de Lyon. Années 1865, 1866, 1867 & 1868, Lyon, 1869, p. 267-268). À l'issue de l'Exposition universelle, la maison Ronze et Vachon donna au musée d'Art et d'Industrie dix-neuf laizes qui avaient été présentées à Paris (inv. MT 20720 à MT 20738). Parmi elles, un panneau avec « médaillon peinture » au chiffre de la reine Victoria (inv. MT 20723), présenté déjà à l'Exposition universelle de Londres en 1862, son pendant, un « médaillon velours » (inv. MT 20722), constituaient des chefs-d'œuvre d'exposition, au même titre que les « fauteuils ou tentures » (inv. MT 20720 et MT 20721). La maison, spécialisée en « articles nouveaux », réalisait des « meubles » (inv. MT 20724, MT 20727, MT 20728, MT 20730 et MT 20731), des brocatelles (inv. MT 20726, MT 20729 et MT 20732) et des « velours » (inv. MT 20725) avec motifs de fleurs au naturel ou décors à disposition (inv. MT 20733, MT 20734, MT 20735, MT 20737 et MT 20738) ou des châles (inv. MT 20736). La laize à décor de bouquets de pavots et de guirlandes de feuillages appartient à la catégorie des « meubles ». Ses ornements sont conçus à l'imitation des grands panneaux de tenture brochés, mais avec une profusion de couleurs visant à démontrer les économies significatives de lisage et de cartons (90 % d'économies d'après le fabricant) induites par la nouvelle mécanique Jacquard (procédé Ronze) et l'impression de la chaîne poil. Maximilien Durand
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À l'Exposition universelle de Paris, en 1867, la jeune maison Ronze et Vachon est distinguée d'une médaille d'argent pour ses « articles nouveaux », des étoffes imprimées sur chaîne à l'imitation des brochés les plus subtils réalisées sur une mécanique nouvelle, brevetée par Raymond Ronze en 1853 (brevet d'invention de quinze ans, obtenu le 14 novembre 1853, sous le n° 9438 « pour une mécanique Jacquard offrant une grande économie de lisage et de cartons », complété par un certificat d'addition en date du 13 février 1855 et par un second, en date du 12 novembre 1855 « pour les articles à deux chaînes, dans lesquels on voudrait avoir, par les moyens ordinaires, des effets de trame »). Dans son Étude sur les arts textiles à l'Exposition universelle de 1867, Michel Alcan, ingénieur et professeur de filature et de tissage au Conservatoire impérial des Arts et Métiers, indique : « Le chinage et l'impression des fils, connus depuis fort longtemps, n'auraient pu rendre les effets obtenus dans les soieries de Lyon, si on n'avait imaginé l'emploi de deux chaînes destinées, l'une à former le fond et l'autre les parties chinées ou ornementées ; c'est grâce à la combinaison de ces deux éléments remplissant les fonctions d'un seul dans le résultat, que l'artiste habile a pu vaincre les difficultés présentées par le système ancien. » Il ajoute : « Cet ingénieux procédé de fabrication est dû à M. Raymond Ronze, l'un des plus habiles industriels de Lyon » (Paris, 1868, p. 50-51). Le 25 avril 1867, Ernest Pariset présente à la Chambre de Commerce de Lyon le rapport suivant : « Messieurs, au milieu de l'atonie qui pèse sur notre fabrique d'étoffes façonnées, il est consolant de voir les fabricants cherhcer à lutter contre la mauvaise fortune. Je crois que la Chambre doit applaudir aux efforts qu'a faits M. Ronze pour diminuer les frais de main-d'œuvre, tout en regrettant que la mécanique ne soit pas une modification de la mécanique déjà existante, et qu'elle exige une rénovation complète de l'outillage, ce qui en rendra l'adoption plus lente. La mécanique nouvelle de M. Ronze a été placée au nombre des ustensiles de fabrique dont on enseigne l'usage aux élèves de l'école La Martinière. Les professeurs de théorie en font un cours spécial ; des hommes très compétents en apprécient la simplicité et la réduction notable des frais qu'elle apporte dans la fabrication des étoffes façonnées. Ainsi se trouvent confirmées les espérances qu'avait conçues la Chambre de Commerce lorsqu'elle autorisa M. Ronze à faire fonctionner dans les salles du Musée industriel un métier avec la nouvelle mécanique, soumise à l'étude et à l'examen de tous. La plupart des étoffes que MM. Ronze et Vachon ont fait figurer à l'Exposition universelle ont été fabriquées avec cette mécanique. On remarque la précision du dessin obtenue avec les chaînes imprimées, la largeur des étoffes faites avec une seule mécanique, la variété des effets de chaîne et de trame qui ont été obtenus sans qu'on ait besoin de recourir à une seconde mécanique, comme cela est indispensable aujourd'hui quand on veut faire agir la trame. Je propose à la Chambre d'adresser à ce jeune fabricant une lettre de félicitation, et de le recommander à l'attention de la Commission impériale de l'exposition universelle. La mécanique Ronze figure, en effet, à cette exposition. La Chambre décide que copie de ce rapport sera dressée, soit à M. Ronze, soit à M. le Commissaire général de l'exposition. » (Compte rendu des travaux de la Chambre de Commerce de Lyon. Années 1865, 1866, 1867 & 1868, Lyon, 1869, p. 267-268). À l'issue de l'Exposition universelle, la maison Ronze et Vachon donna au musée d'Art et d'Industrie dix-neuf laizes qui avaient été présentées à Paris (inv. MT 20720 à MT 20738). Parmi elles, un panneau avec « médaillon peinture » au chiffre de la reine Victoria (inv. MT 20723), présenté déjà à l'Exposition universelle de Londres en 1862, son pendant, un « médaillon velours » (inv. MT 20722), constituaient des chefs-d'œuvre d'exposition, au même titre que les « fauteuils ou tentures » (inv. MT 20720 et MT 20721). La maison, spécialisée en « articles nouveaux », réalisait des « meubles » (inv. MT 20724, MT 20727, MT 20728, MT 20730 et MT 20731), des brocatelles (inv. MT 20726, MT 20729 et MT 20732) et des « velours » (inv. MT 20725) avec motifs de fleurs au naturel ou décors à disposition (inv. MT 20733, MT 20734, MT 20735, MT 20737 et MT 20738) ou des châles (inv. MT 20736). La laize à décor de bouquets de pavots et de guirlandes de feuillages appartient à la catégorie des « meubles ». Ses ornements sont conçus à l'imitation des grands panneaux de tenture brochés, mais avec une profusion de couleurs visant à démontrer les économies significatives de lisage et de cartons (90 % d'économies d'après le fabricant) induites par la nouvelle mécanique Jacquard (procédé Ronze) et l'impression de la chaîne poil. Maximilien Durand
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