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Taffetas blanc broché Pétales de roses
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La maison Schulz et Béraud, spécialisée dans les « soieries, hautes nouveautés riches pour robes et confections, étoffes unies couleur en tous genres », avait été distinguée d'une Grande Médaille d'honneur à l'Exposition universelle de Paris, en 1855, et Charles Schulz avait été décoré de la Croix de la Légion d'honneur à cette occasion. À l'Exposition universelle de Londres, en 1862, elle est encore remarquée pour la grande qualité des tissus qu'elle présente. Comme chefs-d'œuvre d'exposition, elle dévoile deux laizes, les « oiseaux » et les « orchidées » qui, sur fond de satin blanc, offrent un délicat décor broché, nécessitant deux cent quatre-vingt-dix-neuf nuances de soie, exposées à côté des étoffes sur de petites bobines. Une Prize Medal lui est décernée à l'issue de l'Exposition. Les mêmes étoffes aux « oiseaux » et aux « orchidées » suscitent encore l'admiration à l'Exposition internationale de Porto, en 1865. Une Grande Médaille d'honneur est décernée à la maison à cette occasion, et Charles Schulz reçoit la Croix de l'ordre du Christ. En juin 1866, les deux laizes, « qui ont figuré avec avantage aux Expositions de Londres et de Porto », sont données par les fabricants eux-mêmes au musée d'Art et d'Industrie inauguré en 1864 (inv. MT 18788 et MT 18789). En 1867, la maison Schulz et Béraud participe à la seconde Exposition universelle parisienne. Le dessinateur Michel Béraud, ancien élève d'Augustin-Alexandre Thierriat à l'École des Beaux-Arts de Lyon et principal associé de Charles Schulz, est gratifié d'une médaille et de la Croix de la Légion d'honneur à cette occasion avec la mention « Talent hors ligne pour les dessins de fabrique. A contribué par ses travaux à la supériorité de l'industrie lyonnaise. » À l'issue de l'Exposition et à la demande de la Chambre de Commerce, différents fabricants concèdent au jeune musée d'Art et d'Industrie les laizes les plus remarquables qu'ils avaient présentées à l'événement. La maison Schulz et Béraud donne ainsi dix étoffes, satin liseré, broché soie et argent (Médaillons, inv. MT 201710), taffetas brochés (Pétales de roses, inv. MT 20711 ; Papillons de fleurs, inv. MT 20712 ; Manteau de cour, inv. MT 20713 ; Montant de roses groupées, inv. MT 20714 ; Géraniums, inv. MT 20715 ; Empire, inv. MT 20716) ou taffetas imprimés en levage (Marguerites, inv. MT 20717 ; Fleurs en camaïeu, chrysanthèmes, inv. MT 20718 ; Volubilis, inv. MT 20719). Ces étoffes témoignent de l'extrême inventivité des dessinateurs qui tentent de s'adapter aux fluctuations d'une mode de plus en plus exigeante et raffinée. La laize Pétales de roses, par des trames de soie polychrome liées à plusieurs effets sur fond taffetas, traduit la délicatesse et les nuances de pétales fraîchement tombés de roses jaunes, parfois liserées de lilas ou de carmin, de roses de couleur incarnadin, liserées de jaune et empourprées de cerise, de couleur mauve, magenta foncé ou rouge sang avec des éclats jaunes. L'extrémité supérieure de quelques pédoncules, portant le calice, animent de quelques touches vertes le semé formé par les pétales. Maximilien Durand
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La maison Schulz et Béraud, spécialisée dans les « soieries, hautes nouveautés riches pour robes et confections, étoffes unies couleur en tous genres », avait été distinguée d'une Grande Médaille d'honneur à l'Exposition universelle de Paris, en 1855, et Charles Schulz avait été décoré de la Croix de la Légion d'honneur à cette occasion. À l'Exposition universelle de Londres, en 1862, elle est encore remarquée pour la grande qualité des tissus qu'elle présente. Comme chefs-d'œuvre d'exposition, elle dévoile deux laizes, les « oiseaux » et les « orchidées » qui, sur fond de satin blanc, offrent un délicat décor broché, nécessitant deux cent quatre-vingt-dix-neuf nuances de soie, exposées à côté des étoffes sur de petites bobines. Une Prize Medal lui est décernée à l'issue de l'Exposition. Les mêmes étoffes aux « oiseaux » et aux « orchidées » suscitent encore l'admiration à l'Exposition internationale de Porto, en 1865. Une Grande Médaille d'honneur est décernée à la maison à cette occasion, et Charles Schulz reçoit la Croix de l'ordre du Christ. En juin 1866, les deux laizes, « qui ont figuré avec avantage aux Expositions de Londres et de Porto », sont données par les fabricants eux-mêmes au musée d'Art et d'Industrie inauguré en 1864 (inv. MT 18788 et MT 18789). En 1867, la maison Schulz et Béraud participe à la seconde Exposition universelle parisienne. Le dessinateur Michel Béraud, ancien élève d'Augustin-Alexandre Thierriat à l'École des Beaux-Arts de Lyon et principal associé de Charles Schulz, est gratifié d'une médaille et de la Croix de la Légion d'honneur à cette occasion avec la mention « Talent hors ligne pour les dessins de fabrique. A contribué par ses travaux à la supériorité de l'industrie lyonnaise. » À l'issue de l'Exposition et à la demande de la Chambre de Commerce, différents fabricants concèdent au jeune musée d'Art et d'Industrie les laizes les plus remarquables qu'ils avaient présentées à l'événement. La maison Schulz et Béraud donne ainsi dix étoffes, satin liseré, broché soie et argent (Médaillons, inv. MT 201710), taffetas brochés (Pétales de roses, inv. MT 20711 ; Papillons de fleurs, inv. MT 20712 ; Manteau de cour, inv. MT 20713 ; Montant de roses groupées, inv. MT 20714 ; Géraniums, inv. MT 20715 ; Empire, inv. MT 20716) ou taffetas imprimés en levage (Marguerites, inv. MT 20717 ; Fleurs en camaïeu, chrysanthèmes, inv. MT 20718 ; Volubilis, inv. MT 20719). Ces étoffes témoignent de l'extrême inventivité des dessinateurs qui tentent de s'adapter aux fluctuations d'une mode de plus en plus exigeante et raffinée. La laize Pétales de roses, par des trames de soie polychrome liées à plusieurs effets sur fond taffetas, traduit la délicatesse et les nuances de pétales fraîchement tombés de roses jaunes, parfois liserées de lilas ou de carmin, de roses de couleur incarnadin, liserées de jaune et empourprées de cerise, de couleur mauve, magenta foncé ou rouge sang avec des éclats jaunes. L'extrémité supérieure de quelques pédoncules, portant le calice, animent de quelques touches vertes le semé formé par les pétales. Maximilien Durand
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