"0.469"^^ . . . "La maison Ollagnier, Fructus et Descher, fond\u00E9e en 1896 et sise au 13, quai de Retz, s\u2019illustre \u00E0 l\u2019Exposition universelle de 1900 par ses velours et ses soieries fa\u00E7onn\u00E9es ou imprim\u00E9es pour la haute couture naissante. \u00C0 l\u2019issue de l\u2019Exposition, elle donne au mus\u00E9e des Tissus trois laizes qui ont \u00E9t\u00E9 particuli\u00E8rement remarqu\u00E9es lors de l\u2019\u00E9v\u00E9nement (inv. MT 26891, grande laize de velours au sabre, d\u00E9cor de fleurs ; inv. MT 26892, grande laize de satin imprim\u00E9 fond beige de fleurs des champs ; inv. MT 26893, grande laize de satin paille, d\u00E9cor de plumes noires et blanches broch\u00E9es). \nLa pente de robe en satin paille, orn\u00E9e de plumes d\u2019autruche blanches et noires, nou\u00E9es par des rubans, est une variation sur un th\u00E8me, particuli\u00E8rement appr\u00E9ci\u00E9 pour les tra\u00EEnes de robe du soir, d\u00E8s la fin des ann\u00E9es 1880, comme en t\u00E9moignent les soieries expos\u00E9es par les maisons Schulz, Gourdon et Cie (pente de robe utilis\u00E9e par Charles Frederick Worth pour une robe de bal destin\u00E9e \u00E0 Marie-Pauline-C\u00E9cile Dupont- White, \u00E9pouse du pr\u00E9sident Sadi Carnot ; inv. MT 24896), Ogier, Duplan et Cie (pente de velours au sabre imprim\u00E9 et surteint en pi\u00E8ce, d\u00E9coup\u00E9 apr\u00E8s l\u2019impression, \u00E0 d\u00E9cor de plumes de paon, fond cr\u00E8me, inv. MT 24984) ou J.-M. Piotet et J. Roque (deux pentes \u00E0 d\u00E9cor de bouquets de plumes et de fleurs, inv. MT 24885), par exemple. \nLa l\u00E9g\u00E8ret\u00E9 de la composition, le jeu subtil des mati\u00E8res entre le fond de satin et le d\u00E9cor broch\u00E9 annoncent d\u00E9j\u00E0 le renouveau de la soierie lyonnaise pour la haute couture et son triomphe dans les ann\u00E9es 1910-1920, durant lesquelles la maison Ollagnier, Fructus et Descher, qui a fusionn\u00E9 en 1905 avec la maison Coudurier de Paris pour former une soci\u00E9t\u00E9 en nom collectif \u00E0 la raison commerciale Coudurier, Fructus et Descher, s\u2019impose comme une des principales maisons lyonnaises. Le mus\u00E9e des Tissus a acquis, en 1978, apr\u00E8s la faillite de l\u2019entreprise, neuf cent soixante-dix-huit albums d\u2019\u00E9chantillons, repr\u00E9sentant une grande partie des archives textiles de la maison, les documents comptables ayant rejoint le fonds des Archives d\u00E9partementales du Rh\u00F4ne. \nMaximilien Durand"@fr . "Laize pour robe de satin paille broch\u00E9 de plumes noires et blanches"@fr . . . "La maison Ollagnier, Fructus et Descher, fond\u00E9e en 1896 et sise au 13, quai de Retz, s\u2019illustre \u00E0 l\u2019Exposition universelle de 1900 par ses velours et ses soieries fa\u00E7onn\u00E9es ou imprim\u00E9es pour la haute couture naissante. \u00C0 l\u2019issue de l\u2019Exposition, elle donne au mus\u00E9e des Tissus trois laizes qui ont \u00E9t\u00E9 particuli\u00E8rement remarqu\u00E9es lors de l\u2019\u00E9v\u00E9nement (inv. MT 26891, grande laize de velours au sabre, d\u00E9cor de fleurs ; inv. MT 26892, grande laize de satin imprim\u00E9 fond beige de fleurs des champs ; inv. MT 26893, grande laize de satin paille, d\u00E9cor de plumes noires et blanches broch\u00E9es). \nLa pente de robe en satin paille, orn\u00E9e de plumes d\u2019autruche blanches et noires, nou\u00E9es par des rubans, est une variation sur un th\u00E8me, particuli\u00E8rement appr\u00E9ci\u00E9 pour les tra\u00EEnes de robe du soir, d\u00E8s la fin des ann\u00E9es 1880, comme en t\u00E9moignent les soieries expos\u00E9es par les maisons Schulz, Gourdon et Cie (pente de robe utilis\u00E9e par Charles Frederick Worth pour une robe de bal destin\u00E9e \u00E0 Marie-Pauline-C\u00E9cile Dupont- White, \u00E9pouse du pr\u00E9sident Sadi Carnot ; inv. MT 24896), Ogier, Duplan et Cie (pente de velours au sabre imprim\u00E9 et surteint en pi\u00E8ce, d\u00E9coup\u00E9 apr\u00E8s l\u2019impression, \u00E0 d\u00E9cor de plumes de paon, fond cr\u00E8me, inv. MT 24984) ou J.-M. Piotet et J. Roque (deux pentes \u00E0 d\u00E9cor de bouquets de plumes et de fleurs, inv. MT 24885), par exemple. \nLa l\u00E9g\u00E8ret\u00E9 de la composition, le jeu subtil des mati\u00E8res entre le fond de satin et le d\u00E9cor broch\u00E9 annoncent d\u00E9j\u00E0 le renouveau de la soierie lyonnaise pour la haute couture et son triomphe dans les ann\u00E9es 1910-1920, durant lesquelles la maison Ollagnier, Fructus et Descher, qui a fusionn\u00E9 en 1905 avec la maison Coudurier de Paris pour former une soci\u00E9t\u00E9 en nom collectif \u00E0 la raison commerciale Coudurier, Fructus et Descher, s\u2019impose comme une des principales maisons lyonnaises. Le mus\u00E9e des Tissus a acquis, en 1978, apr\u00E8s la faillite de l\u2019entreprise, neuf cent soixante-dix-huit albums d\u2019\u00E9chantillons, repr\u00E9sentant une grande partie des archives textiles de la maison, les documents comptables ayant rejoint le fonds des Archives d\u00E9partementales du Rh\u00F4ne. \nMaximilien Durand"@fr . . . . . . "Laize pour robe de satin paille broch\u00E9 de plumes noires et blanches"@fr . . . . . . . "0.3831"^^ . . . "1316" .