. . . . . . . . "La maison Mathevon et Bouvard, sp\u00E9cialis\u00E9e dans les \u00E9toffes riches et les velours, triomphe \u00E0 chacune des Expositions universelles par la qualit\u00E9 de ses r\u00E9alisations. Elle fait appel aux meilleurs dessinateurs, \u00E0 Lyon mais aussi \u00E0 Paris, et collabore notamment avec Arthur Martin. Ce dernier semble exposer pour la premi\u00E8re fois \u00E0 l'Exposition universelle de Paris, en 1867, dans le \u00AB Deuxi\u00E8me Groupe, classe 8. Applications du dessin et de la plastique aux Arts visuels \u00BB o\u00F9 il pr\u00E9sente des \u00AB dessins de tapis, de tapisseries, d'\u00E9toffes, d'ameublements et de robes. \u00BB Il est alors \u00E9tabli au 2, rue de Tr\u00E9vise, \u00E0 Paris et fournit des dessins pour les fabricants de Lyon, et notamment Mathevon et Bouvard, dans le style \u00AB Renaissance \u00BB, \u00AB B\u00E9rain \u00BB, \u00AB Louis XV \u00BB ou \u00AB Louis XVI \u00BB et de grandes compositions florales. En 1889, \u00E0 l\u2019Exposition universelle de Paris, il est consacr\u00E9 comme \u00AB dessinateur industriel de premier ordre. \u00BB \n Trait\u00E9e en velours cisel\u00E9 quadruple corps \u2013 il s\u2019agit d\u2019une prouesse technique, les nuances du d\u00E9cor \u00E9tant form\u00E9es par les diff\u00E9rentes couleurs des fils de la cha\u00EEne velours qui forme les boucles et les poils de ce dernier \u2013 sur un fond de satin prune, la laize pr\u00E9sente une composition en arabesque \u00E0 rinceaux fleuris et motifs ferronnerie, dais et draperies, cornes d'abondance et vases fleuris, rehauss\u00E9e de masques grotesques. Bien que tr\u00E8s charg\u00E9, l\u2019ensemble est imm\u00E9diatement lisible gr\u00E2ce aux effets de mati\u00E8res induits par le tissage (velours fris\u00E9 et velours coup\u00E9 se d\u00E9tachant sur le fond brillant du satin) et au choix savant des tonalit\u00E9s. D\u00E8s la fin des ann\u00E9es 1870, alors qu'ils innovent dans le domaine du dessin de fleurs, les fabricants lyonnais r\u00E9pondent aussi au d\u00E9sir de la haute bourgeoisie, pour les \u00E9toffes d\u2019ameublement notamment, avec des compositions majestueuses dans le go\u00FBt historiciste et le recours aux mod\u00E8les du pass\u00E9, ind\u00E9finiment r\u00E9interpr\u00E9t\u00E9s. Les mod\u00E8les auxquels se r\u00E9f\u00E8re le dessinateur, pour ce tissu, sont ceux de la Renaissance fran\u00E7aise, et plus particuli\u00E8rement de l\u2019\u00E9cole de Fontainebleau.\nMaximilien Durand"@fr . . . "0.7908"^^ . "0.7726"^^ . "Velours Renaissance (patron n\u00B0 4230)"@fr . "Velours Renaissance (patron n\u00B0 4230)"@fr . "La maison Mathevon et Bouvard, sp\u00E9cialis\u00E9e dans les \u00E9toffes riches et les velours, triomphe \u00E0 chacune des Expositions universelles par la qualit\u00E9 de ses r\u00E9alisations. Elle fait appel aux meilleurs dessinateurs, \u00E0 Lyon mais aussi \u00E0 Paris, et collabore notamment avec Arthur Martin. Ce dernier semble exposer pour la premi\u00E8re fois \u00E0 l'Exposition universelle de Paris, en 1867, dans le \u00AB Deuxi\u00E8me Groupe, classe 8. Applications du dessin et de la plastique aux Arts visuels \u00BB o\u00F9 il pr\u00E9sente des \u00AB dessins de tapis, de tapisseries, d'\u00E9toffes, d'ameublements et de robes. \u00BB Il est alors \u00E9tabli au 2, rue de Tr\u00E9vise, \u00E0 Paris et fournit des dessins pour les fabricants de Lyon, et notamment Mathevon et Bouvard, dans le style \u00AB Renaissance \u00BB, \u00AB B\u00E9rain \u00BB, \u00AB Louis XV \u00BB ou \u00AB Louis XVI \u00BB et de grandes compositions florales. En 1889, \u00E0 l\u2019Exposition universelle de Paris, il est consacr\u00E9 comme \u00AB dessinateur industriel de premier ordre. \u00BB \n Trait\u00E9e en velours cisel\u00E9 quadruple corps \u2013 il s\u2019agit d\u2019une prouesse technique, les nuances du d\u00E9cor \u00E9tant form\u00E9es par les diff\u00E9rentes couleurs des fils de la cha\u00EEne velours qui forme les boucles et les poils de ce dernier \u2013 sur un fond de satin prune, la laize pr\u00E9sente une composition en arabesque \u00E0 rinceaux fleuris et motifs ferronnerie, dais et draperies, cornes d'abondance et vases fleuris, rehauss\u00E9e de masques grotesques. Bien que tr\u00E8s charg\u00E9, l\u2019ensemble est imm\u00E9diatement lisible gr\u00E2ce aux effets de mati\u00E8res induits par le tissage (velours fris\u00E9 et velours coup\u00E9 se d\u00E9tachant sur le fond brillant du satin) et au choix savant des tonalit\u00E9s. D\u00E8s la fin des ann\u00E9es 1870, alors qu'ils innovent dans le domaine du dessin de fleurs, les fabricants lyonnais r\u00E9pondent aussi au d\u00E9sir de la haute bourgeoisie, pour les \u00E9toffes d\u2019ameublement notamment, avec des compositions majestueuses dans le go\u00FBt historiciste et le recours aux mod\u00E8les du pass\u00E9, ind\u00E9finiment r\u00E9interpr\u00E9t\u00E9s. Les mod\u00E8les auxquels se r\u00E9f\u00E8re le dessinateur, pour ce tissu, sont ceux de la Renaissance fran\u00E7aise, et plus particuli\u00E8rement de l\u2019\u00E9cole de Fontainebleau.\nMaximilien Durand"@fr . . "0.7306"^^ . . . "1453" . . . . . . . . . . .