"Brocart or sur fond de damas bleu c\u00E9leste, lampas de soie, or fris\u00E9 et or fil\u00E9. Cette feuille de paravent, dont il reste trois \u00E9l\u00E9ments au Mobilier national, est command\u00E9e en 1786. Elle fait partie d'un ensemble destin\u00E9 \u00E0 compl\u00E9ter un brocart bleu et or et de Lalli\u00E9 datant de 1730. Il s'agit de r\u00E9nover le cabinet du Conseil du roi \u00E0 Versailles (commande finalement annul\u00E9e), et la chambre du souverain \u00E0 Fontainebleau ainsi que de constituer un fonds de r\u00E9serve pour les magasins du Garde-Meuble. Une partie est utilis\u00E9e \u00E0 Fontainebleau, mais les autres \u00E9toffes resteront au Garde-Meuble. Elles \u00E9chappent aux ventes r\u00E9volutionnaires et sont r\u00E9serv\u00E9es pour le service du Directoire. En 1808, une feuille de paravent sert pour un \u00E9cran du deuxi\u00E8me salon de l'Empereur Napol\u00E9on aux Tuileries. Cette pi\u00E8ce devenue Salon bleu du roi sous la Restauration, douze autres feuilles viennent les compl\u00E9ter. La composition rigoureuse et classique, constitu\u00E9e de bouquets de fleurs stylis\u00E9es et d'arabesques d'acanthes, est agr\u00E9ment\u00E9e de rangs de perles et de noeuds de rubans, caract\u00E9ristiques de ces ann\u00E9es 1785."@fr . . . .