. . "L\u00E9 droit de panneau de tenture du meuble d'\u00E9t\u00E9 de la salle du Tr\u00F4ne de Louis XVII aux Tuileries. Soie, or fil\u00E9, or fris\u00E9, or lam\u00E9, canetille d'or.\nEtoffe fond cannetill\u00E9 cramoisi avec double fond dentelle broch\u00E9 et brod\u00E9 de plusieurs ors, grand m\u00E9daillon central avec \u00E9cusson aux armes de France entre deux cornes d'abondance, charg\u00E9es de fuits et d'\u00E9pis de bl\u00E9, surmont\u00E9 de la couronne royale est entour\u00E9 d'une toile antique \u00E0 ornements, au milieu d'une couronne de fleurs de lis au naturel. Au pourtour, enroulements de branches de palmiers et rinceaux d'o\u00F9 sortent aux quatre angles des lions issants. Montants \u00E0 d\u00E9cor de tr\u00E9pied antique et caduc\u00E9e de Mercure surmont\u00E9s de la couronne royale, branches de lis avec dauphins affront\u00E9s et ch\u00E2teau donfonn\u00E9, le tout entre deux chutes de feuilles de ch\u00EAne et de laurier soutenues par des noeuds de ruban.\nbordure inf\u00E9rieure \u00E0 alternance d'\u00E9cussons \u00E0 fleurs de lis renferm\u00E9s dans des couronnes de laurier encadr\u00E9s de palmiers, festons, guirlandes et chutes de fleurs ; culos d'ornements et glands en relief appliqu\u00E9s sur un velours de soie cramoisi.\n\nHistorique\nCe textile est un des \u00E9l\u00E9ments qui composent le mobilier d'\u00E9t\u00E9 command\u00E9 en 1820 pour la salle du tr\u00F4ne des Tuileries. Le retour \u00E0 la monarchie impose de refaire le lieu symbolique du pouvoir royal. Une commande est pass\u00E9e pour disposer d'un vaste ensemble : le tr\u00F4ne (d\u00E9truit lors de la R\u00E9volution de 1848), 2 grands troph\u00E9es d'armes, deux fauteuils (au Mobilier national, mutil\u00E9s en 1848), 2 tabourets de pieds (Mus\u00E9e de Versailles), 48 pliants (d\u00E9truits en 1871), un paravent (Mobilier national) et un \u00E9cran. La salle du tr\u00F4ne est habill\u00E9e en outre de 4 grandes torch\u00E8res en bois dor\u00E9s surmont\u00E9s de girandoles de Thomire (Mobilier national), un tapis de la Savonnerie (partie centrale au Mobilier national, partie lat\u00E9rales aujourd'hui \u00E0 Fontainebleau). Le programme magnifiant royaut\u00E9 et l'histoire des Cap\u00E9tiens et Bourbon pr\u00E9voyait enfin la cr\u00E9ation de tapisseries des Gobelins \u00E0 la gloire des grands rois de la dynastie. \nLa conception de l'extaordinaire mobilier fut l'oeuvre de Jean-D\u00E9mosth\u00E8ne Dugourc, Jacob-Desmalter r\u00E9alisa les bois, Jean-Fran\u00E7ois L\u00E8be leur dorure. Les tissus furent command\u00E9s aux fr\u00E8res Grand, Jean-Baptiste et Zacharie, qui dirigeaient la fabrique lyonnaise la plus r\u00E9put\u00E9e.\nLes \u00E9toffes furent livr\u00E9es en avril 1822."@fr . "L\u00E9 de panneau de tenture du meuble d'\u00E9t\u00E9 de la salle du Tr\u00F4ne de Louis XVIII aux Tuileries"@fr . "GMTC-119-009" . "L\u00E9 de panneau de tenture du meuble d'\u00E9t\u00E9 de la salle du Tr\u00F4ne de Louis XVIII aux Tuileries"@fr . . "L\u00E9 droit de panneau de tenture du meuble d'\u00E9t\u00E9 de la salle du Tr\u00F4ne de Louis XVII aux Tuileries. Soie, or fil\u00E9, or fris\u00E9, or lam\u00E9, canetille d'or.\nEtoffe fond cannetill\u00E9 cramoisi avec double fond dentelle broch\u00E9 et brod\u00E9 de plusieurs ors, grand m\u00E9daillon central avec \u00E9cusson aux armes de France entre deux cornes d'abondance, charg\u00E9es de fuits et d'\u00E9pis de bl\u00E9, surmont\u00E9 de la couronne royale est entour\u00E9 d'une toile antique \u00E0 ornements, au milieu d'une couronne de fleurs de lis au naturel. Au pourtour, enroulements de branches de palmiers et rinceaux d'o\u00F9 sortent aux quatre angles des lions issants. Montants \u00E0 d\u00E9cor de tr\u00E9pied antique et caduc\u00E9e de Mercure surmont\u00E9s de la couronne royale, branches de lis avec dauphins affront\u00E9s et ch\u00E2teau donfonn\u00E9, le tout entre deux chutes de feuilles de ch\u00EAne et de laurier soutenues par des noeuds de ruban.\nbordure inf\u00E9rieure \u00E0 alternance d'\u00E9cussons \u00E0 fleurs de lis renferm\u00E9s dans des couronnes de laurier encadr\u00E9s de palmiers, festons, guirlandes et chutes de fleurs ; culos d'ornements et glands en relief appliqu\u00E9s sur un velours de soie cramoisi.\n\nHistorique\nCe textile est un des \u00E9l\u00E9ments qui composent le mobilier d'\u00E9t\u00E9 command\u00E9 en 1820 pour la salle du tr\u00F4ne des Tuileries. Le retour \u00E0 la monarchie impose de refaire le lieu symbolique du pouvoir royal. Une commande est pass\u00E9e pour disposer d'un vaste ensemble : le tr\u00F4ne (d\u00E9truit lors de la R\u00E9volution de 1848), 2 grands troph\u00E9es d'armes, deux fauteuils (au Mobilier national, mutil\u00E9s en 1848), 2 tabourets de pieds (Mus\u00E9e de Versailles), 48 pliants (d\u00E9truits en 1871), un paravent (Mobilier national) et un \u00E9cran. La salle du tr\u00F4ne est habill\u00E9e en outre de 4 grandes torch\u00E8res en bois dor\u00E9s surmont\u00E9s de girandoles de Thomire (Mobilier national), un tapis de la Savonnerie (partie centrale au Mobilier national, partie lat\u00E9rales aujourd'hui \u00E0 Fontainebleau). Le programme magnifiant royaut\u00E9 et l'histoire des Cap\u00E9tiens et Bourbon pr\u00E9voyait enfin la cr\u00E9ation de tapisseries des Gobelins \u00E0 la gloire des grands rois de la dynastie. \nLa conception de l'extaordinaire mobilier fut l'oeuvre de Jean-D\u00E9mosth\u00E8ne Dugourc, Jacob-Desmalter r\u00E9alisa les bois, Jean-Fran\u00E7ois L\u00E8be leur dorure. Les tissus furent command\u00E9s aux fr\u00E8res Grand, Jean-Baptiste et Zacharie, qui dirigeaient la fabrique lyonnaise la plus r\u00E9put\u00E9e.\nLes \u00E9toffes furent livr\u00E9es en avril 1822."@fr . .