. "La laize a \u00E9t\u00E9 pr\u00E9sent\u00E9e \u00E0 l\u2019Exposition universelle, internationale et coloniale de Lyon, qui se tenait en 1894 au Parc de la T\u00EAte d\u2019Or. Elle figurait dans le \u00AB Salon mosa\u00EFque \u00BB, exposition parfaitement innovante de soieries o\u00F9 les maisons ne pr\u00E9sentaient pas leur production sous leur propre nom, mais o\u00F9 les plus beaux sp\u00E9cimens de tissage ex\u00E9cut\u00E9s \u00E0 Lyon \u00E9taient agenc\u00E9s de mani\u00E8re \u00E0 se mettre en valeur les uns les autres.\nCaract\u00E9ristique de la r\u00E9volution du dessin qui s\u2019op\u00E8re d\u00E8s les ann\u00E9es 1880 dans le domaine de la fleur, et qui triomphe \u00E0 l\u2019Exposition universelle de Paris, elle met en \u0153uvre un grand courant de feuillages verts sur fond paille, au milieu duquel jaillissent des colchiques aux reflets vieil or et mauve. Les fleurs d\u2019automne adoptent les couleurs mordor\u00E9es des feuilles caduques, pour une pente de robe au dessin majestueux. \nLa laize est donn\u00E9e au mus\u00E9e par Louis Chavent lui-m\u00EAme. Les soieries que la maison expose au premier Salon des Arts d\u00E9coratifs de Lyon en 1884, puis au Salon de la Soci\u00E9t\u00E9 lyonnaise des Beaux-Arts, en 1902, montrent la m\u00EAme attention port\u00E9e \u00E0 la repr\u00E9sentation des fleurs et des feuilles, comme en t\u00E9moignent leurs titres : \u00AB damas broch\u00E9, feuilles de b\u00E9gonias \u00BB, \u00AB damas broch\u00E9, feuilles d\u2019orchid\u00E9e \u00BB, \u00AB damas broch\u00E9 or, feuilles d\u2019acanthe \u00BB, \u00AB damas, fouillis de feuilles \u00BB, \u00AB damas, branches de saule \u00BB\u2026\nMaximilien Durand"@fr . . .