. "Bordures pour si\u00E8ges destin\u00E9s \u00E0 un cabinet de l'appartement de l'Imp\u00E9ratrice Marie-Louise \u00E0 Versailles"@fr . "GMMP-69-001" . "El\u00E9ment de bordure pour si\u00E8ge, de section rectangulaire. Brocart or 11/24 fond satin vert bleu n\u00B03, broch\u00E9 fil\u00E9 et fris\u00E9 or accompagn\u00E9, rehauss\u00E9 d'un liser\u00E9 vert brun. Le dessin repr\u00E9sente une alternance de coquilles \u00E0 ornements et de rinceaux \u00E0 fleurons, baguettes \u00E0 ornements au-dedans et au-dehors, tout le dessin et baguettes ex\u00E9cut\u00E9 partie en or trait fil\u00E9 et partie or fris\u00E9. Largeur du motif : 81 mm.\n\nHistorique :\nLa livraison est enregistr\u00E9e au Journal du Garde-Meuble le 9 juillet 1812 et utilis\u00E9e quelques mois plus tard non pour Versailles mais pour le Grand Trianon. En septembre 1812 en effet, des travaux \u00E9taient entrepris dans les petits appartements de l'Empereur et deux pi\u00E8ces, servant de cabinet de toilette et de cabinet du garde du portefeuille, ont \u00E9t\u00E9 r\u00E9unis pour former le Cabinet Particulier de Napol\u00E9on qui rempla\u00E7ait celui disparu en 1811. \"Pour acc\u00E9l\u00E9rer autant que possible l'ameublement du Palais du Trianon\", Desmazis a demand\u00E9 au duc de Cadore de l'autoriser exceptionnellement \u00E0 pr\u00E9lever les m\u00E9trages n\u00E9cessaires sur le fond d'\u00E9toffes de soie command\u00E9es pour Versailles \"\u00E0 la charge de M. Darrac de remplacer en nature dans le smagasins une quantit\u00E9 d'\u00E9toffe \u00E9gale \u00E0 celle qui lui avaient \u00E9t\u00E9 d\u00E9livr\u00E9e\". Cette demande concernait \u00E0 la fois cette bordure et le damas vert \u00E0 \u00E9toiles et fleurs imp\u00E9riales livr\u00E9 par Chuard. Tenture, rideaux et cantonni\u00E8res ex\u00E9cut\u00E9s en damas vert avec encadrement de bordures brocart ont \u00E9t\u00E9 envoy\u00E9s \u00E0 Trianon le 1er juillet 1813. \n\u00C0 la Restauration, la commande compl\u00E9mentaire a \u00E9t\u00E9 r\u00E9serv\u00E9e pour le Salon de Diane au Ch\u00E2teau de Versailles. Le projet de r\u00E9installation de la Cour \u00E0 Versailles ayant \u00E9t\u00E9 abandonn\u00E9, la seconde commande et une grande partie de celle de 1811 se trouvaient encore dans le Magasin des \u00E9toffes du Garde-Meuble en 1816. \nLors de l'am\u00E9nagement du Palais de l'\u00C9lys\u00E9e pour le duc et la duchesse de Berry, la quasi-totalit\u00E9 des m\u00E9trages a \u00E9t\u00E9 r\u00E9utilis\u00E9e par Darrac en 1816 pour le Deuxi\u00E8me Salon du grand appartement du rez-de-chauss\u00E9e, actuel grand Salon. Les bordures ont servi \u00E0 r\u00E9encadrer les rideaux, \u00E0 confectionner trois draperies et \u00E0 la garniture du meuble en bois dor\u00E9 couvert en cannetill\u00E9 vert qui comprenait trois canap\u00E9s, quatre t\u00EAte-\u00E0t\u00EAte, quatre berg\u00E8res, huit fauteuils, douze chaises, un tabouret de pieds et un \u00E9cran. Ce d\u00E9cor subsistera jusqu'en 1849. Une partie de la bordure pour tenture a \u00E9t\u00E9 utilis\u00E9e pour le sacre de Charles X."@fr . . "Bordures pour si\u00E8ges destin\u00E9s \u00E0 un cabinet de l'appartement de l'Imp\u00E9ratrice Marie-Louise \u00E0 Versailles"@fr . "El\u00E9ment de bordure pour si\u00E8ge, de section rectangulaire. Brocart or 11/24 fond satin vert bleu n\u00B03, broch\u00E9 fil\u00E9 et fris\u00E9 or accompagn\u00E9, rehauss\u00E9 d'un liser\u00E9 vert brun. Le dessin repr\u00E9sente une alternance de coquilles \u00E0 ornements et de rinceaux \u00E0 fleurons, baguettes \u00E0 ornements au-dedans et au-dehors, tout le dessin et baguettes ex\u00E9cut\u00E9 partie en or trait fil\u00E9 et partie or fris\u00E9. Largeur du motif : 81 mm.\n\nHistorique :\nLa livraison est enregistr\u00E9e au Journal du Garde-Meuble le 9 juillet 1812 et utilis\u00E9e quelques mois plus tard non pour Versailles mais pour le Grand Trianon. En septembre 1812 en effet, des travaux \u00E9taient entrepris dans les petits appartements de l'Empereur et deux pi\u00E8ces, servant de cabinet de toilette et de cabinet du garde du portefeuille, ont \u00E9t\u00E9 r\u00E9unis pour former le Cabinet Particulier de Napol\u00E9on qui rempla\u00E7ait celui disparu en 1811. \"Pour acc\u00E9l\u00E9rer autant que possible l'ameublement du Palais du Trianon\", Desmazis a demand\u00E9 au duc de Cadore de l'autoriser exceptionnellement \u00E0 pr\u00E9lever les m\u00E9trages n\u00E9cessaires sur le fond d'\u00E9toffes de soie command\u00E9es pour Versailles \"\u00E0 la charge de M. Darrac de remplacer en nature dans le smagasins une quantit\u00E9 d'\u00E9toffe \u00E9gale \u00E0 celle qui lui avaient \u00E9t\u00E9 d\u00E9livr\u00E9e\". Cette demande concernait \u00E0 la fois cette bordure et le damas vert \u00E0 \u00E9toiles et fleurs imp\u00E9riales livr\u00E9 par Chuard. Tenture, rideaux et cantonni\u00E8res ex\u00E9cut\u00E9s en damas vert avec encadrement de bordures brocart ont \u00E9t\u00E9 envoy\u00E9s \u00E0 Trianon le 1er juillet 1813. \n\u00C0 la Restauration, la commande compl\u00E9mentaire a \u00E9t\u00E9 r\u00E9serv\u00E9e pour le Salon de Diane au Ch\u00E2teau de Versailles. Le projet de r\u00E9installation de la Cour \u00E0 Versailles ayant \u00E9t\u00E9 abandonn\u00E9, la seconde commande et une grande partie de celle de 1811 se trouvaient encore dans le Magasin des \u00E9toffes du Garde-Meuble en 1816. \nLors de l'am\u00E9nagement du Palais de l'\u00C9lys\u00E9e pour le duc et la duchesse de Berry, la quasi-totalit\u00E9 des m\u00E9trages a \u00E9t\u00E9 r\u00E9utilis\u00E9e par Darrac en 1816 pour le Deuxi\u00E8me Salon du grand appartement du rez-de-chauss\u00E9e, actuel grand Salon. Les bordures ont servi \u00E0 r\u00E9encadrer les rideaux, \u00E0 confectionner trois draperies et \u00E0 la garniture du meuble en bois dor\u00E9 couvert en cannetill\u00E9 vert qui comprenait trois canap\u00E9s, quatre t\u00EAte-\u00E0t\u00EAte, quatre berg\u00E8res, huit fauteuils, douze chaises, un tabouret de pieds et un \u00E9cran. Ce d\u00E9cor subsistera jusqu'en 1849. Une partie de la bordure pour tenture a \u00E9t\u00E9 utilis\u00E9e pour le sacre de Charles X."@fr . . .