. . . "0.62519997358322143555"^^ . "0.6626999974250793457"^^ . . "La soierie est aujourd\u2019hui tr\u00E8s ruin\u00E9e, et son d\u00E9cor est malheureusement peu lisible. Pourtant, les restes fantomatiques du d\u00E9cor permettent de reconna\u00EEtre sans aucun doute la \u00AB manchette de soie \u00BB extraite de la tombe B 289. \u00C0 l\u2019instar des autres soieries utilis\u00E9es comme \u00AB manchettes \u00BB (inv. MT 26812.18, MT 26812.12, MT 26812.15 et MT 26812.6), elle pr\u00E9sentait un champ central, encadr\u00E9 par deux bordures festonn\u00E9es, \u00E0 pendentifs fleuronn\u00E9s. Seule celle de la partie inf\u00E9rieure subsiste. Elle est suivie d\u2019une bande verte, sur laquelle se succ\u00E8dent des rosettes \u00E0 quatre p\u00E9tales en amande. Le d\u00E9cor du registre principal, bleu fonc\u00E9, ivoire et vert sur fond ocre, comportait un rang de demi-octogones \u00E9toil\u00E9s contenant une demi-rosette et des fleurs de lis, et de grands motifs, peut-\u00EAtre des m\u00E9daillons, contenus dans des losanges form\u00E9s par de gr\u00EAles rinceaux fleuris. Par ses caract\u00E9ristiques techniques, elle appartient au groupe des \u00AB soieries d\u2019Antino\u00E9 \u00BB, avec lesquelles elle partage aussi sa gamme color\u00E9e et son r\u00E9pertoire d\u00E9coratif. Le fond ocre rappelle les exemplaires d\u00E9couverts en 1897 (inv. MT 40316 et MT 26812.16) et en 1898 dans les tombes B 158 (inv. MT 26812.12) ou B 218 (inv. MT 26812.15), par exemple. Les rinceaux fleuris et les fleurs de lis ornent aussi les parements du manteau du \u00AB haut dignitaire \u00BB Achille (inv. MT 26812.1). L\u2019homog\u00E9n\u00E9it\u00E9 du groupe ne fait aucun doute, et c\u2019est \u00E0 des ateliers de la ville, actifs entre le milieu du Ve si\u00E8cle et les premi\u00E8res d\u00E9cennies du VIIe si\u00E8cle qu\u2019il convient d\u2019attribuer cette production. Elle trouve d\u2019ailleurs des \u00E9chos dans les productions plus populaires, en tapisserie de laine. Un coussin fun\u00E9raire, expos\u00E9 dans la dix-huiti\u00E8me vitrine (Paris, mus\u00E9e du Louvre, inv. E 29325 et E 29326), reproduit exactement l\u2019assemblage de rosettes \u00E0 quatre p\u00E9tales ocre sur fond vert du registre inf\u00E9rieur de la manchette. De la tombe B 289 provenait aussi une \u00AB t\u00EAte de V\u00E9nus, marbre \u00BB, pr\u00E9sent\u00E9e dans la treizi\u00E8me vitrine. \nMaximilien Durand"@fr . . . . . . . "Fragments de manchettes de soie"@fr . . . "62537" . . . "La soierie est aujourd\u2019hui tr\u00E8s ruin\u00E9e, et son d\u00E9cor est malheureusement peu lisible. Pourtant, les restes fantomatiques du d\u00E9cor permettent de reconna\u00EEtre sans aucun doute la \u00AB manchette de soie \u00BB extraite de la tombe B 289. \u00C0 l\u2019instar des autres soieries utilis\u00E9es comme \u00AB manchettes \u00BB (inv. MT 26812.18, MT 26812.12, MT 26812.15 et MT 26812.6), elle pr\u00E9sentait un champ central, encadr\u00E9 par deux bordures festonn\u00E9es, \u00E0 pendentifs fleuronn\u00E9s. Seule celle de la partie inf\u00E9rieure subsiste. Elle est suivie d\u2019une bande verte, sur laquelle se succ\u00E8dent des rosettes \u00E0 quatre p\u00E9tales en amande. Le d\u00E9cor du registre principal, bleu fonc\u00E9, ivoire et vert sur fond ocre, comportait un rang de demi-octogones \u00E9toil\u00E9s contenant une demi-rosette et des fleurs de lis, et de grands motifs, peut-\u00EAtre des m\u00E9daillons, contenus dans des losanges form\u00E9s par de gr\u00EAles rinceaux fleuris. Par ses caract\u00E9ristiques techniques, elle appartient au groupe des \u00AB soieries d\u2019Antino\u00E9 \u00BB, avec lesquelles elle partage aussi sa gamme color\u00E9e et son r\u00E9pertoire d\u00E9coratif. Le fond ocre rappelle les exemplaires d\u00E9couverts en 1897 (inv. MT 40316 et MT 26812.16) et en 1898 dans les tombes B 158 (inv. MT 26812.12) ou B 218 (inv. MT 26812.15), par exemple. Les rinceaux fleuris et les fleurs de lis ornent aussi les parements du manteau du \u00AB haut dignitaire \u00BB Achille (inv. MT 26812.1). L\u2019homog\u00E9n\u00E9it\u00E9 du groupe ne fait aucun doute, et c\u2019est \u00E0 des ateliers de la ville, actifs entre le milieu du Ve si\u00E8cle et les premi\u00E8res d\u00E9cennies du VIIe si\u00E8cle qu\u2019il convient d\u2019attribuer cette production. Elle trouve d\u2019ailleurs des \u00E9chos dans les productions plus populaires, en tapisserie de laine. Un coussin fun\u00E9raire, expos\u00E9 dans la dix-huiti\u00E8me vitrine (Paris, mus\u00E9e du Louvre, inv. E 29325 et E 29326), reproduit exactement l\u2019assemblage de rosettes \u00E0 quatre p\u00E9tales ocre sur fond vert du registre inf\u00E9rieur de la manchette. De la tombe B 289 provenait aussi une \u00AB t\u00EAte de V\u00E9nus, marbre \u00BB, pr\u00E9sent\u00E9e dans la treizi\u00E8me vitrine. \nMaximilien Durand"@fr . . "Fragments de manchettes de soie"@fr . .