"0.98320001363754272461"^^ . . . . . "0.98420000076293945312"^^ . . . . "6078" . . "0.93940001726150512695"^^ . "Laize \u00E0 d\u00E9cor de branche fleurie et de fruits"@fr . . . . . "La laize a \u00E9t\u00E9 tiss\u00E9e sur une cha\u00EEne en organsin de soie (deux bouts, torsion S, 54 fils doubles par centim\u00E8tre) cr\u00E8me, au moyen de trames de soie cr\u00E8me (assembl\u00E9 sans torsion appr\u00E9ciable de deux ou trois bouts) pour le fond, premier coup, et de soie polychrome (assembl\u00E9 de deux ou trois bouts, faible torsion S ou sans torsion appr\u00E9ciable) pour les lats de broch\u00E9, par un coup de chaque lat de broch\u00E9 selon le d\u00E9cor (20 pass\u00E9es par centim\u00E8tre). La d\u00E9coupure, en hauteur, est de quatre fils, et d'une pass\u00E9e en largeur. Le taffetas du fond est form\u00E9 par tous les fils et par tous les coups de la trame de fond, tandis que les trames\u00A0broch\u00E9es sont latt\u00E9es entre tous les coups de fond et li\u00E9es en serg\u00E9 de 3 lie 1 par le cinqui\u00E8me des fils et reposant sur le taffetas form\u00E9 par tous les fils et tous les coups de la trame de fond.\nLe rapport de dessin, haut de presque cinquante-trois centim\u00E8tres, est large de cinquante-trois centim\u00E8tres et demi, soit deux chemins \u00E0 pointe. Le d\u00E9cor pr\u00E9sente donc une composition sym\u00E9trique, selon un axe vertical, qui r\u00E9p\u00E8te en hauteur le m\u00EAme groupe invers\u00E9 de branches fleuries et de fruits. Le motif r\u00E9unit un gros melon que sa maturit\u00E9 a fait \u00E9clater, des grappes de raisin et des p\u00EAches. Des branches supportent \u00E0 la fois des grappes de raisin et des fleurs bleues en\u00A0cloches. Un effet de points rentr\u00E9s, ou \u00AB bercl\u00E9 \u00BB, donne du volume aux fruits et accentue le naturalisme de la composition.\nLe tissage en taffetas broch\u00E9 \u00E0 liage repris et les lisi\u00E8res de la laize (six cordelines en cordonnet de soie retors S de deux bouts cr\u00E8me, simple ou double, puis tissage en taffetas \u00E0 fils multiples sur six millim\u00E8tres), ainsi que les couleurs employ\u00E9es pour les trames broch\u00E9es (brun fonc\u00E9,\u00A0plusieurs tons de vert, plusieurs tons de rouge et de rose, plusieurs tons de jaune et plusieurs tons de bleu) et la composition, qui associe de mani\u00E8re fantaisiste des \u00E9l\u00E9ments trait\u00E9s avec beaucoup de naturalisme, tout comme l'usage des points rentr\u00E9s sont caract\u00E9ristiques de la production fran\u00E7aise, et plus particuli\u00E8rement lyonnaise, des ann\u00E9es 1735-1740. La Fondation Abegg, \u00E0 Riggisberg, conserve une laize tr\u00E8s comparable (inv. Nr. 5041), tant du point de vue technique que stylistique. Le Deutsches Textilmuseum de Krefeld conserve \u00E9galement un taffetas broch\u00E9 \u00E0 liage repris, sur fond cr\u00E8me, incluant des fil\u00E9s m\u00E9talliques dor\u00E9s (inv. Nr. 14129), produit \u00E0 Lyon vers 1735-1740, qui associe des fleurs et des bottes de radis, tandis que la collection Richelieu, \u00E0 la Biblioth\u00E8que nationale de France, Cabinet des Estampes, contient un \u00E9chantillon comparable intitul\u00E9 \u00AB Gros de Tours blanc nouveau garnie (sic) de paquets de Celery renou\u00E9s avec du Ruban que la Reine porte au printemps 1736 \u00BB (Lh 45 fol. 40, n\u00B0 183). Les associations de fleurs, au naturel ou fantaisistes, et de fruits ou l\u00E9gumes \u00E9taient particuli\u00E8rement en vogue dans le deuxi\u00E8me quart du XVIIIe si\u00E8cle, comme en t\u00E9moigne aussi la laize du mus\u00E9e des Tissus.\nMaximilien Durand"@fr . . . . . . "Laize \u00E0 d\u00E9cor de branche fleurie et de fruits"@fr . . . . . . . . . "La laize a \u00E9t\u00E9 tiss\u00E9e sur une cha\u00EEne en organsin de soie (deux bouts, torsion S, 54 fils doubles par centim\u00E8tre) cr\u00E8me, au moyen de trames de soie cr\u00E8me (assembl\u00E9 sans torsion appr\u00E9ciable de deux ou trois bouts) pour le fond, premier coup, et de soie polychrome (assembl\u00E9 de deux ou trois bouts, faible torsion S ou sans torsion appr\u00E9ciable) pour les lats de broch\u00E9, par un coup de chaque lat de broch\u00E9 selon le d\u00E9cor (20 pass\u00E9es par centim\u00E8tre). La d\u00E9coupure, en hauteur, est de quatre fils, et d'une pass\u00E9e en largeur. Le taffetas du fond est form\u00E9 par tous les fils et par tous les coups de la trame de fond, tandis que les trames\u00A0broch\u00E9es sont latt\u00E9es entre tous les coups de fond et li\u00E9es en serg\u00E9 de 3 lie 1 par le cinqui\u00E8me des fils et reposant sur le taffetas form\u00E9 par tous les fils et tous les coups de la trame de fond.\nLe rapport de dessin, haut de presque cinquante-trois centim\u00E8tres, est large de cinquante-trois centim\u00E8tres et demi, soit deux chemins \u00E0 pointe. Le d\u00E9cor pr\u00E9sente donc une composition sym\u00E9trique, selon un axe vertical, qui r\u00E9p\u00E8te en hauteur le m\u00EAme groupe invers\u00E9 de branches fleuries et de fruits. Le motif r\u00E9unit un gros melon que sa maturit\u00E9 a fait \u00E9clater, des grappes de raisin et des p\u00EAches. Des branches supportent \u00E0 la fois des grappes de raisin et des fleurs bleues en\u00A0cloches. Un effet de points rentr\u00E9s, ou \u00AB bercl\u00E9 \u00BB, donne du volume aux fruits et accentue le naturalisme de la composition.\nLe tissage en taffetas broch\u00E9 \u00E0 liage repris et les lisi\u00E8res de la laize (six cordelines en cordonnet de soie retors S de deux bouts cr\u00E8me, simple ou double, puis tissage en taffetas \u00E0 fils multiples sur six millim\u00E8tres), ainsi que les couleurs employ\u00E9es pour les trames broch\u00E9es (brun fonc\u00E9,\u00A0plusieurs tons de vert, plusieurs tons de rouge et de rose, plusieurs tons de jaune et plusieurs tons de bleu) et la composition, qui associe de mani\u00E8re fantaisiste des \u00E9l\u00E9ments trait\u00E9s avec beaucoup de naturalisme, tout comme l'usage des points rentr\u00E9s sont caract\u00E9ristiques de la production fran\u00E7aise, et plus particuli\u00E8rement lyonnaise, des ann\u00E9es 1735-1740. La Fondation Abegg, \u00E0 Riggisberg, conserve une laize tr\u00E8s comparable (inv. Nr. 5041), tant du point de vue technique que stylistique. Le Deutsches Textilmuseum de Krefeld conserve \u00E9galement un taffetas broch\u00E9 \u00E0 liage repris, sur fond cr\u00E8me, incluant des fil\u00E9s m\u00E9talliques dor\u00E9s (inv. Nr. 14129), produit \u00E0 Lyon vers 1735-1740, qui associe des fleurs et des bottes de radis, tandis que la collection Richelieu, \u00E0 la Biblioth\u00E8que nationale de France, Cabinet des Estampes, contient un \u00E9chantillon comparable intitul\u00E9 \u00AB Gros de Tours blanc nouveau garnie (sic) de paquets de Celery renou\u00E9s avec du Ruban que la Reine porte au printemps 1736 \u00BB (Lh 45 fol. 40, n\u00B0 183). Les associations de fleurs, au naturel ou fantaisistes, et de fruits ou l\u00E9gumes \u00E9taient particuli\u00E8rement en vogue dans le deuxi\u00E8me quart du XVIIIe si\u00E8cle, comme en t\u00E9moigne aussi la laize du mus\u00E9e des Tissus.\nMaximilien Durand"@fr . . "0.79430001974105834961"^^ . . . .