"Fragment de soierie"@fr . . . "62514" . . . "Albert Gayet, dans le Catalogue des objets recueillis \u00E0 Antino\u00E9 pendant les fouilles de 1898\u00A0indique que cette soierie constituait une \u00AB manchette couliss\u00E9e, soie gris-jaune, dessin losanges, d\u00E9crits par des cha\u00EEnages d'amandes vertes ; marguerites et pois broch\u00E9s de marguerites inscrites. \u00BB C'est la seule fois qu'il qualifie ainsi une soierie. Dans le Catalogue, il r\u00E9serve l'adjectif \u00AB couliss\u00E9 \u00BB aux cols et aux revers des manteaux d'hommes garnis de cordelettes appliqu\u00E9es recouvertes d'une toile fine en laine et bord\u00E9es de parements. Sur les fragments de soierie de Lyon (inv. MT 26812.32 et MT 40313.1 ainsi que MT 40313.2), il ne reste rien de ce dispositif qui aurait orn\u00E9 une manche. Seule une couture subsiste.\nLe d\u00E9cor est aujourd'hui difficile \u00E0 lire parfaitement, puisqu'on ne distingue plus le lat cr\u00E8me du lat ocre. Le lat bleu-vert dessine, sur le fond qui para\u00EEt monochrome, un r\u00E9seau losang\u00E9 form\u00E9 par des pastilles ovo\u00EFdes. Aux intersections des mailles prennent place des rosettes \u00E0 quatre ou huit p\u00E9tales. Dans les losanges s'inscrivent des m\u00E9daillons, contenant une rosette \u00E0 quatre p\u00E9tales, ou une grosse fleur, \u00E9galement \u00E0 quatre p\u00E9tales, entour\u00E9s d'un cerne rayonnant.\nPar la proportion de ses cha\u00EEnes et la gamme des couleurs utilis\u00E9es, bleu-vert, cr\u00E8me et ocre, le samit se rattache au groupe des \u00AB soieries d'Antino\u00E9 \u00BB attribuable aux ateliers de la ville entre le milieu du\u00A0Ve si\u00E8cle et le d\u00E9but du VIIe si\u00E8cle. Cependant, la couleur brun-rouge de la cha\u00EEne, le liage en Z du serg\u00E9, le nombre des pass\u00E9es inf\u00E9rieur \u00E0 la moyenne g\u00E9n\u00E9ralement observ\u00E9e, les irr\u00E9gularit\u00E9s dans le traitement du rapport de dessin et l'absence d'erreur de tissage engendr\u00E9e par un travail \u00E0 contretemps du tisserand et du tireur semblent r\u00E9v\u00E9ler une production issue d'autres ateliers m\u00E9diterran\u00E9ens que ceux habituellement repr\u00E9sent\u00E9s dans le mat\u00E9riel antino\u00EFte.\nMaximilien Durand"@fr . . . . . . "0.43489998579025268555"^^ . . . . . . "Albert Gayet, dans le Catalogue des objets recueillis \u00E0 Antino\u00E9 pendant les fouilles de 1898\u00A0indique que cette soierie constituait une \u00AB manchette couliss\u00E9e, soie gris-jaune, dessin losanges, d\u00E9crits par des cha\u00EEnages d'amandes vertes ; marguerites et pois broch\u00E9s de marguerites inscrites. \u00BB C'est la seule fois qu'il qualifie ainsi une soierie. Dans le Catalogue, il r\u00E9serve l'adjectif \u00AB couliss\u00E9 \u00BB aux cols et aux revers des manteaux d'hommes garnis de cordelettes appliqu\u00E9es recouvertes d'une toile fine en laine et bord\u00E9es de parements. Sur les fragments de soierie de Lyon (inv. MT 26812.32 et MT 40313.1 ainsi que MT 40313.2), il ne reste rien de ce dispositif qui aurait orn\u00E9 une manche. Seule une couture subsiste.\nLe d\u00E9cor est aujourd'hui difficile \u00E0 lire parfaitement, puisqu'on ne distingue plus le lat cr\u00E8me du lat ocre. Le lat bleu-vert dessine, sur le fond qui para\u00EEt monochrome, un r\u00E9seau losang\u00E9 form\u00E9 par des pastilles ovo\u00EFdes. Aux intersections des mailles prennent place des rosettes \u00E0 quatre ou huit p\u00E9tales. Dans les losanges s'inscrivent des m\u00E9daillons, contenant une rosette \u00E0 quatre p\u00E9tales, ou une grosse fleur, \u00E9galement \u00E0 quatre p\u00E9tales, entour\u00E9s d'un cerne rayonnant.\nPar la proportion de ses cha\u00EEnes et la gamme des couleurs utilis\u00E9es, bleu-vert, cr\u00E8me et ocre, le samit se rattache au groupe des \u00AB soieries d'Antino\u00E9 \u00BB attribuable aux ateliers de la ville entre le milieu du\u00A0Ve si\u00E8cle et le d\u00E9but du VIIe si\u00E8cle. Cependant, la couleur brun-rouge de la cha\u00EEne, le liage en Z du serg\u00E9, le nombre des pass\u00E9es inf\u00E9rieur \u00E0 la moyenne g\u00E9n\u00E9ralement observ\u00E9e, les irr\u00E9gularit\u00E9s dans le traitement du rapport de dessin et l'absence d'erreur de tissage engendr\u00E9e par un travail \u00E0 contretemps du tisserand et du tireur semblent r\u00E9v\u00E9ler une production issue d'autres ateliers m\u00E9diterran\u00E9ens que ceux habituellement repr\u00E9sent\u00E9s dans le mat\u00E9riel antino\u00EFte.\nMaximilien Durand"@fr . "0.7251999974250793457"^^ . "Fragment de soierie"@fr . . . .