. . . "L'art islamique a d\u00E9j\u00E0 \u00E9t\u00E9 mentionn\u00E9 comme source d'inspiration de cette tapisserie. Les ornements influenc\u00E9s par les arts de l'Islam se retrouvent essentiellement sur la bordure au niveau des \u00E9toiles et des entrelacs. La tapisserie \u00E0 l'\u00E9l\u00E9phant est \u00E9galement proche de la tenture des Indes tiss\u00E9e \u00E0 la manufacture des Gobelins au d\u00E9but du XVIIIe si\u00E8cle et dont le mus\u00E9e du Louvre conserve la pi\u00E8ce intitul\u00E9e \"le cheval isabelle\", dans laquelle un \u00E9l\u00E9phant est aussi \u00E0 l'honneur. Quant \u00E0 la composition g\u00E9n\u00E9rale, elle rappelle celle de la tenture des Maisons Royales, \u00E9galement tiss\u00E9e \u00E0 la manufacture des Gobelins. La tapisserie remarqu\u00E9e par Th\u00E9ophile Gautier lors de l'Exposition des produits de l'industrie de 1844, contribua, comme la plupart des \u0153uvres de Couder, au renouvellement du style dans les Arts d\u00E9coratifs et en particulier dans les arts textiles en introduisant l'exotisme."@fr . "Cette tapisserie est un t\u00E9moignage de la virtuosit\u00E9 des ateliers de tapisserie qui l'ont r\u00E9alis\u00E9e. Elle a \u00E9t\u00E9 tiss\u00E9e \u00E0 Aubusson dans les ateliers d'Alexis Sallandrouze. Ce dernier avait fond\u00E9 une manufacture de tapis en 1838. Il poss\u00E9dait \u00E9galement un \u00E9tablissement \u00E0 Paris et faisait son chiffre d'affaire gr\u00E2ce \u00E0 des tapis dessin\u00E9s par ses coll\u00E8gues. Il obtint une m\u00E9daille de bronze \u00E0 l'Exposition des produits de l'industrie de 1839 ainsi que d'autres distinctions lors des expositions suivantes. Jean-Baptiste-Am\u00E9d\u00E9e Couder (1797-1864) dirigeait un vaste \u00E9tablissement de dessin industriel et collabora avec la manufacture de Sallandrouze \u00E0 plusieurs reprises. Il pourrait avoir donn\u00E9 le mod\u00E8le de la tapisserie \u00E0 l'\u00E9l\u00E9phant. Couder \u00E9tait d'ailleurs fascin\u00E9 par les arts islamiques notamment par les tapis et les miniatures perses ; parmi les oeuvres de ce dessinateur, on compte le ch\u00E2le Nou-Rouz et le tapis de la for\u00EAt vierge, tous deux marqu\u00E9s du sceau de l'exotisme."@fr . . "Tapisserie : sc\u00E8ne all\u00E9gorique"@fr . . . "Tapisserie : sc\u00E8ne all\u00E9gorique"@fr . . "Tapis ras de la manufacture royale d'Aubusson. Laine, soie et fils m\u00E9talliques."@fr . . . . . "Cette tapisserie mettant en sc\u00E8ne un \u00E9l\u00E9phant dans un paysage exotique est l'oeuvre d'une fabrique de tapis d'Aubusson fond\u00E9e par Alexis Sallandrouze, cousin du plus c\u00E9l\u00E8bre Charles-Jean Sallandrouze de Lamornaix (1808-1867). Le dessin attribu\u00E9 \u00E0 Jean-Baptiste-Am\u00E9d\u00E9e Couder (1797-1864) puise dans diff\u00E9rentes sources. Ainsi cette oeuvre contribua au renouvellement des Arts d\u00E9coratifs en introduisant l'exotisme."@fr . . . . "Un paysage luxuriant est repr\u00E9sent\u00E9 entre des colonnes torsad\u00E9es jumel\u00E9es soutenant un arc en accolade. L'encadrement ornemental est tr\u00E8s riche, compos\u00E9 d'un r\u00E9seau dense et complexe d'entrelacs qui rappelle le vocabulaire d\u00E9coratif de l'architecture islamique. De part et d'autre, en haut, deux niches abritent des vases fleuris d\u00E9voil\u00E9s par un store. Cette architecture s'ouvre sur le paysage lumineux o\u00F9 un \u00E9l\u00E9phant d'Asie passe entre un bananier et un palmier. L'\u00E9l\u00E9phant enti\u00E8rement par\u00E9 est \u00E9quip\u00E9 d'un palanquin dans lequel est allong\u00E9e une femme v\u00EAtue \u00E0 l'orientale et munie d'un \u00E9ventail de plumes. Un paon observe le pachyderme au milieu de cette v\u00E9g\u00E9tation luxuriante et un singe tente de se cacher dans la niche de gauche pour \u00E9chapper \u00E0 un ara. Animaux et v\u00E9g\u00E9taux sont autant de r\u00E9f\u00E9rences au continent asiatique. Cette tapisserie faisait peut \u00EAtre partie d'une tenture repr\u00E9sentant des visions diverses des continents."@fr . . . "Num\u00E9ro principal : OA 11775" . . "Cette tapisserie est un t\u00E9moignage de la virtuosit\u00E9 des ateliers de tapisserie qui l'ont r\u00E9alis\u00E9e. Elle a \u00E9t\u00E9 tiss\u00E9e \u00E0 Aubusson dans les ateliers d'Alexis Sallandrouze. Ce dernier avait fond\u00E9 une manufacture de tapis en 1838. Il poss\u00E9dait \u00E9galement un \u00E9tablissement \u00E0 Paris et faisait son chiffre d'affaire gr\u00E2ce \u00E0 des tapis dessin\u00E9s par ses coll\u00E8gues. Il obtint une m\u00E9daille de bronze \u00E0 l'Exposition des produits de l'industrie de 1839 ainsi que d'autres distinctions lors des expositions suivantes. Jean-Baptiste-Am\u00E9d\u00E9e Couder (1797-1864) dirigeait un vaste \u00E9tablissement de dessin industriel et collabora avec la manufacture de Sallandrouze \u00E0 plusieurs reprises. Il pourrait avoir donn\u00E9 le mod\u00E8le de la tapisserie \u00E0 l'\u00E9l\u00E9phant. Couder \u00E9tait d'ailleurs fascin\u00E9 par les arts islamiques notamment par les tapis et les miniatures perses ; parmi les oeuvres de ce dessinateur, on compte le ch\u00E2le Nou-Rouz et le tapis de la for\u00EAt vierge, tous deux marqu\u00E9s du sceau de l'exotisme."@fr . . "Cette tapisserie mettant en sc\u00E8ne un \u00E9l\u00E9phant dans un paysage exotique est l'oeuvre d'une fabrique de tapis d'Aubusson fond\u00E9e par Alexis Sallandrouze, cousin du plus c\u00E9l\u00E8bre Charles-Jean Sallandrouze de Lamornaix (1808-1867). Le dessin attribu\u00E9 \u00E0 Jean-Baptiste-Am\u00E9d\u00E9e Couder (1797-1864) puise dans diff\u00E9rentes sources. Ainsi cette oeuvre contribua au renouvellement des Arts d\u00E9coratifs en introduisant l'exotisme."@fr . "L'art islamique a d\u00E9j\u00E0 \u00E9t\u00E9 mentionn\u00E9 comme source d'inspiration de cette tapisserie. Les ornements influenc\u00E9s par les arts de l'Islam se retrouvent essentiellement sur la bordure au niveau des \u00E9toiles et des entrelacs. La tapisserie \u00E0 l'\u00E9l\u00E9phant est \u00E9galement proche de la tenture des Indes tiss\u00E9e \u00E0 la manufacture des Gobelins au d\u00E9but du XVIIIe si\u00E8cle et dont le mus\u00E9e du Louvre conserve la pi\u00E8ce intitul\u00E9e \"le cheval isabelle\", dans laquelle un \u00E9l\u00E9phant est aussi \u00E0 l'honneur. Quant \u00E0 la composition g\u00E9n\u00E9rale, elle rappelle celle de la tenture des Maisons Royales, \u00E9galement tiss\u00E9e \u00E0 la manufacture des Gobelins. La tapisserie remarqu\u00E9e par Th\u00E9ophile Gautier lors de l'Exposition des produits de l'industrie de 1844, contribua, comme la plupart des \u0153uvres de Couder, au renouvellement du style dans les Arts d\u00E9coratifs et en particulier dans les arts textiles en introduisant l'exotisme."@fr . . "Tapis ras de la manufacture royale d'Aubusson. Laine, soie et fils m\u00E9talliques."@fr . . "Un paysage luxuriant est repr\u00E9sent\u00E9 entre des colonnes torsad\u00E9es jumel\u00E9es soutenant un arc en accolade. L'encadrement ornemental est tr\u00E8s riche, compos\u00E9 d'un r\u00E9seau dense et complexe d'entrelacs qui rappelle le vocabulaire d\u00E9coratif de l'architecture islamique. De part et d'autre, en haut, deux niches abritent des vases fleuris d\u00E9voil\u00E9s par un store. Cette architecture s'ouvre sur le paysage lumineux o\u00F9 un \u00E9l\u00E9phant d'Asie passe entre un bananier et un palmier. L'\u00E9l\u00E9phant enti\u00E8rement par\u00E9 est \u00E9quip\u00E9 d'un palanquin dans lequel est allong\u00E9e une femme v\u00EAtue \u00E0 l'orientale et munie d'un \u00E9ventail de plumes. Un paon observe le pachyderme au milieu de cette v\u00E9g\u00E9tation luxuriante et un singe tente de se cacher dans la niche de gauche pour \u00E9chapper \u00E0 un ara. Animaux et v\u00E9g\u00E9taux sont autant de r\u00E9f\u00E9rences au continent asiatique. Cette tapisserie faisait peut \u00EAtre partie d'une tenture repr\u00E9sentant des visions diverses des continents."@fr . . .