. "Description / D\u00E9cor" . "Cette tapisserie est un t\u00E9moignage de la virtuosit\u00E9 des ateliers de tapisserie qui l'ont r\u00E9alis\u00E9e. Elle a \u00E9t\u00E9 tiss\u00E9e \u00E0 Aubusson dans les ateliers d'Alexis Sallandrouze. Ce dernier avait fond\u00E9 une manufacture de tapis en 1838. Il poss\u00E9dait \u00E9galement un \u00E9tablissement \u00E0 Paris et faisait son chiffre d'affaire gr\u00E2ce \u00E0 des tapis dessin\u00E9s par ses coll\u00E8gues. Il obtint une m\u00E9daille de bronze \u00E0 l'Exposition des produits de l'industrie de 1839 ainsi que d'autres distinctions lors des expositions suivantes. Jean-Baptiste-Am\u00E9d\u00E9e Couder (1797-1864) dirigeait un vaste \u00E9tablissement de dessin industriel et collabora avec la manufacture de Sallandrouze \u00E0 plusieurs reprises. Il pourrait avoir donn\u00E9 le mod\u00E8le de la tapisserie \u00E0 l'\u00E9l\u00E9phant. Couder \u00E9tait d'ailleurs fascin\u00E9 par les arts islamiques notamment par les tapis et les miniatures perses ; parmi les oeuvres de ce dessinateur, on compte le ch\u00E2le Nou-Rouz et le tapis de la for\u00EAt vierge, tous deux marqu\u00E9s du sceau de l'exotisme."@fr . .