. . . . . "0.59450000524520874023"^^ . . . "0.60430002212524414062"^^ . . . "0.4902000129222869873"^^ . . "69364" . . . . . . . "0.51910001039505004883"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "0.47510001063346862793"^^ . . . "Les deux importants fragments de chemise \u00E9taient identifi\u00E9s au mus\u00E9e des Tissus par l\u2019\u00E9tiquette manuscrite de l\u2019exposition de 1898 qui portait le num\u00E9ro de la tombe C 478. Ils composaient la partie inf\u00E9rieure gauche d\u2019une chemise d\u2019homme, et son devant droit. Le v\u00EAtement appartenait \u00E0 une typologie bien diff\u00E9rente des habituelles chemises en lin, orn\u00E9es de galons, qui habillaient les occupants des tombes B 281 (inv. MT 28520.123.1, MT 28520.123.2 et MT 49158), C 395 (inv. MT 24400.614), B 114 (inv. MT 2013.0.19), C 597 (inv. MT 2013.0.25), par exemple, ou qui rev\u00EAtent encore les d\u00E9pouilles du \u00AB chevalier byzantin \u00BB du mus\u00E9e des Confluences de Lyon (inv. 90002982) ou du \u00AB fonctionnaire \u00E0 la pourpre \u00BB du Palais des Beaux-Arts de Lille (inv. D.2011.0.2).\nTaill\u00E9e dans une toile tiss\u00E9e sur une cha\u00EEne en lin de torsion S avec des fils de trame en laine de torsion Z, elle \u00E9tait ouverte sur le devant et \u00E9vas\u00E9e sur les c\u00F4t\u00E9s par des pi\u00E8ces triangulaires. Elle comportait des manches, comme l\u2019indiquent les plis marqu\u00E9s qui sont conserv\u00E9s sur le grand devant droit du mus\u00E9e des Tissus. Les diff\u00E9rentes pi\u00E8ces ont \u00E9t\u00E9 mont\u00E9es apr\u00E8s avoir \u00E9t\u00E9 bord\u00E9es d\u2019un repli, dissimul\u00E9 dans l\u2019assemblage. Les bords du v\u00EAtement sont ourl\u00E9s d\u2019un repli tourn\u00E9 vers l\u2019int\u00E9rieur, \u00E0 l\u2019exception du grand revers droit qui utilise la lisi\u00E8re de la laize, ne n\u00E9cessitant pas de finition. Le repli longeant le grand revers gauche, en revanche, a \u00E9t\u00E9 maintenu au point de surjet, assez grossi\u00E8rement.\nUne toile l\u00E9g\u00E8re, en laine de forte torsion Z, a \u00E9t\u00E9 appliqu\u00E9e en doublure \u00E0 l\u2019int\u00E9rieur de la chemise. Elle est broch\u00E9e de fils doubles, en laine de torsion S, qui dessinent un semis de tr\u00E8fles \u00E0 quatre feuilles. De larges bandes, appliqu\u00E9es sur les bords du v\u00EAtement, et des bandes plus \u00E9troites, appliqu\u00E9es pour couvrir les coutures d\u2019assemblage, ont \u00E9t\u00E9 d\u00E9coup\u00E9es dans un samit fa\u00E7onn\u00E9 de soie, \u00E0 quatre lats, dont un latt\u00E9 et un autre interrompu. Le d\u00E9cor est difficilement lisible, mais il dessinait, sur un fond bleu fonc\u00E9, un r\u00E9seau de losanges form\u00E9 par des branches feuillues, enfermant des \u00E9toiles, des carr\u00E9s et des losanges verts, jaunes, ocre-rouge et blancs, comparable \u00E0 celui qui s\u2019\u00E9panouit sur les soieries bicolores (inv. MT 26812.33 et MT 26812.27). Il utilise cependant les tonalit\u00E9s des samits polychromes \u00E0 motifs influenc\u00E9s par l\u2019art sassanide. Des fragments de la m\u00EAme chemise, correspondant probablement \u00E0 un poignet garni de soie, sont conserv\u00E9s au mus\u00E9e du Louvre (inv. E 29379). Un autre grand morceau de toile de lin de torsion S et de laine de torsion Z issu de la tombe B 127 est \u00E9galement conserv\u00E9 au Louvre (inv. E 29381). Il est garni de bandes de soie, dont le mus\u00E9e des Tissus poss\u00E8de plusieurs fragments (inv. MT 26812.24). Il appartenait tr\u00E8s certainement \u00E0 une chemise de ce type, \u00E0 manches, ouverte sur le devant. Les parements de soierie appliqu\u00E9s sur ces v\u00EAtements indiquent qu\u2019ils ont \u00E9t\u00E9 r\u00E9alis\u00E9s entre le milieu du Ve si\u00E8cle et les premi\u00E8res d\u00E9cennies du VIIe si\u00E8cle. Les proc\u00E9d\u00E9s de coupe, d\u2019assemblage et de couture des chemises sont tout \u00E0 fait comparables \u00E0 ceux qui ont \u00E9t\u00E9 observ\u00E9s sur les manteaux en toile de laine cachemire, gratt\u00E9e apr\u00E8s tissage, de couleur carmin ou turquoise, majoritairement produits entre le VIe et le VIIe si\u00E8cle. \nMaximilien Durand"@fr . . . . . . . . "0.5921999812126159668"^^ . . . . . . "Fragments d'une chemise d'homme"@fr . . "0.56220000982284545898"^^ . . . "0.62319999933242797852"^^ . "0.47159999608993530273"^^ . "Fragments d'une chemise d'homme"@fr . . . . . "0.41679999232292175293"^^ . . . . . . "Les deux importants fragments de chemise \u00E9taient identifi\u00E9s au mus\u00E9e des Tissus par l\u2019\u00E9tiquette manuscrite de l\u2019exposition de 1898 qui portait le num\u00E9ro de la tombe C 478. Ils composaient la partie inf\u00E9rieure gauche d\u2019une chemise d\u2019homme, et son devant droit. Le v\u00EAtement appartenait \u00E0 une typologie bien diff\u00E9rente des habituelles chemises en lin, orn\u00E9es de galons, qui habillaient les occupants des tombes B 281 (inv. MT 28520.123.1, MT 28520.123.2 et MT 49158), C 395 (inv. MT 24400.614), B 114 (inv. MT 2013.0.19), C 597 (inv. MT 2013.0.25), par exemple, ou qui rev\u00EAtent encore les d\u00E9pouilles du \u00AB chevalier byzantin \u00BB du mus\u00E9e des Confluences de Lyon (inv. 90002982) ou du \u00AB fonctionnaire \u00E0 la pourpre \u00BB du Palais des Beaux-Arts de Lille (inv. D.2011.0.2).\nTaill\u00E9e dans une toile tiss\u00E9e sur une cha\u00EEne en lin de torsion S avec des fils de trame en laine de torsion Z, elle \u00E9tait ouverte sur le devant et \u00E9vas\u00E9e sur les c\u00F4t\u00E9s par des pi\u00E8ces triangulaires. Elle comportait des manches, comme l\u2019indiquent les plis marqu\u00E9s qui sont conserv\u00E9s sur le grand devant droit du mus\u00E9e des Tissus. Les diff\u00E9rentes pi\u00E8ces ont \u00E9t\u00E9 mont\u00E9es apr\u00E8s avoir \u00E9t\u00E9 bord\u00E9es d\u2019un repli, dissimul\u00E9 dans l\u2019assemblage. Les bords du v\u00EAtement sont ourl\u00E9s d\u2019un repli tourn\u00E9 vers l\u2019int\u00E9rieur, \u00E0 l\u2019exception du grand revers droit qui utilise la lisi\u00E8re de la laize, ne n\u00E9cessitant pas de finition. Le repli longeant le grand revers gauche, en revanche, a \u00E9t\u00E9 maintenu au point de surjet, assez grossi\u00E8rement.\nUne toile l\u00E9g\u00E8re, en laine de forte torsion Z, a \u00E9t\u00E9 appliqu\u00E9e en doublure \u00E0 l\u2019int\u00E9rieur de la chemise. Elle est broch\u00E9e de fils doubles, en laine de torsion S, qui dessinent un semis de tr\u00E8fles \u00E0 quatre feuilles. De larges bandes, appliqu\u00E9es sur les bords du v\u00EAtement, et des bandes plus \u00E9troites, appliqu\u00E9es pour couvrir les coutures d\u2019assemblage, ont \u00E9t\u00E9 d\u00E9coup\u00E9es dans un samit fa\u00E7onn\u00E9 de soie, \u00E0 quatre lats, dont un latt\u00E9 et un autre interrompu. Le d\u00E9cor est difficilement lisible, mais il dessinait, sur un fond bleu fonc\u00E9, un r\u00E9seau de losanges form\u00E9 par des branches feuillues, enfermant des \u00E9toiles, des carr\u00E9s et des losanges verts, jaunes, ocre-rouge et blancs, comparable \u00E0 celui qui s\u2019\u00E9panouit sur les soieries bicolores (inv. MT 26812.33 et MT 26812.27). Il utilise cependant les tonalit\u00E9s des samits polychromes \u00E0 motifs influenc\u00E9s par l\u2019art sassanide. Des fragments de la m\u00EAme chemise, correspondant probablement \u00E0 un poignet garni de soie, sont conserv\u00E9s au mus\u00E9e du Louvre (inv. E 29379). Un autre grand morceau de toile de lin de torsion S et de laine de torsion Z issu de la tombe B 127 est \u00E9galement conserv\u00E9 au Louvre (inv. E 29381). Il est garni de bandes de soie, dont le mus\u00E9e des Tissus poss\u00E8de plusieurs fragments (inv. MT 26812.24). Il appartenait tr\u00E8s certainement \u00E0 une chemise de ce type, \u00E0 manches, ouverte sur le devant. Les parements de soierie appliqu\u00E9s sur ces v\u00EAtements indiquent qu\u2019ils ont \u00E9t\u00E9 r\u00E9alis\u00E9s entre le milieu du Ve si\u00E8cle et les premi\u00E8res d\u00E9cennies du VIIe si\u00E8cle. Les proc\u00E9d\u00E9s de coupe, d\u2019assemblage et de couture des chemises sont tout \u00E0 fait comparables \u00E0 ceux qui ont \u00E9t\u00E9 observ\u00E9s sur les manteaux en toile de laine cachemire, gratt\u00E9e apr\u00E8s tissage, de couleur carmin ou turquoise, majoritairement produits entre le VIe et le VIIe si\u00E8cle. \nMaximilien Durand"@fr . .