"2021-02-10T00:00:00"^^ . "En 1851, \u00E0 l'Exposition universelle de Londres, la maison Caquet-Vauzelle, Raime et C\u00F4te, \u00E9tablie au 6, grand rue des Feuillants, recevait une m\u00E9daille de bronze. \u00C0 Paris, en 1855, elle exposait des \u00AB tissus de soie broch\u00E9s \u00E0 disposition et m\u00E9lang\u00E9s de velours, des articles tr\u00E8s riches de haute nouveaut\u00E9 \u00BB qui lui valurent une m\u00E9daille d'honneur pour sa \u00AB sup\u00E9riorit\u00E9 de fabrication et de go\u00FBt dans cette sp\u00E9cialit\u00E9. \u00BB \u00C0 Londres, en 1862, la maison recevait une Prize Medal et Victor Caquet-Vauzelle \u00E9tait d\u00E9cor\u00E9 de la croix de la L\u00E9gion d'honneur. C'est le 5 octobre 1865, qu'Am\u00E9d\u00E9e Monterrad, membre de la Chambre de Commerce de Lyon, Victor Caquet-Vauzelle et Henri C\u00F4te faisaient don pour la premi\u00E8re fois au mus\u00E9e d'Art et d'Industrie de pi\u00E8ces de leur production. Pour l'occasion, ils s\u00E9lectionn\u00E8rent vingt-neuf \u00E9chantillons imprim\u00E9es sur cha\u00EEne, \u00AB choisis parmi les meilleurs dessins produits par leur maison de fabrique \u00BB, dix-huit en poult de soie, onze en moire antique (inv. MT 14552 \u00E0 MT 14580). La laize, en taffetas ciel imprim\u00E9 sur cha\u00EEne, pr\u00E9sente un sem\u00E9 de plumes bleues, violettes, vertes et gris-beige. L\u2019impression cha\u00EEne, qui imit\u00E9 ici l\u2019effet flout\u00E9 du \u00AB chin\u00E9 \u00E0 la branche \u00BB en vogue sous le r\u00E8gne de Louis XVI, accentue l\u2019effet duveteux des plumes et l\u2019impression de l\u00E9g\u00E8ret\u00E9 du d\u00E9cor, destin\u00E9 \u00E0 l\u2019habillement. C\u2019est en mouvement, anim\u00E9e par les ondulations d\u2019une jupe, qu\u2019il faut imaginer ce taffetas imprim\u00E9. Dans la seconde moiti\u00E9 du XIXe si\u00E8cle, les fabricants de haute nouveaut\u00E9 rivalisaient d\u2019inventivit\u00E9 dans le dessin pour r\u00E9pondre \u00E0 la demande des \u00E9l\u00E9gantes, qui affectionnaient, pour les robes de bal ou de soir, les montants, les volants\u00A0ou les guirlandes fleuris, et, pour l\u2019apr\u00E8s-midi, les motifs plus subtils, jonch\u00E9es de fleurs coup\u00E9es, sem\u00E9s de p\u00E9tales ou de plumes, par exemple. En 1868, la maison Caquet-Vauzelle et C\u00F4te donne au mus\u00E9e de nouveaux \u00E9chantillons de soieries imprim\u00E9es sur cha\u00EEne ayant figur\u00E9 \u00E0 l'Exposition universelle de 1867, o\u00F9 elle est gratifi\u00E9e d'une m\u00E9daille d'argent (inv. MT 20676 \u00E0 MT 20699). En 1873, elle est r\u00E9compens\u00E9e \u00E0 Vienne d'une m\u00E9daille de progr\u00E8s. Depuis 1877, elle est connue sous la raison commerciale Duc\u00F4t\u00E9, Caquet-Vauzelle et C\u00F4te. \u00C0 Paris, en 1878, elle re\u00E7oit une m\u00E9daille d'or, \u00E0 Anvers, en 1885, un dipl\u00F4me d'honneur, et \u00E0 Paris, en 1889, un grand prix, \u00E0 la suite duquel elle conc\u00E8dera de nouvelles \u00E9toffes au mus\u00E9e (inv. MT 24926 \u00E0 MT 24936).\nMaximilien Durand"@fr . . .