"La collection Haute Couture intitul\u00E9e Hymne \u00E0 la soie a \u00E9t\u00E9 cr\u00E9\u00E9e pour l'automne 1994-1995 par Olivier Lapidus, directeur artistique de la maison Ted Lapidus. N\u00E9 en 1958 \u00E0 Neuilly-sur-Seine, fils de Ted Lapidus (1929-2008) et de V\u00E9ronique Zuber (n\u00E9e en 1936 ; Miss Paris 1954 et Miss France 1955, actrice entre 1955 et 1959, mannequin), Olivier Lapidus, pass\u00E9 par hypokh\u00E2gne, est dipl\u00F4m\u00E9 des \u00C9coles de la Chambre syndicale de la Couture parisienne en 1983. Apr\u00E8s avoir \u00E9t\u00E9 directeur artistique de Balmain Homme de 1985 \u00E0 1986, il\u00A0s'installe\u00A0au Japon et\u00A0d\u00E9veloppe sa propre\u00A0marque, sous le nom d'Olivier Montagut,\u00A0dessinant des collections qui seront diffus\u00E9es dans\u00A0trois cent cinquante\u00A0magasins du groupe Miki. \n De retour en France, il s'installe au d\u00E9but de l'ann\u00E9e 1898 sous son propre nom dans les anciens ateliers de Balenciaga, au 10, avenue George V, avant de devenir, la m\u00EAme ann\u00E9e, directeur artistique de la maison Ted Lapidus, au moment du rachat de l'entreprise de son p\u00E8re par Franz Braha, P. D. G. du groupe Paris-Eco. Il pr\u00E9sente sa premi\u00E8re collection Haute Couture en juillet 1989, s\u2019orientant d\u2019abord vers des th\u00E9matiques fran\u00E7aises : Jardin \u00E0 la fran\u00E7aise, Saint-Germain-des-Pr\u00E9s, puis, \u00E0 partir de 1994, se positionne sur le th\u00E8me Couture/High-Tech qu\u2019il assume parfaitement d\u00E9clarant : \u00AB les artisans peuvent participer \u00E0 l\u2019\u00E9volution des arts et des techniques, la couture peut aussi \u00EAtre un laboratoire. \u00BB Les collections qui se succ\u00E8dent sont l'occasion de d\u00E9montrer\u00A0le possible mariage entre l'artisanat d'art et l'innovation\u00A0(automne-hiver 1994-1995 : Hymne \u00E0 la soie ; automne-hiver 1995-1996 : Hommage \u00E0 l'art des ic\u00F4nes ; automne-hiver 1996-1997 : Pass\u00E9 pr\u00E9sent futur ;\u00A0\u00E9t\u00E9 1997 : Fibres de fruits et l\u00E9gumes ; automne-hiver 1998-1999 : Parfums ; \u00E9t\u00E9 2000 : \u00C9lectroniquement...)\u00A0\u00A0En 2000, il retourne en Asie, \u00E0 P\u00E9kin plus pr\u00E9cis\u00E9ment, d\u2019o\u00F9 il revient en 2003. Il est notamment choisi par Air China pour cr\u00E9er les nouveaux uniformes de la compagnie. De retour en France il se lance alors jusqu\u2019en 2009 dans de nouvelles aventures en dessinant des collections pour diff\u00E9rentes marques, notamment\u00A0Rockedition en 2010, et surtout Lapidus Vintage, une ligne capsule inspir\u00E9e par les fascinantes archives des ann\u00E9es Beatles de son p\u00E8re. \n En 2011 la nouvelle boutique phare de Maria Luisa au Printemps int\u00E8gre en avant-premi\u00E8re les collections\u00A0Lapidus Vintage\u00A0ainsi que Rockedition. Lapidus Vintage est distribu\u00E9e \u00E9galement \u00E0 l\u2019\u00E9tranger notamment aux \u00C9tats-Unis, au Japon, au Liban, en Belgique, \u00E0 Moscou et dans bien d'autres lieux de vente strat\u00E9giques.\n Sans pour autant d\u00E9laisser le monde de la couture qui l\u2019a vu na\u00EEtre, il se consacre au design et a notamment dessin\u00E9 des lunettes Slack pour E; B. Meyrowitz, une ligne de meubles \u00E9dit\u00E9e par D'Argentat ou encore des gants de conduite sur-mesure pour Lexus. En 2013 il assure la conception exclusive du d\u00E9cor et du mobilier de l\u2019H\u00F4tel F\u00E9licien \u00E0 Paris.\u00A0\nLa collection Hymne \u00E0 la soie\u00A0a \u00E9t\u00E9 r\u00E9alis\u00E9e \u00E0 partir d'\u00E9toffes fournies exclusivement par les industriels de Lyon ou de sa r\u00E9gion : Abraham, Bianchini-F\u00E9rier, Brochier Soieries (Division Ratti), Bucol, Soieries Roger Cheval, Broderies Deschamps, Julien Faure, Soieries Guillaud, Hurel, Malhia, Tissages Perrin, Setb/Pernet Velours, Sfate et Combier, Tassinari et Chatel, Verel de Belval et V\u00E9ron ; d'autres entreprises, comme le graveur Piolat, les ennoblisseurs Proverbio, Siegl ainsi que le Centre Textile de Lyon se sont unis \u00E0 cette d\u00E9marche, qui a valu \u00E0 son cr\u00E9ateur, Olivier Lapidus, de recevoir le trente-troisi\u00E8me D\u00E9 d'Or, \u00E0 Paris, et le Rouet d'Or, \u00E0 Krefeld.\nOlivier Lapidus a consid\u00E9r\u00E9 que cette collection, n\u00E9e \u00E0 Lyon et mettant en valeur les savoir-faire lyonnais, devait revenir \u00E0 Lyon. Comme il le rappelait, \u00AB les Lyonnais sont \u00E0 la pointe de la technologie dans le secteur de la soierie. De ce fait, il me para\u00EEt primordial d'inciterr les industriels de cette r\u00E9gion \u00E0 d\u00E9poser des brevets, \u00E0 faire encore et encore de la recherche et \u00E0 valoriser leur m\u00E9tier. \u00BB C'est pourquoi, en 1996, la S. A. Ted Lapidus a souhait\u00E9 faire don au mus\u00E9e des Tissus de toute la collection, pr\u00E9sent\u00E9e en soixante passages au Carrousel du Louvre, \u00E0 Paris, le 18 juillet 1994, puis dans une quinzaine d'autres capitales.\u00A0\nLa robe est en soie perl\u00E9e de Verel de Belval, doubl\u00E9e de pong\u00E9 de Buche. Le d\u00E9cor en passementerie de soie a \u00E9t\u00E9 ex\u00E9cut\u00E9 par Raymonde Pouzieux. Un jupon en faille de Soieries Guillaud et en tulle de Rodolphe et Simon compl\u00E8te l'ensemble."@fr . . . "2021-02-10T00:00:00"^^ .