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Portrait de la reine Victoria
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Les fabricants Mathevon et Bouvard s'illustrent aussi dans le genre du portrait tissé à l'Exposition universelle de Londres en 1851. Alors que Michel-Marie Carquillat semblait avoir imposé une unique manière, imitant la gravure en taille-douce, cette maison qui présente, à son habitude, « des étoffes de soie façonnées et brochées pour meubles, ornements d'église, robes et gilets ; des brocatelles, des damas, des lampas, des reps, des brocarts or et argent, des gros de Tours, des moires antiques, etc... », expose aussi « des tableaux tissés en soie, parmi lesquels le portrait de la reine d'Angleterre, tissé en gros de Tours et ayant exigé 40 000 cartons. Que dire de cette exposition ? Nous ne croyons pas trop dire en avançant qu'elle semble ajouter à la réputation de Lyon ; tous ces tissus portent un air de vie qui charme et qui promet » (La Gazette de Lyon, cité dans Annales de la Société séricicole pour la propagation de l'industrie de la soie en France, vol. 15, 1852, p. 252). Les rapports anglais sont également enthousiastes. Ils mentionnent les splendides spécimens de riches soieries pour l'Église et les vêtements ecclésiastiques, et les étoffes en lampas, damas, brocatelle et reps, décorées de fleurs et brochées d'or qui font la réputation de la maison. Bien sûr, ils remarquent le « médaillon tissé de Sa Majesté, dans une guirlande de fleurs naturelles, merveilleusement dessiné et exécuté » (Reports by the Juries on the Subjects in the Thirty Classes into which the Exhibition was divided, 1852, p. 306). Les traits de la souveraine sont issus du profil gravé par William Wyon en 1834 et utilisés pour la réalisation de la City Medal, en 1837, qui commémore l'entrée de la jeune reine à Londres. Cette effigie a aussi été choisie pour orner les premiers timbres britanniques. En se référant à l'art de la médaille, Mathevon et Bouvard renouent avec le grand genre du portrait tissé, celui inventé par Philippe de Lasalle. C'est parce que la dignité du modèle s'y prête naturellement. C'est aussi dans le genre des grands façonnés qu'excelle la maison Mathevon et Bouvard. Déjà en 1834, ils avaient livré des tentures avec les portraits de Louis Philippe (inv. MT 30792) et Marie-Amélie (inv. MT 51092). Le Portrait de la reine Victoria est un lampas broché, fond satin, rehaussé de filé métallique doré. La reine, traitée à l'antique, en buste et de profil, dans un subtil camaïeu de gris et de beige, s'enlève sur un fond beige rosé, traité en médaillon. La couronne de saint Édouard, avec ses quatre croix pattées alternant avec des lys, ses arches serties de perles surmontées d'une croix pattée et sa toque de velours rouge, est posée sur un caducée qui évoque Mercure, le dieu de ce commerce et de cette industrie que l'on célèbre à l'Exposition universelle. Aux deux extrémités du caducée est suspendue une couronne de fleurs polychromes, nouée par des rubans, qui rappelle évidemment l'entour de fleurs du portrait de Catherine II par Philippe de Lasalle (inv. MT 2869). La référence était clairement lisible au Palais de Cristal, puisque le modèle de Lasalle et le portrait de Victoria y étaient tous deux exposés. La reine Victoria et le prince Albert comptèrent parmi les visiteurs les plus illustres et les plus assidus de l'Exposition universelle. Mais le roi des Belges, oncle du prince, la reine Marie-Amélie, la duchesse d'Orléans et ses fils, Adolphe Thiers vinrent également admirer les productions des arts et de l'industrie à Hyde Park. Ce n'est que récemment, à l'occasion de l'exposition La Fabrique des grands hommes au musée des Tissus, que le Portrait de la reine Victoria a pu être à nouveau redonné à la maison Mathevon et Bouvard et mis en relation avec les exceptionnelles circonstances de sa création. Maximilien Durand
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Les fabricants Mathevon et Bouvard s'illustrent aussi dans le genre du portrait tissé à l'Exposition universelle de Londres en 1851. Alors que Michel-Marie Carquillat semblait avoir imposé une unique manière, imitant la gravure en taille-douce, cette maison qui présente, à son habitude, « des étoffes de soie façonnées et brochées pour meubles, ornements d'église, robes et gilets ; des brocatelles, des damas, des lampas, des reps, des brocarts or et argent, des gros de Tours, des moires antiques, etc... », expose aussi « des tableaux tissés en soie, parmi lesquels le portrait de la reine d'Angleterre, tissé en gros de Tours et ayant exigé 40 000 cartons. Que dire de cette exposition ? Nous ne croyons pas trop dire en avançant qu'elle semble ajouter à la réputation de Lyon ; tous ces tissus portent un air de vie qui charme et qui promet » (La Gazette de Lyon, cité dans Annales de la Société séricicole pour la propagation de l'industrie de la soie en France, vol. 15, 1852, p. 252). Les rapports anglais sont également enthousiastes. Ils mentionnent les splendides spécimens de riches soieries pour l'Église et les vêtements ecclésiastiques, et les étoffes en lampas, damas, brocatelle et reps, décorées de fleurs et brochées d'or qui font la réputation de la maison. Bien sûr, ils remarquent le « médaillon tissé de Sa Majesté, dans une guirlande de fleurs naturelles, merveilleusement dessiné et exécuté » (Reports by the Juries on the Subjects in the Thirty Classes into which the Exhibition was divided, 1852, p. 306). Les traits de la souveraine sont issus du profil gravé par William Wyon en 1834 et utilisés pour la réalisation de la City Medal, en 1837, qui commémore l'entrée de la jeune reine à Londres. Cette effigie a aussi été choisie pour orner les premiers timbres britanniques. En se référant à l'art de la médaille, Mathevon et Bouvard renouent avec le grand genre du portrait tissé, celui inventé par Philippe de Lasalle. C'est parce que la dignité du modèle s'y prête naturellement. C'est aussi dans le genre des grands façonnés qu'excelle la maison Mathevon et Bouvard. Déjà en 1834, ils avaient livré des tentures avec les portraits de Louis Philippe (inv. MT 30792) et Marie-Amélie (inv. MT 51092). Le Portrait de la reine Victoria est un lampas broché, fond satin, rehaussé de filé métallique doré. La reine, traitée à l'antique, en buste et de profil, dans un subtil camaïeu de gris et de beige, s'enlève sur un fond beige rosé, traité en médaillon. La couronne de saint Édouard, avec ses quatre croix pattées alternant avec des lys, ses arches serties de perles surmontées d'une croix pattée et sa toque de velours rouge, est posée sur un caducée qui évoque Mercure, le dieu de ce commerce et de cette industrie que l'on célèbre à l'Exposition universelle. Aux deux extrémités du caducée est suspendue une couronne de fleurs polychromes, nouée par des rubans, qui rappelle évidemment l'entour de fleurs du portrait de Catherine II par Philippe de Lasalle (inv. MT 2869). La référence était clairement lisible au Palais de Cristal, puisque le modèle de Lasalle et le portrait de Victoria y étaient tous deux exposés. La reine Victoria et le prince Albert comptèrent parmi les visiteurs les plus illustres et les plus assidus de l'Exposition universelle. Mais le roi des Belges, oncle du prince, la reine Marie-Amélie, la duchesse d'Orléans et ses fils, Adolphe Thiers vinrent également admirer les productions des arts et de l'industrie à Hyde Park. Ce n'est que récemment, à l'occasion de l'exposition La Fabrique des grands hommes au musée des Tissus, que le Portrait de la reine Victoria a pu être à nouveau redonné à la maison Mathevon et Bouvard et mis en relation avec les exceptionnelles circonstances de sa création. Maximilien Durand
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