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Portrait de la Duchesse d'Angoulême
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Les frères Jean-François-Zacharie et Jean-Étienne Grand furent choisis avec Bissardon et Bony parmi les « députés des principales corporations, arts, métiers et professions » en qualité de « fabricants en étoffes de soie » pour présenter leur production à Madame Royale, Duchesse d'Angoulême, lorsqu'elle effectua un séjour à Lyon, du 6 au 9 août 1814, répondant au souhait formulé, quelques mois plus tôt, par une députation lyonnaise venue la visiter à Vichy où elle prenait les eaux. Le Procès-verbal du passage et du séjour à Lyon de S. A. R. Madame, duchesse d'Angoulême, publié à Lyon en 1814, relate : « S(on) A(ltesse) R(oyale), à la demande de M. le Maire, a daigné agréer la prière qu'il lui a été adressée de vouloir bien honorer de sa présence les ateliers de nos principaux fabricants en étoffes de soie de cette ville. En conséquence, en sortant de la Bibliothèque, elle s'est transportée à l'atelier de MM. Grand frères, situé en cette ville, quai de Retz, n° 29. Elle y a vu, avec beaucoup d'intérêt, des étoffes de soie et brocarts en tous genres, que MM. Grand fabriquent pour tenture d'ameublement. Elle a daigné faire ensuite plusieurs questions sur les soies, les pays d'où elles se tirent, leur prix courant ; si Lyon éprouvait des difficultés dans le Piémont ; quel est le prix des différentes étoffes une fois fabriquées ; qu'elle était la somme que peut journellement gagner un ouvrier ; et plusieurs autres questions, qui toutes prouvent le vif intérêt que Madame porte à nos manufactures. » Le 8 août, surtout, la maison Grand frères fit à la Duchesse d'Angoulême une démonstration de son savoir-faire qui fut très appréciée. « Le concert achevé, M. le Préfet, M. le Maire et MM. les Commissaires de la fête ont supplié la Princesse de venir voir les métiers de fabrication des étoffes de soie qui avaient été montés dans une des salles du Palais, sous la direction de M. Grand, fabricant distingué de la ville. Là, des ouvriers ont achevé d'exécuter, sous les yeux de S(on) A(ltesse) R(oyale), un tissu broché sur lequel, lorsqu'il a été découvert, elle a reconnu, avec une surprise mêlée d'admiration, ses traits chéris, représentés avec une fidélité extrême. Je ne m'y attendais point, a dit S(on) A(ltesse) R(oyale). Rien ne peut être plus galant. » La Duchesse d'Angoulême étant la première des « légitimes » opposants de l'Empereur à se déplacer à Lyon, ville que Napoléon avait gratifiée de plusieurs séjours et visites dans les manufactures de soieries, l'exécution prouvait le désir de la municipalité et de ses industriels de renouer avec l'ancienne dynastie. Les choix iconographiques, sur le portrait, font hommage à cette dernière. Un exemplaire du Portrait de la Duchesse d'Angoulême est conservé à Lyon dans une collection particulière. Il porte, en partie inférieure, l'inscription : « S. A. R. MADAME,/ Duchesse d'Angoulême./ EXE(CU)té en sa PRE(SEN)ce au PALAIS du COMM(ER)ce et des ARTS Lyon 8 aoùut 1814. » Celui du musée des Tissus est dépourvu d'inscription, sinon la signature des frères Grand sous l'épaule de la Duchesse d'Angoulême. Les frères Grand ont adopté la formule iconographique inventée par Philippe de Lasalle (inv. MT 2856, MT 2857, MT 2869, MT 45306, MT 45307), un portrait à l'antique contenu dans un médaillon, en buste et de profil, traité dans un camaïeu ivoire. La technique elle-même renvoie à la grande tradition de la soierie lyonnaise et à ses illustres précédents, puisqu'il s'agit aussi d'un lampas broché, fond satin. Elle est encore affirmée par la mention de la signature du fabricant ou, sur l'exemplaire conservé en collection privée, celle de la date d'exécution de la pièce, à l'instar des portraits de Louis XV et de la comtesse de Provence par Lasalle. L'entour de fleurs a disparu, cependant, laissant place à quatre fleurs de lys cantonnées de branches d'olivier, qui symbolisent le rétablissement de la dynastie et la paix retrouvée. L'Empereur, lors de sa visite à Lyon en 1805, avait rendu honneur à la veuve de Lasalle en lui accordant une pension de cinq cents francs ; la municipalité, par la commande du Portrait de la Duchesse d'Angoulême, glorifie à la fois la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette et le génie de Lasalle, portraitiste des Bourbons, tout en magnifiant son industrie. Que l'on ait choisi les frères Grand pour cette démonstration de virtuosité exécutée en présence même de Madame n'est sans doute pas fortuit : n'oublions pas qu'ils sont les héritiers de Camille Pernon, le fabricant le plus célèbre, avec Lasalle, de la Fabrique lyonnaise sous l'Ancien Régime, fournisseur du Garde-Meuble. Maximilien Durand
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Les frères Jean-François-Zacharie et Jean-Étienne Grand furent choisis avec Bissardon et Bony parmi les « députés des principales corporations, arts, métiers et professions » en qualité de « fabricants en étoffes de soie » pour présenter leur production à Madame Royale, Duchesse d'Angoulême, lorsqu'elle effectua un séjour à Lyon, du 6 au 9 août 1814, répondant au souhait formulé, quelques mois plus tôt, par une députation lyonnaise venue la visiter à Vichy où elle prenait les eaux. Le Procès-verbal du passage et du séjour à Lyon de S. A. R. Madame, duchesse d'Angoulême, publié à Lyon en 1814, relate : « S(on) A(ltesse) R(oyale), à la demande de M. le Maire, a daigné agréer la prière qu'il lui a été adressée de vouloir bien honorer de sa présence les ateliers de nos principaux fabricants en étoffes de soie de cette ville. En conséquence, en sortant de la Bibliothèque, elle s'est transportée à l'atelier de MM. Grand frères, situé en cette ville, quai de Retz, n° 29. Elle y a vu, avec beaucoup d'intérêt, des étoffes de soie et brocarts en tous genres, que MM. Grand fabriquent pour tenture d'ameublement. Elle a daigné faire ensuite plusieurs questions sur les soies, les pays d'où elles se tirent, leur prix courant ; si Lyon éprouvait des difficultés dans le Piémont ; quel est le prix des différentes étoffes une fois fabriquées ; qu'elle était la somme que peut journellement gagner un ouvrier ; et plusieurs autres questions, qui toutes prouvent le vif intérêt que Madame porte à nos manufactures. » Le 8 août, surtout, la maison Grand frères fit à la Duchesse d'Angoulême une démonstration de son savoir-faire qui fut très appréciée. « Le concert achevé, M. le Préfet, M. le Maire et MM. les Commissaires de la fête ont supplié la Princesse de venir voir les métiers de fabrication des étoffes de soie qui avaient été montés dans une des salles du Palais, sous la direction de M. Grand, fabricant distingué de la ville. Là, des ouvriers ont achevé d'exécuter, sous les yeux de S(on) A(ltesse) R(oyale), un tissu broché sur lequel, lorsqu'il a été découvert, elle a reconnu, avec une surprise mêlée d'admiration, ses traits chéris, représentés avec une fidélité extrême. Je ne m'y attendais point, a dit S(on) A(ltesse) R(oyale). Rien ne peut être plus galant. » La Duchesse d'Angoulême étant la première des « légitimes » opposants de l'Empereur à se déplacer à Lyon, ville que Napoléon avait gratifiée de plusieurs séjours et visites dans les manufactures de soieries, l'exécution prouvait le désir de la municipalité et de ses industriels de renouer avec l'ancienne dynastie. Les choix iconographiques, sur le portrait, font hommage à cette dernière. Un exemplaire du Portrait de la Duchesse d'Angoulême est conservé à Lyon dans une collection particulière. Il porte, en partie inférieure, l'inscription : « S. A. R. MADAME,/ Duchesse d'Angoulême./ EXE(CU)té en sa PRE(SEN)ce au PALAIS du COMM(ER)ce et des ARTS Lyon 8 aoùut 1814. » Celui du musée des Tissus est dépourvu d'inscription, sinon la signature des frères Grand sous l'épaule de la Duchesse d'Angoulême. Les frères Grand ont adopté la formule iconographique inventée par Philippe de Lasalle (inv. MT 2856, MT 2857, MT 2869, MT 45306, MT 45307), un portrait à l'antique contenu dans un médaillon, en buste et de profil, traité dans un camaïeu ivoire. La technique elle-même renvoie à la grande tradition de la soierie lyonnaise et à ses illustres précédents, puisqu'il s'agit aussi d'un lampas broché, fond satin. Elle est encore affirmée par la mention de la signature du fabricant ou, sur l'exemplaire conservé en collection privée, celle de la date d'exécution de la pièce, à l'instar des portraits de Louis XV et de la comtesse de Provence par Lasalle. L'entour de fleurs a disparu, cependant, laissant place à quatre fleurs de lys cantonnées de branches d'olivier, qui symbolisent le rétablissement de la dynastie et la paix retrouvée. L'Empereur, lors de sa visite à Lyon en 1805, avait rendu honneur à la veuve de Lasalle en lui accordant une pension de cinq cents francs ; la municipalité, par la commande du Portrait de la Duchesse d'Angoulême, glorifie à la fois la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette et le génie de Lasalle, portraitiste des Bourbons, tout en magnifiant son industrie. Que l'on ait choisi les frères Grand pour cette démonstration de virtuosité exécutée en présence même de Madame n'est sans doute pas fortuit : n'oublions pas qu'ils sont les héritiers de Camille Pernon, le fabricant le plus célèbre, avec Lasalle, de la Fabrique lyonnaise sous l'Ancien Régime, fournisseur du Garde-Meuble. Maximilien Durand
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