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Namespace Prefixes

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Essai de broderie pour une robe de l'impératrice Marie-Louise (patron n° 1428)
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Cette broderie a été maintes fois publiée et mise en relation avec un projet gouaché de robe par Jean-François Bony également conservé au musée des Tissus (inv. MT 18797.1). Tous deux étaient invariablement considérés comme des projets pour une robe destinée à l'impératrice Joséphine. Mais le musée des Tissus possède quatre autres œuvres qui permettent de reconsidérer de manière indubitable la destination du vêtement pour lequel cet essai de broderie a été exécuté. Il s'agit d'un dessin à la mine de plomb, rehaussé de gouache, du même motif pour bas de robe (inv. MT 2014.0.1), d'un second dessin, à la mine de plomb, pour la bordure du manteau complétant la robe (inv. MT 2014.0.2), d'une gouache à l'échelle 1, sur papier argenté, de l'essai de broderie, portant le numéro de patron 1428 (inv. MT 2014.0.3) et d'un autre projet gouaché sur papier argenté représentant une inflorescence de fritillaire encadrée par des palmes pour cette même broderie (inv. MT 2014.0.4). Sur les projets à la mine de plomb pour la robe et pour le manteau, la présence de médaillons comportant le double chiffre « N » et « L » entrelacé ne laisse aucun doute sur la destinataire du vêtement, l'impératrice Marie-Louise et non Joséphine.  Par ailleurs, le contrat de commande par la ville de Lyon à la maison Bony et Cie de cet habit, en date du 26 avril 1810, est conservé aux Archives municipales de Lyon. Il précise que Jean-François Bony doit réaliser un « manteau de satin blanc et une robe ronde de tissu argent fin », les deux vêtements étant « brodés richement en superbe dorure fine » et de modèle exclusif pour un montant compris entre dix mille et douze mille francs. Le mémoire de la maison Bony et Cie, en date du 11 septembre 1810, précise que l'habit a finalement coûté dix mille neuf cent quatre-vingt-cinq francs. Robe et manteau devaient être offerts par la ville de Lyon à l'Impératrice pour commémorer ses noces avec l'Empereur. L'essai de broderie, sur lequel on distingue, sur le tissu de fond, une esquisse, reprend fidèlement les éléments prévus par les autres dessins. Il correspond au bas de la robe, au-dessus de la frange or qui bordait le vêtement. Une suite d'ornements, rythmée par des culots d'acanthe d'où jaillissent des tiges fleuries et des épis, forme des enroulements chargés de pampres, entre lesquels naissent d'imposantes fritillaires ou « couronnes impériales », encadrées par des rameaux feuillus. Des abeilles sont inscrites sur le cœur de larges fleurs formant médaillons. Des guirlandes de feuilles de chêne et de rosaces étoilées sont suspendues aux ornements. Les éléments qui composent ce décor brodés ont été fidèlement reproduits par le peintre François, baron Gérard, qui réalisa un portrait de Marie-Louise présenté au Salon de 1812, sur lequel l'impératrice porte la robe dessinée et exécutée par Jean-François Bony. Le tableau est aujourd'hui conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne, à la Schatzkammer (inv. Nr. 8682), mais le musée national du château de Versailles en possède une excellente réplique de la main de Jean-Baptiste Paulin-Guérin (inv. MV 4701). Maximilien Durand
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Cette broderie a été maintes fois publiée et mise en relation avec un projet gouaché de robe par Jean-François Bony également conservé au musée des Tissus (inv. MT 18797.1). Tous deux étaient invariablement considérés comme des projets pour une robe destinée à l'impératrice Joséphine. Mais le musée des Tissus possède quatre autres œuvres qui permettent de reconsidérer de manière indubitable la destination du vêtement pour lequel cet essai de broderie a été exécuté. Il s'agit d'un dessin à la mine de plomb, rehaussé de gouache, du même motif pour bas de robe (inv. MT 2014.0.1), d'un second dessin, à la mine de plomb, pour la bordure du manteau complétant la robe (inv. MT 2014.0.2), d'une gouache à l'échelle 1, sur papier argenté, de l'essai de broderie, portant le numéro de patron 1428 (inv. MT 2014.0.3) et d'un autre projet gouaché sur papier argenté représentant une inflorescence de fritillaire encadrée par des palmes pour cette même broderie (inv. MT 2014.0.4). Sur les projets à la mine de plomb pour la robe et pour le manteau, la présence de médaillons comportant le double chiffre « N » et « L » entrelacé ne laisse aucun doute sur la destinataire du vêtement, l'impératrice Marie-Louise et non Joséphine.  Par ailleurs, le contrat de commande par la ville de Lyon à la maison Bony et Cie de cet habit, en date du 26 avril 1810, est conservé aux Archives municipales de Lyon. Il précise que Jean-François Bony doit réaliser un « manteau de satin blanc et une robe ronde de tissu argent fin », les deux vêtements étant « brodés richement en superbe dorure fine » et de modèle exclusif pour un montant compris entre dix mille et douze mille francs. Le mémoire de la maison Bony et Cie, en date du 11 septembre 1810, précise que l'habit a finalement coûté dix mille neuf cent quatre-vingt-cinq francs. Robe et manteau devaient être offerts par la ville de Lyon à l'Impératrice pour commémorer ses noces avec l'Empereur. L'essai de broderie, sur lequel on distingue, sur le tissu de fond, une esquisse, reprend fidèlement les éléments prévus par les autres dessins. Il correspond au bas de la robe, au-dessus de la frange or qui bordait le vêtement. Une suite d'ornements, rythmée par des culots d'acanthe d'où jaillissent des tiges fleuries et des épis, forme des enroulements chargés de pampres, entre lesquels naissent d'imposantes fritillaires ou « couronnes impériales », encadrées par des rameaux feuillus. Des abeilles sont inscrites sur le cœur de larges fleurs formant médaillons. Des guirlandes de feuilles de chêne et de rosaces étoilées sont suspendues aux ornements. Les éléments qui composent ce décor brodés ont été fidèlement reproduits par le peintre François, baron Gérard, qui réalisa un portrait de Marie-Louise présenté au Salon de 1812, sur lequel l'impératrice porte la robe dessinée et exécutée par Jean-François Bony. Le tableau est aujourd'hui conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne, à la Schatzkammer (inv. Nr. 8682), mais le musée national du château de Versailles en possède une excellente réplique de la main de Jean-Baptiste Paulin-Guérin (inv. MV 4701). Maximilien Durand
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