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Namespace Prefixes

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Fragments de samit façonné
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Le numéro d'inventaire primitif des fragments de ce samit ayant été perdu, au musée des Tissus, ils ont été réinventoriés en 1982. On ignore donc les circonstances de leur entrée dans les collections du musée. Cependant, les caractéristiques stylistiques et techniques du samit permettent de l'attribuer avec certitude à une production de la ville d'Antinoé. La soierie a donc certainement été découverte au cours d'une des premières campagnes menées par Albert Gayet (1856-1916) sur le site, en 1897 ou 1898, et elle a rejoint les collections comme un don d'Émile Guimet (1836-1918), initiateur et principal financeur de ces campagnes, ou comme produit de la subvention accordée par la Chambre de Commerce pour les fouilles de 1898. Le samit a été tissé sur une chaîne organsin tordu en S, de couleur beige rosé, en pièce et en liage, avec une proportion de un fil pièce pour un fil de liage (21 fils de chaque chaîne par centimètre). Les trames, cramoisi et jaune clair, sont en assemblé de plusieurs bouts sans torsion apparente. Elles sont passées par un coup de chaque lat (environ 55 passées au centimètre), les fils de liage croisant en sergé de 2 lie 1, direction S, par passée. Les découpures sont de un fil pièce en hauteur et de une passée en largeur. Le décor, jaune clair sur fond cramoisi, est incomplet sur les fragments mais il reste lisible. Il présente des médaillons jaunes richement ornés. Le premier combine, dans sa forme, un quadrilobe et un losange. Il comporte, en son centre, un petit losange timbré d'une rosette à quatre pétales, marqués d'un pois. Des pointes du losange naissent des rinceaux, qui dessinent un octolobe au centre du médaillon. Entre chaque lobe de cette figure prennent place un lis stylisé, tourné vers l'extérieur, opposé à une feuille cordiforme, tournée vers le losange central. Des médaillons circulaires alternaient sans doute avec les médaillons découpés. Deux demi médaillons sont aujourd'hui conservés. Ils présentaient un décor rayonnant de tigelles, de feuilles et de fleurs stylisées. Entre ces médaillons prenaient peut-être place des éléments décoratifs, dont il reste sans doute une trace. Ils étaient peut-être reliés entre eux par des tigelles fleuries, qui formaient un réseau losangé au sein duquel prenaient place les médaillons. Malheureusement, il est impossible aujourd'hui de le déterminer, et c'est simplement par comparaison avec d'autres soieries bicolores d'Antinoé, cramoisie et jaune, qu'on peut avancer cette hypothèse. Une composition comparable devait orner des fragments de samit façonné quatre lats, dont un latté et interrompu, découverts à Antinoé en 1897 et conservés au musée des Tissus (inv. MT 26812.35).  Le décor bicolore, sur fond cramoisi, et la nature des ornements, rattachent, en effet, ces fragments à un ensemble de soieries, dont le musée des Tissus conserve de nombreux exemples, qui furent exhumées des nécropoles d'Antinoé durant les campagnes de 1897 et 1898 essentiellement. La grande homogénéité stylistique, mais aussi technique, de ce groupe permet d'envisager une production locale, dans les ateliers de la ville, de ces samits bicolores, mais aussi de samits à trois lats ou plus, également découverts dans les sépultures antinoïtes, qui partagent les mêmes caractéristiques. Ces soieries sont généralement caractérisée par l'usage de fils de chaîne beige, avec une proportion de un fil pièce pour un fil de liage et une densité relativement faible par rapport au nombre de passées, le tissage avec une direction en S de la diagonale du sergé des liages et au moyen de lats suivis, et les irrégularités produites aux passages entre le fond et les motifs. Sur les fragments, le changement de pas des fils de liage s'est effectué après le passage du premier lat cramoisi, alors qu'il aurait dû se produire avant le passage de cette trame, de façon à réunir dans le même pas les deux trames appartenant à la même découpure. De ce travail à contretemps du tisseur et du tireur de lacs résultent deux erreurs de construction. Lorsque la trame jaune clair se substitue sur les mêmes fils au lat cramoisi, un intervalle sépare le dernier coup cramoisi et le premier coup jaune clair, avec interruption des lignes de liage du sergé, cet intervalle étant dû au passage de deux coups consécutifs, un jaune clair et un cramoisi, sur l'envers. Lorsque, au contraire, le lat cramoisi se substitue à la trame jaune clair, le premier coup cramoisi et le dernier coup jaune clair sont réunis et liés ensemble par les fils de liage. On trouve ces irrégularités de tissage sur la plupart des soieries bicolores d'Antinoé. certaines présentent, en outre, des motifs très similaires (voir, par exemple, inv. MT 26812.29, MT 26812.30 et MT 40335.2). Maximilien Durand
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Le numéro d'inventaire primitif des fragments de ce samit ayant été perdu, au musée des Tissus, ils ont été réinventoriés en 1982. On ignore donc les circonstances de leur entrée dans les collections du musée. Cependant, les caractéristiques stylistiques et techniques du samit permettent de l'attribuer avec certitude à une production de la ville d'Antinoé. La soierie a donc certainement été découverte au cours d'une des premières campagnes menées par Albert Gayet (1856-1916) sur le site, en 1897 ou 1898, et elle a rejoint les collections comme un don d'Émile Guimet (1836-1918), initiateur et principal financeur de ces campagnes, ou comme produit de la subvention accordée par la Chambre de Commerce pour les fouilles de 1898. Le samit a été tissé sur une chaîne organsin tordu en S, de couleur beige rosé, en pièce et en liage, avec une proportion de un fil pièce pour un fil de liage (21 fils de chaque chaîne par centimètre). Les trames, cramoisi et jaune clair, sont en assemblé de plusieurs bouts sans torsion apparente. Elles sont passées par un coup de chaque lat (environ 55 passées au centimètre), les fils de liage croisant en sergé de 2 lie 1, direction S, par passée. Les découpures sont de un fil pièce en hauteur et de une passée en largeur. Le décor, jaune clair sur fond cramoisi, est incomplet sur les fragments mais il reste lisible. Il présente des médaillons jaunes richement ornés. Le premier combine, dans sa forme, un quadrilobe et un losange. Il comporte, en son centre, un petit losange timbré d'une rosette à quatre pétales, marqués d'un pois. Des pointes du losange naissent des rinceaux, qui dessinent un octolobe au centre du médaillon. Entre chaque lobe de cette figure prennent place un lis stylisé, tourné vers l'extérieur, opposé à une feuille cordiforme, tournée vers le losange central. Des médaillons circulaires alternaient sans doute avec les médaillons découpés. Deux demi médaillons sont aujourd'hui conservés. Ils présentaient un décor rayonnant de tigelles, de feuilles et de fleurs stylisées. Entre ces médaillons prenaient peut-être place des éléments décoratifs, dont il reste sans doute une trace. Ils étaient peut-être reliés entre eux par des tigelles fleuries, qui formaient un réseau losangé au sein duquel prenaient place les médaillons. Malheureusement, il est impossible aujourd'hui de le déterminer, et c'est simplement par comparaison avec d'autres soieries bicolores d'Antinoé, cramoisie et jaune, qu'on peut avancer cette hypothèse. Une composition comparable devait orner des fragments de samit façonné quatre lats, dont un latté et interrompu, découverts à Antinoé en 1897 et conservés au musée des Tissus (inv. MT 26812.35).  Le décor bicolore, sur fond cramoisi, et la nature des ornements, rattachent, en effet, ces fragments à un ensemble de soieries, dont le musée des Tissus conserve de nombreux exemples, qui furent exhumées des nécropoles d'Antinoé durant les campagnes de 1897 et 1898 essentiellement. La grande homogénéité stylistique, mais aussi technique, de ce groupe permet d'envisager une production locale, dans les ateliers de la ville, de ces samits bicolores, mais aussi de samits à trois lats ou plus, également découverts dans les sépultures antinoïtes, qui partagent les mêmes caractéristiques. Ces soieries sont généralement caractérisée par l'usage de fils de chaîne beige, avec une proportion de un fil pièce pour un fil de liage et une densité relativement faible par rapport au nombre de passées, le tissage avec une direction en S de la diagonale du sergé des liages et au moyen de lats suivis, et les irrégularités produites aux passages entre le fond et les motifs. Sur les fragments, le changement de pas des fils de liage s'est effectué après le passage du premier lat cramoisi, alors qu'il aurait dû se produire avant le passage de cette trame, de façon à réunir dans le même pas les deux trames appartenant à la même découpure. De ce travail à contretemps du tisseur et du tireur de lacs résultent deux erreurs de construction. Lorsque la trame jaune clair se substitue sur les mêmes fils au lat cramoisi, un intervalle sépare le dernier coup cramoisi et le premier coup jaune clair, avec interruption des lignes de liage du sergé, cet intervalle étant dû au passage de deux coups consécutifs, un jaune clair et un cramoisi, sur l'envers. Lorsque, au contraire, le lat cramoisi se substitue à la trame jaune clair, le premier coup cramoisi et le dernier coup jaune clair sont réunis et liés ensemble par les fils de liage. On trouve ces irrégularités de tissage sur la plupart des soieries bicolores d'Antinoé. certaines présentent, en outre, des motifs très similaires (voir, par exemple, inv. MT 26812.29, MT 26812.30 et MT 40335.2). Maximilien Durand
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