L'art islamique a déjà été mentionné comme source d'inspiration de cette tapisserie. Les ornements influencés par les arts de l'Islam se retrouvent essentiellement sur la bordure au niveau des étoiles et des entrelacs. La tapisserie à l'éléphant est également proche de la tenture des Indes tissée à la manufacture des Gobelins au début du XVIIIe siècle et dont le musée du Louvre conserve la pièce intitulée "le cheval isabelle", dans laquelle un éléphant est aussi à l'honneur. Quant à la composition générale, elle rappelle celle de la tenture des Maisons Royales, également tissée à la manufacture des Gobelins. La tapisserie remarquée par Théophile Gautier lors de l'Exposition des produits de l'industrie de 1844, contribua, comme la plupart des œuvres de Couder, au renouvellement du style dans les Arts décoratifs et en particulier dans les arts textiles en introduisant l'exotisme.