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Bonaparte Réparateur
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Au retour de Marengo, les 28 et 29 juin 1800, Napoléon Bonaparte séjourne à Lyon pour la première fois. Il ne reste que le temps de poser la première pierre de reconstruction des façades de la place Bellecour défigurée par le Siège de 1793. En 1802, il effectue son deuxième séjour lyonnais, et le plus long, puisqu'il y demeure du 11 au 28 janvier. Le Premier Consul avait décidé de réunir dans la ville les députés italiens de la République cisalpine. En compagnie de Joséphine, il visite les ateliers de soierie, notamment les fabricants Debard, Theoleyre et Dutillieu, quai Saint-Clair, chez qui un métier avait été monté pour travailler en présence de Bonaparte et achever un écran de velours orné de son chiffre (inv. MT 23496). Joseph-Gaspard Picard, « dessinateur renommé », lui est ensuite présenté et lui remet un panneau représentant un vase orné d'allégories (inv. MT 2846 et MT 51428). Jean-Charles Terret, enfin, fabricant de soieries, lui offre un panneau de velours (inv. MT 24594). Le profil de Bonaparte, en buste dans un médaillon ovale couronné par un lion, y est encadré par les attributs de la paix et du commerce. Picard et Terret sont membres du Conseil du Commerce (la Chambre de Commerce de Lyon depuis le 24 décembre 1802), dans la deuxième section « des Manufactures et des Arts », aux côtés de Philippe de Lasalle, « ancien fabricant de soieries, dessinateur et mécanicien, membre de l'Athénée », et de Camille Pernon. Ce dernier appartient à une importante famille de fabricants lyonnais. Reçu maître en 1779, il porte un vif intérêt aux échanges commerciaux internationaux. Dès 1780, il est « agent de Sa Majesté l'impératrice de toutes les Russies ». Il développe parallèlement le marché avec l'Espagne et compte, parmi ses commanditaires, les souverains Charles III et Charles IV. À partir de 1784 et jusqu'en 1790, il sera, en France, le principal fournisseur du Garde-Meuble. La Révolution ralentit considérablement l'activité de sa maison et impose à Pernon un bref exil à Gênes. De retour à Lyon en 1795, il est, sous le Directoire, l'un des principaux rénovateurs de la soierie. C'est le 19 janvier 1802 que les ouvriers du « citoyen Pernon » offrirent le portrait au Premier Consul en visite à la manufacture. Réalisé en lampas broché lié en taffetas sur fond satin, il est agrémenté de filé métallique et de frisé métallique or. Il présente, à première vue, de grandes différences avec les médaillons tissés par Philippe de Lasalle en 1771, les portraits de Catherine II (inv. MT 2869), de Louis XV (inv. MT 45306) et du comte de Provence (inv. MT 2856), de la comtesse de Provence (inv. MT 45307), et en 1773, du comte d'Artois (inv. MT 2857). La totalité du panneau, d'abord, a été tissée d'une pièce. Le portrait n'est pas traité à la manière d'un bas-relief en grisaille, mais bien plutôt, par ses couleurs vert et jaune, à la manière d'un bronze patiné. L'entour de fleurs qui formait un médaillon ornemental a été définitivement abandonné. Les inscriptions, enfin, ne sont pas brodées mais réalisées au moment du tissage. Pourtant, c'est bien la formule du portrait en buste, de profil, qui est retenue, et les traits du Premier Consul sont évoqués par les différents plans colorés, suggérant le relief. Disposant des mêmes mécaniques que Lasalle, Pernon use des mêmes procédés. La Fondation Abegg, à Riggisberg, conserve d'ailleurs un essai de tissage présentant différents ombrages et coloris pour transcrire cet effet. Le portrait est associé à des inscriptions, « Bonaparte/ Réparateur », en partie inférieure, et, sous la courbe de l'épaule, « Man(u)f(acture) de Cam(i)ll(e) Pernon ». Malgré les différences techniques ou iconographiques, c'est au précédent créé par Lasalle que se réfère le portrait de Pernon, comme le révèle la présence de la signature. Le Portrait de Bonaparte Réparateur a lui aussi été tissé en petite série puisqu'on en connaît plusieurs exemplaires. On a pris soin seulement de supprimer tout ce qui relevait du goût de Louis XV, comme le subtil entour de fleurs, pour s'adapter à la nouvelle image du pouvoir, et la signature « Manufacture de Camille Pernon » promeut l'industrie plutôt que le dessinateur et son talent. Les Lyonnais, on le sait, ont placé beaucoup d'attentes en Napoléon Bonaparte, « réparateur » de l'industrie et du commerce de la ville. Les espoirs de Pernon ne seront pas déçus : il est vite considéré comme le plus habile fabricant de la ville. Il reçoit d'importantes commandes officielles et devient même, pendant quelques années, le fournisseur exclusif du Mobilier impérial. Maximilien Durand
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155
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Au retour de Marengo, les 28 et 29 juin 1800, Napoléon Bonaparte séjourne à Lyon pour la première fois. Il ne reste que le temps de poser la première pierre de reconstruction des façades de la place Bellecour défigurée par le Siège de 1793. En 1802, il effectue son deuxième séjour lyonnais, et le plus long, puisqu'il y demeure du 11 au 28 janvier. Le Premier Consul avait décidé de réunir dans la ville les députés italiens de la République cisalpine. En compagnie de Joséphine, il visite les ateliers de soierie, notamment les fabricants Debard, Theoleyre et Dutillieu, quai Saint-Clair, chez qui un métier avait été monté pour travailler en présence de Bonaparte et achever un écran de velours orné de son chiffre (inv. MT 23496). Joseph-Gaspard Picard, « dessinateur renommé », lui est ensuite présenté et lui remet un panneau représentant un vase orné d'allégories (inv. MT 2846 et MT 51428). Jean-Charles Terret, enfin, fabricant de soieries, lui offre un panneau de velours (inv. MT 24594). Le profil de Bonaparte, en buste dans un médaillon ovale couronné par un lion, y est encadré par les attributs de la paix et du commerce. Picard et Terret sont membres du Conseil du Commerce (la Chambre de Commerce de Lyon depuis le 24 décembre 1802), dans la deuxième section « des Manufactures et des Arts », aux côtés de Philippe de Lasalle, « ancien fabricant de soieries, dessinateur et mécanicien, membre de l'Athénée », et de Camille Pernon. Ce dernier appartient à une importante famille de fabricants lyonnais. Reçu maître en 1779, il porte un vif intérêt aux échanges commerciaux internationaux. Dès 1780, il est « agent de Sa Majesté l'impératrice de toutes les Russies ». Il développe parallèlement le marché avec l'Espagne et compte, parmi ses commanditaires, les souverains Charles III et Charles IV. À partir de 1784 et jusqu'en 1790, il sera, en France, le principal fournisseur du Garde-Meuble. La Révolution ralentit considérablement l'activité de sa maison et impose à Pernon un bref exil à Gênes. De retour à Lyon en 1795, il est, sous le Directoire, l'un des principaux rénovateurs de la soierie. C'est le 19 janvier 1802 que les ouvriers du « citoyen Pernon » offrirent le portrait au Premier Consul en visite à la manufacture. Réalisé en lampas broché lié en taffetas sur fond satin, il est agrémenté de filé métallique et de frisé métallique or. Il présente, à première vue, de grandes différences avec les médaillons tissés par Philippe de Lasalle en 1771, les portraits de Catherine II (inv. MT 2869), de Louis XV (inv. MT 45306) et du comte de Provence (inv. MT 2856), de la comtesse de Provence (inv. MT 45307), et en 1773, du comte d'Artois (inv. MT 2857). La totalité du panneau, d'abord, a été tissée d'une pièce. Le portrait n'est pas traité à la manière d'un bas-relief en grisaille, mais bien plutôt, par ses couleurs vert et jaune, à la manière d'un bronze patiné. L'entour de fleurs qui formait un médaillon ornemental a été définitivement abandonné. Les inscriptions, enfin, ne sont pas brodées mais réalisées au moment du tissage. Pourtant, c'est bien la formule du portrait en buste, de profil, qui est retenue, et les traits du Premier Consul sont évoqués par les différents plans colorés, suggérant le relief. Disposant des mêmes mécaniques que Lasalle, Pernon use des mêmes procédés. La Fondation Abegg, à Riggisberg, conserve d'ailleurs un essai de tissage présentant différents ombrages et coloris pour transcrire cet effet. Le portrait est associé à des inscriptions, « Bonaparte/ Réparateur », en partie inférieure, et, sous la courbe de l'épaule, « Man(u)f(acture) de Cam(i)ll(e) Pernon ». Malgré les différences techniques ou iconographiques, c'est au précédent créé par Lasalle que se réfère le portrait de Pernon, comme le révèle la présence de la signature. Le Portrait de Bonaparte Réparateur a lui aussi été tissé en petite série puisqu'on en connaît plusieurs exemplaires. On a pris soin seulement de supprimer tout ce qui relevait du goût de Louis XV, comme le subtil entour de fleurs, pour s'adapter à la nouvelle image du pouvoir, et la signature « Manufacture de Camille Pernon » promeut l'industrie plutôt que le dessinateur et son talent. Les Lyonnais, on le sait, ont placé beaucoup d'attentes en Napoléon Bonaparte, « réparateur » de l'industrie et du commerce de la ville. Les espoirs de Pernon ne seront pas déçus : il est vite considéré comme le plus habile fabricant de la ville. Il reçoit d'importantes commandes officielles et devient même, pendant quelques années, le fournisseur exclusif du Mobilier impérial. Maximilien Durand
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