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Cette robe a été donnée au musée des Tissus en même temps que deux autres vêtements qui composaient la garde-robe d'une même statue de la Vierge à l'Enfant (inv. MT 24783.2 et inv. MT 24783.3). Elle présente donc le même patron de forme triangulaire. Le décor se concentre en partie inférieure et une fente a été ménagée dans la partie supérieure droite pour l’Enfant Jésus. Lui-même était habillé d’une robe de même forme, attachée au cou par deux cordonnets. Le fond de robe est composé de tissus de contextures différentes et le vêtement est orné de broderies. Au XIXe siècle, il est toujours d’usage d’offrir des vêtements précieux à l’Église. Il s’agit le plus souvent de robes onéreuses et richement parées, caractérisées sous le Premier Empire par un décor brodé et généralement concentré sur le bas de la jupe et la traîne. La composition figure une draperie de tulle appliqué, ornée de végétaux stylisés et de palmettes, retenue par des bouquets de fleurs naturalistes rappelant le répertoire ornemental du XVIIIe siècle. Elle évoque les créations de Jean-François Bony (1754-1825), célèbre brodeur du début du XIXe siècle, connu pour avoir exploité toutes les techniques de broderie afin de sublimer les motifs. Il a participé au rayonnement de Lyon. Napoléon encourage dès le début de son règne la Fabrique lyonnaise qu’il réorganise en passant des commandes prestigieuses pour ses palais, assurant la promotion et la préservation des savoir-faire qui avaient assuré la renommée de la ville. Jean-François Bony, connu comme « marchand brodeur », exerçant aussi la fonction de peintre et de dessinateur, est sollicité à plusieurs reprises par la famille impériale pour la réalisation de décors pour l’ameublement ou l’habillement (essai de broderie pour le bas d'une robe destinée à l'impératrice Marie-Louise, inv. MT 18797.2). Le musée des Tissus conserve plusieurs œuvres qui lui sont attribuées, comme une tenture de tulle brodé à décor figurant une draperie, qui présente des similitudes techniques ou iconographiques avec la composition sur la robe de la Vierge (inv. MT 26961). Les mêmes ornements apparaissent encore dans des albums de dessins pour broderie à décor floral, datés entre 1799 et 1804, conservés au musée des Tissus. Un morceau d’un autre tissu brodé a été cousu de part et d’autre de cette pièce centrale. Le décor diffère du précédent par sa technique et ses motifs. Il privilégie l’usage de paillettes, de clinquants, de cannetilles et de lames métalliques dorées. L’ensemble est malheureusement assez dégradé. Les lacunes permettent de voir le dessin préparatoire. Dorothée Lécrivain
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2021-02-10T00:00:00
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