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  • Broderie en opus Ciprense sur fond de samit uni : Le Christ Pantocrator et le Tétramorphe (fr)
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  • Le 5 mars 1864, Auguste Gaillard, de la maison J. Gaillard et Cie, fabricant de soierie demeurant rue Impériale, faisait don au musée d'Art et d'Industrie nouvellement créé par la Chambre de Commerce de Lyon de quelques pièces provenant de son cabinet, trois broderies anciennes, « figures », provenant d'ornements d'église du Moyen Âge (inv. MT 9184, MT 9185 et MT 9186), trois petits sujets tissés, « oiseaux » (inv. MT 9187), « enfants » (inv. MT 9188) et « Vénus couronnant la fidélité (inv. MT 9189), d'après Philippe de Lasalle (fragments de tenture du XVIIIe siècle) » et « deux drageoirs en émail sur cuivre, sujets à figures et ornements, travail chinois moderne (inv. MT 9189 bis). » Les deux premières broderies portées à l'inventaire proviennent du même ensemble. On ignore malheureusement leur provenance. La première (inv. MT 9184) représente la Vierge trônant, en position strictement frontale, tenant l'Enfant bénissant. De part et d'autre se tiennent deux anges thuriféraires. La seconde (inv. MT 9185) figure le Christ Pantocrator, bénissant, assis sur un segment de ciel contenu dans une mandorle. Il est accompagné par les symboles des Évangélistes, le Tétramorphe. Sur les deux exemplaires, la scène centrale est contenue dans une bordure délimitée par deux filets, où sinue un rinceau stylisé.   Elles ont toutes deux été exécutées sur un fond de samit uni, 2 lie 1, S, utilisé dans le sens chaîne horizontale. Des analyses, effectuées en 1992 par le Laboratoire de recherche des Monuments historiques sur les fils rouges du samit, ont identifié une teinture au kermès. La broderie a été réalisée directement sur le samit, sans l'adjonction d'un tissu en doublure. La disparition des fils de soie utilisés pour la broderie, sur la face du tissu, a mis au jour les traces d'un dessin préparatoire noir. Les chairs étaient brodées en soie crème, les cheveux des personnages, en soie jaune, plus épaisse, les détails des vêtements, en soie bleu foncé et bleu clair, ainsi que noire et peut-être verte et rouge. Les broderies de soie ont été réalisées au point fendu. Mais la majorité du décor est exécutée au moyen de filé métallique doré, appliqué en couchure. Il s'agit d'une lame d'argent dorée d'un seul côté et enroulée en S autour d'une âme de soie écrue. Les filés métalliques dorés, utilisés doubles, sont couchés sur les zones qu'ils doivent remplir pour former le décor, et maintenus par un fil de soie jaune. Les points de fixation, visibles, contribuent à l'effet décoratif en formant des lignes de traits interrompus, décalés les uns par rapport aux autres, posés perpendiculairement aux filés dorés. Ils sont posés dans des directions différentes, afin de faire jouer la lumière et de transcrire ainsi le volume des drapés. Si la soie utilisée est de couleur différente, la disposition des points de fixation en réseau losangé, par exemple, contribue fortement à l'effet décoratif de la broderie. Des fils de soie sont également employés en couchure pour souligner les nimbes où certains détails du décor. Les broderies ont très certainement été restaurées au XIVe siècle, en Occident, puisque les filés métalliques utilisés pour les cheveux de l'Enfant Jésus sont de nature différente. Ils avaient été rebrodés sur une application qui masquait le visage du personnage. Il s'agit d'une lamelle organique, probablement en cuir, dorée à la feuille, enroulée en Z autour d'une âme de soie de couleur jaunâtre. Les broderies ont diversement été attribuées à l'Occident roman — et plus particulièrement à la France — de la seconde moitié du XIIe siècle ou à l'Empire des Paléologues du XIIIe siècle. Naguère, elles ont été également publiées comme ayant été réalisées à « Byzance, XIIe siècle. » En revanche, elles n'ont jamais été mises en relation avec un troisième élément qui provient pourtant manifestement du même ensemble, et qui est conservé au trésor de la primatiale Saint-Jean, à Lyon (inv. 9). Ce dernier a lui aussi été exécuté sur un fond de samit uni, 2 lie 1, S, de couleur cramoisi, utilisé dans le sens chaîne horizontale. Il est brodé au point fendu de soie crème, bleu foncé, bleu clair, noire et rouge, et en couchure de filés métalliques en argent doré, enroulés en S autour d'une âme de soie écrue. Il présente la Vierge trônant, réalisée au moyen du même poncif que sur l'exemplaire du musée des Tissus. Seule la position des mains gauches de la Vierge et de l'Enfant est différente : au pied du trône s'agenouille un donateur, qui est désigné par Marie et béni par le Christ. Le trône est par ailleurs pourvu d'un haut dossier, et la Vierge porte une couronne fleurdelisée. De part et d'autre du trône se tiennent une sainte impératrice, à gauche de la composition, et l'apôtre saint Pierre, reconnaissable à sa barbe et ses cheveux blancs et à ses clefs, à droite. On a parfois voulu reconnaître sainte Pulchérie dans la figure de l'impératrice, mais aucun élément ne permet de confirmer cette identification. Le donateur agenouillé devant la Vierge est un évêque. La forme de sa mitre est propre à l'Église latine. Il est probablement le commanditaire de l'ensemble brodé. La broderie faisait partie de la collection de Louis-Jacques-Maurice, cardinal de Bonald (1787-1870), archevêque de Lyon de 1839 à sa mort. On ignore, là encore, sa provenance, mais elle a rejoint le trésor de la primatiale avant 1856, date à laquelle elle est publiée pour la première fois par Charles Cahier et Arthur Martin dans le quatrième volume de leurs Mélanges d'archéologie, d'histoire et de littérature, publié à Paris (p. 263). L'emploi d'un samit teint au kermès comme étoffe de fond, le filé métallique en argent doré, les techniques de broderie et l'iconographie indiquent une provenance orientale. Mais le costume de l'évêque sur l'exemplaire de la primatiale Saint-Jean, ainsi que les couronnes fleurdelisées qui appartiennent aux figurations occidentales du XIIIe siècle indiquent très certainement une production au sein de l'Orient latin. La technique de broderie, la nature des matériaux employés et l'iconographie des trois pièces lyonnaises autorisent une analogie avec l'antependium dit « de Granson », mentionné dans les plus anciens inventaires du trésor de la cathédrale de Lausanne au XVIe siècle et conservé aujourd'hui au Musée historique de Berne (inv. 18). L'antependium doit son nom au chevalier Othon Ier de Granson, originaire de Lausanne et passé au service du roi d'Angleterre, qui participa notamment au siège et à la chute d'Acre en 1291. Après la perte de la dernière place franque de Terre Sainte, il se réfugie en Chypre où il demeure plus de trois ans, avant de remplir plusieurs missions entre 1295 et 1307 pour le compte d'Édouard Ier d'Angleterre. La partie centrale de l'antependium est brodée sur un taffetas de soie cramoisi, en couchure, au filé métallique doré sur âme de soie jaune, et aux fils de soie rouge, bleue, verte, marron, crème et noire, au point fendu. Les parties latérales, sur un sergé de soie cramoisi, ont été ajoutées par la suite pour adapter l'antependium aux dimensions de l'autel de la cathédrale de Lausanne. Il s'agit très certainement d'opus anglicanum. Dans la partie centrale est figurée la Vierge trônant, tenant l'Enfant sur le bras gauche selon le type de l'Hodighitria byzantine. Elle est entourée des archanges Michel et Gabriel qui agitent des encensoirs. Entre la Vierge et les archanges sont disposés des vases à haut col d'où jaillissent des rinceaux feuillus. Au pied du trône de la Vierge apparaît Othon Ier de Granson, vêtu d'une cotte de mailles, l'épée au côté, tandis que les écus qui portent ses armes sont rejetés sur les côtés. L'antependium porte des inscriptions rédigées en grec (IC XC pour « Jésus-Christ »), en latin (Ma[ter] D[omi]ni pour « Mère de Dieu ») et en français, saint Gabiel (sic) et saint Michiel. La partie centrale de l'antependium a été attribué avec beaucoup de vraisemblance à un atelier chypriote. Il faut probablement le rattacher au séjour du chevalier Othon en Chypre. Les inventaires princiers et ecclésiastiques d'Occident montrent que, dès la fin du XIIe siècle, Chypre est réputée pour ses ouvrages de broderie d'or, l'opus Ciprense. Les brodeurs chypriotes, qui travaillaient à la fois pour des commanditaires grecs orthodoxes mais aussi pour des commanditaires occidentaux, savaient intégrer des éléments de l'iconographie latine contemporaine dans leurs compositions, comme en témoigne aussi l'ensemble de broderies dispersées entre le musée des Tissus de Lyon et le trésor de la primatiale Saint-Jean de la même ville. Ces trois éléments peuvent avoir été appliqués sur un ornement liturgique, avant d'être vendus séparément à des amateurs. Ils constituent l'un des rares témoignages de cette spécialisation des ateliers chypriotes dans la broderie de filés métalliques dorés et figurent parmi les exemples les plus précoces de broderie byzantine conservés dans les collections publiques. Maximilien Durand (fr)
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  • Le 5 mars 1864, Auguste Gaillard, de la maison J. Gaillard et Cie, fabricant de soierie demeurant rue Impériale, faisait don au musée d'Art et d'Industrie nouvellement créé par la Chambre de Commerce de Lyon de quelques pièces provenant de son cabinet, trois broderies anciennes, « figures », provenant d'ornements d'église du Moyen Âge (inv. MT 9184, MT 9185 et MT 9186), trois petits sujets tissés, « oiseaux » (inv. MT 9187), « enfants » (inv. MT 9188) et « Vénus couronnant la fidélité (inv. MT 9189), d'après Philippe de Lasalle (fragments de tenture du XVIIIe siècle) » et « deux drageoirs en émail sur cuivre, sujets à figures et ornements, travail chinois moderne (inv. MT 9189 bis). » Les deux premières broderies portées à l'inventaire proviennent du même ensemble. On ignore malheureusement leur provenance. La première (inv. MT 9184) représente la Vierge trônant, en position strictement frontale, tenant l'Enfant bénissant. De part et d'autre se tiennent deux anges thuriféraires. La seconde (inv. MT 9185) figure le Christ Pantocrator, bénissant, assis sur un segment de ciel contenu dans une mandorle. Il est accompagné par les symboles des Évangélistes, le Tétramorphe. Sur les deux exemplaires, la scène centrale est contenue dans une bordure délimitée par deux filets, où sinue un rinceau stylisé.   Elles ont toutes deux été exécutées sur un fond de samit uni, 2 lie 1, S, utilisé dans le sens chaîne horizontale. Des analyses, effectuées en 1992 par le Laboratoire de recherche des Monuments historiques sur les fils rouges du samit, ont identifié une teinture au kermès. La broderie a été réalisée directement sur le samit, sans l'adjonction d'un tissu en doublure. La disparition des fils de soie utilisés pour la broderie, sur la face du tissu, a mis au jour les traces d'un dessin préparatoire noir. Les chairs étaient brodées en soie crème, les cheveux des personnages, en soie jaune, plus épaisse, les détails des vêtements, en soie bleu foncé et bleu clair, ainsi que noire et peut-être verte et rouge. Les broderies de soie ont été réalisées au point fendu. Mais la majorité du décor est exécutée au moyen de filé métallique doré, appliqué en couchure. Il s'agit d'une lame d'argent dorée d'un seul côté et enroulée en S autour d'une âme de soie écrue. Les filés métalliques dorés, utilisés doubles, sont couchés sur les zones qu'ils doivent remplir pour former le décor, et maintenus par un fil de soie jaune. Les points de fixation, visibles, contribuent à l'effet décoratif en formant des lignes de traits interrompus, décalés les uns par rapport aux autres, posés perpendiculairement aux filés dorés. Ils sont posés dans des directions différentes, afin de faire jouer la lumière et de transcrire ainsi le volume des drapés. Si la soie utilisée est de couleur différente, la disposition des points de fixation en réseau losangé, par exemple, contribue fortement à l'effet décoratif de la broderie. Des fils de soie sont également employés en couchure pour souligner les nimbes où certains détails du décor. Les broderies ont très certainement été restaurées au XIVe siècle, en Occident, puisque les filés métalliques utilisés pour les cheveux de l'Enfant Jésus sont de nature différente. Ils avaient été rebrodés sur une application qui masquait le visage du personnage. Il s'agit d'une lamelle organique, probablement en cuir, dorée à la feuille, enroulée en Z autour d'une âme de soie de couleur jaunâtre. Les broderies ont diversement été attribuées à l'Occident roman — et plus particulièrement à la France — de la seconde moitié du XIIe siècle ou à l'Empire des Paléologues du XIIIe siècle. Naguère, elles ont été également publiées comme ayant été réalisées à « Byzance, XIIe siècle. » En revanche, elles n'ont jamais été mises en relation avec un troisième élément qui provient pourtant manifestement du même ensemble, et qui est conservé au trésor de la primatiale Saint-Jean, à Lyon (inv. 9). Ce dernier a lui aussi été exécuté sur un fond de samit uni, 2 lie 1, S, de couleur cramoisi, utilisé dans le sens chaîne horizontale. Il est brodé au point fendu de soie crème, bleu foncé, bleu clair, noire et rouge, et en couchure de filés métalliques en argent doré, enroulés en S autour d'une âme de soie écrue. Il présente la Vierge trônant, réalisée au moyen du même poncif que sur l'exemplaire du musée des Tissus. Seule la position des mains gauches de la Vierge et de l'Enfant est différente : au pied du trône s'agenouille un donateur, qui est désigné par Marie et béni par le Christ. Le trône est par ailleurs pourvu d'un haut dossier, et la Vierge porte une couronne fleurdelisée. De part et d'autre du trône se tiennent une sainte impératrice, à gauche de la composition, et l'apôtre saint Pierre, reconnaissable à sa barbe et ses cheveux blancs et à ses clefs, à droite. On a parfois voulu reconnaître sainte Pulchérie dans la figure de l'impératrice, mais aucun élément ne permet de confirmer cette identification. Le donateur agenouillé devant la Vierge est un évêque. La forme de sa mitre est propre à l'Église latine. Il est probablement le commanditaire de l'ensemble brodé. La broderie faisait partie de la collection de Louis-Jacques-Maurice, cardinal de Bonald (1787-1870), archevêque de Lyon de 1839 à sa mort. On ignore, là encore, sa provenance, mais elle a rejoint le trésor de la primatiale avant 1856, date à laquelle elle est publiée pour la première fois par Charles Cahier et Arthur Martin dans le quatrième volume de leurs Mélanges d'archéologie, d'histoire et de littérature, publié à Paris (p. 263). L'emploi d'un samit teint au kermès comme étoffe de fond, le filé métallique en argent doré, les techniques de broderie et l'iconographie indiquent une provenance orientale. Mais le costume de l'évêque sur l'exemplaire de la primatiale Saint-Jean, ainsi que les couronnes fleurdelisées qui appartiennent aux figurations occidentales du XIIIe siècle indiquent très certainement une production au sein de l'Orient latin. La technique de broderie, la nature des matériaux employés et l'iconographie des trois pièces lyonnaises autorisent une analogie avec l'antependium dit « de Granson », mentionné dans les plus anciens inventaires du trésor de la cathédrale de Lausanne au XVIe siècle et conservé aujourd'hui au Musée historique de Berne (inv. 18). L'antependium doit son nom au chevalier Othon Ier de Granson, originaire de Lausanne et passé au service du roi d'Angleterre, qui participa notamment au siège et à la chute d'Acre en 1291. Après la perte de la dernière place franque de Terre Sainte, il se réfugie en Chypre où il demeure plus de trois ans, avant de remplir plusieurs missions entre 1295 et 1307 pour le compte d'Édouard Ier d'Angleterre. La partie centrale de l'antependium est brodée sur un taffetas de soie cramoisi, en couchure, au filé métallique doré sur âme de soie jaune, et aux fils de soie rouge, bleue, verte, marron, crème et noire, au point fendu. Les parties latérales, sur un sergé de soie cramoisi, ont été ajoutées par la suite pour adapter l'antependium aux dimensions de l'autel de la cathédrale de Lausanne. Il s'agit très certainement d'opus anglicanum. Dans la partie centrale est figurée la Vierge trônant, tenant l'Enfant sur le bras gauche selon le type de l'Hodighitria byzantine. Elle est entourée des archanges Michel et Gabriel qui agitent des encensoirs. Entre la Vierge et les archanges sont disposés des vases à haut col d'où jaillissent des rinceaux feuillus. Au pied du trône de la Vierge apparaît Othon Ier de Granson, vêtu d'une cotte de mailles, l'épée au côté, tandis que les écus qui portent ses armes sont rejetés sur les côtés. L'antependium porte des inscriptions rédigées en grec (IC XC pour « Jésus-Christ »), en latin (Ma[ter] D[omi]ni pour « Mère de Dieu ») et en français, saint Gabiel (sic) et saint Michiel. La partie centrale de l'antependium a été attribué avec beaucoup de vraisemblance à un atelier chypriote. Il faut probablement le rattacher au séjour du chevalier Othon en Chypre. Les inventaires princiers et ecclésiastiques d'Occident montrent que, dès la fin du XIIe siècle, Chypre est réputée pour ses ouvrages de broderie d'or, l'opus Ciprense. Les brodeurs chypriotes, qui travaillaient à la fois pour des commanditaires grecs orthodoxes mais aussi pour des commanditaires occidentaux, savaient intégrer des éléments de l'iconographie latine contemporaine dans leurs compositions, comme en témoigne aussi l'ensemble de broderies dispersées entre le musée des Tissus de Lyon et le trésor de la primatiale Saint-Jean de la même ville. Ces trois éléments peuvent avoir été appliqués sur un ornement liturgique, avant d'être vendus séparément à des amateurs. Ils constituent l'un des rares témoignages de cette spécialisation des ateliers chypriotes dans la broderie de filés métalliques dorés et figurent parmi les exemples les plus précoces de broderie byzantine conservés dans les collections publiques. Maximilien Durand (fr)
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