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| - Brocart pour bordures de tenture, portières et cantonnières destinées à la Salle du Trône de Versailles (fr)
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| - Créé pour la salle du Trône du Palais de Versailles. Fond satin cramoisi fin broché 3 ors. Le dessin représente de riches compartiments formés par des feuilles d'acanthe et des culots avec des branches d'olivier. Au milieu était une abeille en argent remplacée, à la Restauration, par une feuille de chêne. Ce dessin est le même pour les deux commandes, mais pour celle de 1806, il est encadré par deux tores de feuilles de chêne et de rosaces ; en 1811, il est surmonté d'un courant de feuilles de chêne. La fabrication de ce brocart avait été prévue dans le budget de 1806 pour le Palais de Versailles, que l’Empereur songeait dès cette époque à réinstaller, en même temps que cinq autres meubles sans affectation précise. L'Empereur ayant momentanément renoncé à Versailles, les étoffes demeurèrent dans les magasins du Mobilier Impérial.
C'est seulement en 1820 que ce brocart est confié à Laflèche pour la Salle des Séances royales au Louvre. Aménagée par Fontaine dans la Salle des Gardes de l'aile Henri II au premier étage du Palais (actuelle Salle des bronzes antiques), elle servit à partir du 17 décembre 1820 de Salle solennelle lors de l’ouverture du Parlement en présence du Roi Louis XVIII. Ce brocart est employé par la suite aux Tuileries pour l'appartement de la duchesse de Berry en 1821 ou la Salle du trône de Napoléon III. (fr)
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| - Créé pour la salle du Trône du Palais de Versailles. Fond satin cramoisi fin broché 3 ors. Le dessin représente de riches compartiments formés par des feuilles d'acanthe et des culots avec des branches d'olivier. Au milieu était une abeille en argent remplacée, à la Restauration, par une feuille de chêne. Ce dessin est le même pour les deux commandes, mais pour celle de 1806, il est encadré par deux tores de feuilles de chêne et de rosaces ; en 1811, il est surmonté d'un courant de feuilles de chêne. La fabrication de ce brocart avait été prévue dans le budget de 1806 pour le Palais de Versailles, que l’Empereur songeait dès cette époque à réinstaller, en même temps que cinq autres meubles sans affectation précise. L'Empereur ayant momentanément renoncé à Versailles, les étoffes demeurèrent dans les magasins du Mobilier Impérial.
C'est seulement en 1820 que ce brocart est confié à Laflèche pour la Salle des Séances royales au Louvre. Aménagée par Fontaine dans la Salle des Gardes de l'aile Henri II au premier étage du Palais (actuelle Salle des bronzes antiques), elle servit à partir du 17 décembre 1820 de Salle solennelle lors de l’ouverture du Parlement en présence du Roi Louis XVIII. Ce brocart est employé par la suite aux Tuileries pour l'appartement de la duchesse de Berry en 1821 ou la Salle du trône de Napoléon III. (fr)
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