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| - 13ème pièce d'un ensemble de tapisseries exécuté pour la collégiale Saint-Anatoile de Salins (Jura). La tapisserie représente la procession qui eut lieu à Salins en 1477 et fit lever le siège de Dole, capitale de la Comté, par l'armée française conduite par Louis XI et le sire de Craon, en septembre de l'année 1477. A senestre, levée du siège de Dole par le roi Louis XI reconnaissable à ses harnachements fleurdelisés ; à cheval, cuirassé, il est muni d'une lance et d'une épée. A ses côtés, chevauche Georges de la Trémoille, sire de Craon, gouverneur de la Comté. L'armée française composée de cavaliers et de fantassins, est postée devant les remparts de la ville de Dole, identifiée grâce à l'inscription surplombant les tours jumelles de la collégiale. A dextre, la procession est menée par les échevins de la ville de Salins dont le premier porte les clefs de la cité, il est suivi d'une foule bigarrée composée d'hommes et de femmes, bourgeois de la ville, priant, un cierge à la main, ainsi que des chanoines de la collégiale saint Anatoile transportant les reliques du saint. Au-dessus de cette assemblée et de la ville, figurent les noms "Grimbert", "leglise s anathoille", "bracon", "poupet" et "castel guion", lieux emblématiques de la cité salinoise. Bannières flottantes sur les remparts de la ville de Dole, en haut à gauche : les bannières armoriées de Philippe le Beau ; la croix de Bourgogne [de gueules à deux bâtons d'or passés en sautoir] et une avec la lettre D ; en-dessous, drapeaux aux armes de France ; la bannière des armées comtoises de "gueules au sautoir d'argent". En 1502, deux représentants de la ville partirent pour Bruges où la réalisation du programme des tapisseries fut confiée à Catharina Hasselet. En avril 1503, six premières pièces avaient été livrées. Par la suite, la tapissière connut des difficultés, et après bien des démêlés, les chanoines ne parvinrent à récupérer la dernière pièce que trois ans plus tard. (fr)
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| - 13ème pièce d'un ensemble de tapisseries exécuté pour la collégiale Saint-Anatoile de Salins (Jura). La tapisserie représente la procession qui eut lieu à Salins en 1477 et fit lever le siège de Dole, capitale de la Comté, par l'armée française conduite par Louis XI et le sire de Craon, en septembre de l'année 1477. A senestre, levée du siège de Dole par le roi Louis XI reconnaissable à ses harnachements fleurdelisés ; à cheval, cuirassé, il est muni d'une lance et d'une épée. A ses côtés, chevauche Georges de la Trémoille, sire de Craon, gouverneur de la Comté. L'armée française composée de cavaliers et de fantassins, est postée devant les remparts de la ville de Dole, identifiée grâce à l'inscription surplombant les tours jumelles de la collégiale. A dextre, la procession est menée par les échevins de la ville de Salins dont le premier porte les clefs de la cité, il est suivi d'une foule bigarrée composée d'hommes et de femmes, bourgeois de la ville, priant, un cierge à la main, ainsi que des chanoines de la collégiale saint Anatoile transportant les reliques du saint. Au-dessus de cette assemblée et de la ville, figurent les noms "Grimbert", "leglise s anathoille", "bracon", "poupet" et "castel guion", lieux emblématiques de la cité salinoise. Bannières flottantes sur les remparts de la ville de Dole, en haut à gauche : les bannières armoriées de Philippe le Beau ; la croix de Bourgogne [de gueules à deux bâtons d'or passés en sautoir] et une avec la lettre D ; en-dessous, drapeaux aux armes de France ; la bannière des armées comtoises de "gueules au sautoir d'argent". En 1502, deux représentants de la ville partirent pour Bruges où la réalisation du programme des tapisseries fut confiée à Catharina Hasselet. En avril 1503, six premières pièces avaient été livrées. Par la suite, la tapissière connut des difficultés, et après bien des démêlés, les chanoines ne parvinrent à récupérer la dernière pièce que trois ans plus tard. (fr)
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