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| - Cette sixième pièce de la tenture appartient au chapitre relatant la translation des reliques de saint Etienne à Constantinople. Cet épisode, comportant trois scènes (scènes 15, 16 et 17), est rapporté dans une lettre d'Anastase : une noble femme de Constantinople ramène le corps de son mari, mort à Jérusalem et emporte par erreur celui de saint Etienne. La scène de gauche (n° 15), représente la femme du sénateur de Constantinople accompagnée d'un messager. Ils rencontrent l'évêque de Jérusalem dans l'oratoire de Saint-Etienne. Le prélat écoute la lecture qui lui est faite du billet envoyé par l'empereur. La scène centrale (n° 16), représente la femme du sénateur et sa suite s'embarquant avec le tombeau de celui qu'elle croit être son mari. Or il s'agit du tombeau du saint. Une tempête éclate et Saint-Etienne apparaît (à gauche dans la scène). Dans la partie droite, des démons s'enfuient à la vue du saint. Des anges apparaissent en haut de la scène. La dernière scène, à droite (n° 17), représente l'arrivée du corps de Saint-Etienne à Constantinople. Il est accueilli par l'évêque, Eusèbe de Constantinople, et sa suite. (fr)
- la tenture de Saint Etienne provient du choeur de la cathédrale d'Auxerre, elle a été tissée vers les années 1500 à la demande de l'évêque Jean III Baillet (évêque d'Auxerre de 1477 à 1513). Elle est dédiée à saint Etienne, saint qui occupe une place toute particulière dans la liturgie chrétienne : premier martyr de la chrétienté car supplicié avant les apôtres, il est le premier diacre consacré. Les cartons sont actuellement attribués à un peintre flamand, Gauthier de Campes, né à Bruges en 1468 et dont l'activité est documentée à Paris entre 1500 et 1530. Le tissage, emprunt d'influences bruxelloises, pourraient être l'oeuvre de l'atelier de Guillaume de Rasse, maître tapissier à Paris ou d'un atelier de l'entourage de Colyn de Coter. Longue de 45 mètres, il s'agit d'un ensemble de 12 tapisseries historiées comportant 23 scènes qui évoquent quatre étapes de la vie de saint Etienne : son martyre, l'invention de ses reliques et leur translation à Constantinople, puis à Rome. Le récit s'inspire de textes canoniques et hagiographiques, principalement des Actes des apôtres, texte qui sert lui-même de source à la Légende dorée de Jacques de Voragine. Les 23 scènes se découpent en neuf pièces restituées. En bas de chaque scène, des cartouches rédigés en ancien français relatent la scène représentée, ce récit est complété par des phylactères en latin. (fr)
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| - Cette sixième pièce de la tenture appartient au chapitre relatant la translation des reliques de saint Etienne à Constantinople. Cet épisode, comportant trois scènes (scènes 15, 16 et 17), est rapporté dans une lettre d'Anastase : une noble femme de Constantinople ramène le corps de son mari, mort à Jérusalem et emporte par erreur celui de saint Etienne. La scène de gauche (n° 15), représente la femme du sénateur de Constantinople accompagnée d'un messager. Ils rencontrent l'évêque de Jérusalem dans l'oratoire de Saint-Etienne. Le prélat écoute la lecture qui lui est faite du billet envoyé par l'empereur. La scène centrale (n° 16), représente la femme du sénateur et sa suite s'embarquant avec le tombeau de celui qu'elle croit être son mari. Or il s'agit du tombeau du saint. Une tempête éclate et Saint-Etienne apparaît (à gauche dans la scène). Dans la partie droite, des démons s'enfuient à la vue du saint. Des anges apparaissent en haut de la scène. La dernière scène, à droite (n° 17), représente l'arrivée du corps de Saint-Etienne à Constantinople. Il est accueilli par l'évêque, Eusèbe de Constantinople, et sa suite. (fr)
- la tenture de Saint Etienne provient du choeur de la cathédrale d'Auxerre, elle a été tissée vers les années 1500 à la demande de l'évêque Jean III Baillet (évêque d'Auxerre de 1477 à 1513). Elle est dédiée à saint Etienne, saint qui occupe une place toute particulière dans la liturgie chrétienne : premier martyr de la chrétienté car supplicié avant les apôtres, il est le premier diacre consacré. Les cartons sont actuellement attribués à un peintre flamand, Gauthier de Campes, né à Bruges en 1468 et dont l'activité est documentée à Paris entre 1500 et 1530. Le tissage, emprunt d'influences bruxelloises, pourraient être l'oeuvre de l'atelier de Guillaume de Rasse, maître tapissier à Paris ou d'un atelier de l'entourage de Colyn de Coter. Longue de 45 mètres, il s'agit d'un ensemble de 12 tapisseries historiées comportant 23 scènes qui évoquent quatre étapes de la vie de saint Etienne : son martyre, l'invention de ses reliques et leur translation à Constantinople, puis à Rome. Le récit s'inspire de textes canoniques et hagiographiques, principalement des Actes des apôtres, texte qui sert lui-même de source à la Légende dorée de Jacques de Voragine. Les 23 scènes se découpent en neuf pièces restituées. En bas de chaque scène, des cartouches rédigés en ancien français relatent la scène représentée, ce récit est complété par des phylactères en latin. (fr)
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