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  • Bordure neuf pouces en velours uni fond ponceau et prune chiné noir, dessin étrusque, à courant de palmettes et de roses pour la salle des Ambassadeurs au Palais de Saint-Cloud (fr)
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  • Camille Pernon avait été le seul bénéficiaire de la commande passée en l'an X (1802) par Michel Duroc d'après les ordres de Napoléon Bonaparte, qui souhaitait encourager la Fabrique lyonnaise et aménager le Palais de Saint-Cloud. Pour la Salle des Ambassadeurs, au rez-de-chaussée, à côté du Salon des officiers de service, fut prévu un meuble en velours chiné comprenant des étoffes pour tenture en 11/12 — c'est-à-dire cent dix centimètres de large —, pour tenture, sièges et dossiers de fauteuils en 11/24 — c'est-à-dire cinquante-quatre centimètres de large —, en velours fond prune chiné soie nuée, à dessin de branches, fleurs et feuilles de laurier ; des bordures de tenture de neuf pouces de large — c'est-à-dire vingt-quatre centimètres —, en velours uni fond ponceau et prune chiné noir, dessin étrusque, à courant de palmettes et de roses ; des bordures de fonds de sièges de trois pouces neuf lignes — soit dix centimètres —, en velours pareil, dessin pareil ; et des bordures de dossiers de sièges de deux pouces — soit cinq centimètres et quatre millimètres — en velours uni fond pomme jaune chiné soie nuée, dessin courant de fleurs et feuilles. La mise en carte conservée au musée des Tissus correspond à la tenture 11/24. Elle comporte une inscription à l'encre indiquant « Chinée par/ Richard », et une autre, au crayon, indiquant « Mise en carte/ donnée par Mr Richard fils /Cette Carte chinée par/ Mr Richard perre (sic) lui/ a valu une pention (sic)/ de Napoléon premier/ en 1804 ». Le chineur qui exécuta le meuble, Richard père, est connu : il s'agit de Joseph-Benoît Richard, établi quai de Retz. Il était actif sous le règne de Louis XVI, et collaborait déjà avec la maison Pernon, pour un meuble destiné à Catherine II de Russie, notamment (inv. MT 24821). Pendant la Révolution, il s'associa au fabricant de tricot de soie Jolivet pour un projet d'assignat en tricot chiné (inv. MT 10127), avant d'émigrer à Berlin après le Siège de Lyon. Revenu dans la ville sous le Directoire, il collabora à nouveau avec Jolivet pour des robes en tricot chiné (inv. MT 27234), puis avec Camille Pernon, notamment pour cette commande destinée au Palais de Saint-Cloud. Comme l'indique l'inscription sur la mise en carte, cette commande lui valut une pension. Le compte rendu de la visite de Napoléon Ier et de l'impératrice Joséphine à Lyon, en 1805, indique, en effet, que, parmi les nombreuses libéralités concédées par l'Empereur à la ville et à ses habitants le lundi de Pâques, il accorda « une pension de cinq cents francs à la veuve de M. de la Salle, en récompense des inventions de feu son époux, comme très avantageuses aux fabriques de soie ; une autre de trois cents fr(ancs) au sieur Richard, chineur ; une autre de trois cents francs à Antoine Gaillard, ouvrier en étoffes brochées ; une autre de quatre cents francs au sieur Gonin père, teinturier, pour son procédé relatif à la teinture en noir ; une prime de cinquante francs à M. Jacquard, mécanicien, pour chaque métier de son invention qu'il montera et mettra en activité, pendant l'espace de six ans. » On connaît également de lui quelques portraits en velours chiné, dont l'iconographie est liée à son implication dans la Loge du Parfait-Silence à l'Orient de Lyon, société maçonnique de Saint-Jean d'Écosse, au rite écossais et français. C'est le cas, notamment, des portraits de Frédéric le Grand (inv. MT 2161 et MT 34274.1), de Frédéric-Guillaume III (inv. MT 1148) et de Louise de Prusse (inv. MT 1149 et MT 34274.4), exécutés vers 1798, ou de celui de Napoléon le Grand (inv. MT 34255), réalisé en 1806. Le musée des Tissus conserve un panneau de tenture 11/12 (inv. MT 24808.1) et un élément de bordure (inv. MT 24808.2) de la commande pour la Salle des Ambassadeurs au Palais de Saint-Cloud. Les dessins pour ce meuble ont très probablement été livrés par Jean-François Bony (1754-1825), célèbre dessinateur de fabrique, brodeur, fabricant d'étoffes et occasionnellement peintre de fleurs. C'est lui, en effet, qui fournit à Camille Pernon une grande partie des dessins pour les meubles commandés en l'an X pour Saint-Cloud, notamment pour les salles d'apparat, les appartements du Premier Consul et une partie de ceux de Joséphine Bonaparte. C'est ce que révèlent les premiers croquis contenus dans un carnet de dessins de Jean-François Bony, conservé au musée des Tissus (inv. MT 27638). On y trouve, notamment, des esquisses pour le damas cramoisi liseré, dessin de feuilles de chêne, pour tenture, portières, rideaux et draperies, destiné à la Salle du Conseil d'État au Palais de Saint-Cloud, future Salle du Trône (au folio 13) et pour le damas vert à palmes et ses bordures pour la Salle de la Bibliothèque du Premier Consul (aux folios 13 et 16). Le profil des palmettes sur la bordure du velours chiné, le dessin du courant de roses et celui des branches et des fleurs de laurier, qui trouvent de nombreux parallèles dans l'œuvre de l'artiste, incitent à lui attribuer aussi le projet du meuble pour la Salle des Ambassadeurs. Pour les appartements de Joséphine Bonaparte, Jean-François Bony semble avoir aussi fourni plusieurs dessins, comme en témoigne des esquisses du musée des Arts décoratifs de Lyon (inv. MAD 3133 et MAD 3135). Une partie des étoffes était livrée le 8 messidor an XIII (27 juin 1805). En 1806, la totalité était inscrite à l'inventaire du Mobilier impérial, sous le titre « Entré par Camille Pernon de Lion (sic), Salle des Ambassadeurs à S(ain)t Cloud ». Les étoffes ne furent cependant jamais utilisées à Saint-Cloud. Elles furent finalement affectées en 1808 à la Chambre à coucher de l'Empereur à Fontainebleau, au premier étage, dans l'ancien Cabinet à la Poudre de Louis XVI. Le tapissier Jean-René Flamand, établi au 18, rue Croix-des-Petits-Champs, à Paris, chargé de l'ameublement de la Chambre à coucher, confia les étoffes à la maison Picot, qui fut chargée de broder le fond prune en chenille de soie jaune afin de l'éclaircir. Avec les étoffes ainsi rebrodées, Flamand confectionna douze parties de portières en velours chiné encadré de bordures neuf pouces ; six rideaux de croisées en 15/16 vert encadré de bordure neuf pouces ; deux parties de rideaux en 15/16 blanc, et la garniture d'un lit en velours chiné encadré de bordures neuf pouces, composée de six bonnes grâces, cinq parties de draperies, deux écharpes, le pourtour de l'impériale, la calotte, quatre bandeaux à l'extérieur, un bandeau à l'intérieur, la courtepointe et deux rideaux d'usage en 15/16 vert encadrés de crête ; Flamand recouvrit aussi en velours chiné identique encadré de bordures un ensemble en bois sculpté et doré, composé d'un canapé avec deux oreillers, deux méridiennes, deux bergères, quatre fauteuils, deux chaises, deux tabourets de pieds, un écran et un marchepied. Le lit en bois sculpté et doré avait été exécuté par Jean-Baptiste-Joseph Rode pour la sculpture, et Louis-François Chatard pour la dorure, les sièges et l'écran par François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter dont ils portent l'estampille. L'ensemble était en place en 1809. En 1811, l'ameublement fut complété par un paravent provisoirement « à bois recouvert » de velours chiné et de 15/16 vert encadré de bordure, fourni par les tapissiers Jean-Claude Poussin et Jean-Louis Lejeune. Un paravent en bois sculpté et doré couvert en velours chiné fut livré par Flamand et envoyé à Fontainebleau le 1er décembre 1812 pour remplacer le précédent. Le 30 décembre 1810, on préleva sur les étoffes restant en magasin de quoi encadrer une tenture en « damas velouté vert, dessin vigne vierge », et quatre parties de rideaux de croisées en gros de Florence vert 15/16 ainsi que les garnitures d'un canapé, deux bergères, dix fauteuils, douze chaises, deux tabourets de pieds, un écran, recouverts du damas vert à dessin de vigne vierge. Les sièges avaient été réalisés par Pierre-Benoît Marcion dont ils portent l'estampille. L'ensemble fut confié au tapissier Flamand qui avait fourni le « damas velouté vert, dessin vigne vierge » et placé dans le deuxième salon de l'appartement de prince souverain du rez-de-chaussée de l'aile neuve ou aile des princes à Fontainebleau. Le solde des étoffes restant au Garde-Meuble fut utilisé en 1824 pour Armand-Charles, comte de Guilleminot, ambassadeur de France à Constantinople. Aujourd'hui, les collections du Mobilier national ne conservent plus que des échantillons à l'état neuf ou provenant de dépècements de bordures pour tenture (inv. GMMP 754/1) ou pour fonds de sièges (inv. GMMP 754/2) et pour dossiers de sièges (inv. GMMP 754/3). Les bordures utilisées pour les sièges de Marcion à Fontainebleau sont les étoffes d'origine. Mais la tenture n'est plus connue que par la mise en carte et la laize du musée des Tissus, qui a conservé des éléments de ses deux lisières et ses deux chefs de pièce en sergé (de 3 lie 1, Z). Le panneau, en largeur 11/12, est dans son état original, puisqu'il n'a pas été éclairci en broderie de chenille de soie jaune ajoutée par la maison Picot. Il constitue le précieux témoin de cette commande prestigieuse. Maximilien Durand (fr)
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  • Camille Pernon avait été le seul bénéficiaire de la commande passée en l'an X (1802) par Michel Duroc d'après les ordres de Napoléon Bonaparte, qui souhaitait encourager la Fabrique lyonnaise et aménager le Palais de Saint-Cloud. Pour la Salle des Ambassadeurs, au rez-de-chaussée, à côté du Salon des officiers de service, fut prévu un meuble en velours chiné comprenant des étoffes pour tenture en 11/12 — c'est-à-dire cent dix centimètres de large —, pour tenture, sièges et dossiers de fauteuils en 11/24 — c'est-à-dire cinquante-quatre centimètres de large —, en velours fond prune chiné soie nuée, à dessin de branches, fleurs et feuilles de laurier ; des bordures de tenture de neuf pouces de large — c'est-à-dire vingt-quatre centimètres —, en velours uni fond ponceau et prune chiné noir, dessin étrusque, à courant de palmettes et de roses ; des bordures de fonds de sièges de trois pouces neuf lignes — soit dix centimètres —, en velours pareil, dessin pareil ; et des bordures de dossiers de sièges de deux pouces — soit cinq centimètres et quatre millimètres — en velours uni fond pomme jaune chiné soie nuée, dessin courant de fleurs et feuilles. La mise en carte conservée au musée des Tissus correspond à la tenture 11/24. Elle comporte une inscription à l'encre indiquant « Chinée par/ Richard », et une autre, au crayon, indiquant « Mise en carte/ donnée par Mr Richard fils /Cette Carte chinée par/ Mr Richard perre (sic) lui/ a valu une pention (sic)/ de Napoléon premier/ en 1804 ». Le chineur qui exécuta le meuble, Richard père, est connu : il s'agit de Joseph-Benoît Richard, établi quai de Retz. Il était actif sous le règne de Louis XVI, et collaborait déjà avec la maison Pernon, pour un meuble destiné à Catherine II de Russie, notamment (inv. MT 24821). Pendant la Révolution, il s'associa au fabricant de tricot de soie Jolivet pour un projet d'assignat en tricot chiné (inv. MT 10127), avant d'émigrer à Berlin après le Siège de Lyon. Revenu dans la ville sous le Directoire, il collabora à nouveau avec Jolivet pour des robes en tricot chiné (inv. MT 27234), puis avec Camille Pernon, notamment pour cette commande destinée au Palais de Saint-Cloud. Comme l'indique l'inscription sur la mise en carte, cette commande lui valut une pension. Le compte rendu de la visite de Napoléon Ier et de l'impératrice Joséphine à Lyon, en 1805, indique, en effet, que, parmi les nombreuses libéralités concédées par l'Empereur à la ville et à ses habitants le lundi de Pâques, il accorda « une pension de cinq cents francs à la veuve de M. de la Salle, en récompense des inventions de feu son époux, comme très avantageuses aux fabriques de soie ; une autre de trois cents fr(ancs) au sieur Richard, chineur ; une autre de trois cents francs à Antoine Gaillard, ouvrier en étoffes brochées ; une autre de quatre cents francs au sieur Gonin père, teinturier, pour son procédé relatif à la teinture en noir ; une prime de cinquante francs à M. Jacquard, mécanicien, pour chaque métier de son invention qu'il montera et mettra en activité, pendant l'espace de six ans. » On connaît également de lui quelques portraits en velours chiné, dont l'iconographie est liée à son implication dans la Loge du Parfait-Silence à l'Orient de Lyon, société maçonnique de Saint-Jean d'Écosse, au rite écossais et français. C'est le cas, notamment, des portraits de Frédéric le Grand (inv. MT 2161 et MT 34274.1), de Frédéric-Guillaume III (inv. MT 1148) et de Louise de Prusse (inv. MT 1149 et MT 34274.4), exécutés vers 1798, ou de celui de Napoléon le Grand (inv. MT 34255), réalisé en 1806. Le musée des Tissus conserve un panneau de tenture 11/12 (inv. MT 24808.1) et un élément de bordure (inv. MT 24808.2) de la commande pour la Salle des Ambassadeurs au Palais de Saint-Cloud. Les dessins pour ce meuble ont très probablement été livrés par Jean-François Bony (1754-1825), célèbre dessinateur de fabrique, brodeur, fabricant d'étoffes et occasionnellement peintre de fleurs. C'est lui, en effet, qui fournit à Camille Pernon une grande partie des dessins pour les meubles commandés en l'an X pour Saint-Cloud, notamment pour les salles d'apparat, les appartements du Premier Consul et une partie de ceux de Joséphine Bonaparte. C'est ce que révèlent les premiers croquis contenus dans un carnet de dessins de Jean-François Bony, conservé au musée des Tissus (inv. MT 27638). On y trouve, notamment, des esquisses pour le damas cramoisi liseré, dessin de feuilles de chêne, pour tenture, portières, rideaux et draperies, destiné à la Salle du Conseil d'État au Palais de Saint-Cloud, future Salle du Trône (au folio 13) et pour le damas vert à palmes et ses bordures pour la Salle de la Bibliothèque du Premier Consul (aux folios 13 et 16). Le profil des palmettes sur la bordure du velours chiné, le dessin du courant de roses et celui des branches et des fleurs de laurier, qui trouvent de nombreux parallèles dans l'œuvre de l'artiste, incitent à lui attribuer aussi le projet du meuble pour la Salle des Ambassadeurs. Pour les appartements de Joséphine Bonaparte, Jean-François Bony semble avoir aussi fourni plusieurs dessins, comme en témoigne des esquisses du musée des Arts décoratifs de Lyon (inv. MAD 3133 et MAD 3135). Une partie des étoffes était livrée le 8 messidor an XIII (27 juin 1805). En 1806, la totalité était inscrite à l'inventaire du Mobilier impérial, sous le titre « Entré par Camille Pernon de Lion (sic), Salle des Ambassadeurs à S(ain)t Cloud ». Les étoffes ne furent cependant jamais utilisées à Saint-Cloud. Elles furent finalement affectées en 1808 à la Chambre à coucher de l'Empereur à Fontainebleau, au premier étage, dans l'ancien Cabinet à la Poudre de Louis XVI. Le tapissier Jean-René Flamand, établi au 18, rue Croix-des-Petits-Champs, à Paris, chargé de l'ameublement de la Chambre à coucher, confia les étoffes à la maison Picot, qui fut chargée de broder le fond prune en chenille de soie jaune afin de l'éclaircir. Avec les étoffes ainsi rebrodées, Flamand confectionna douze parties de portières en velours chiné encadré de bordures neuf pouces ; six rideaux de croisées en 15/16 vert encadré de bordure neuf pouces ; deux parties de rideaux en 15/16 blanc, et la garniture d'un lit en velours chiné encadré de bordures neuf pouces, composée de six bonnes grâces, cinq parties de draperies, deux écharpes, le pourtour de l'impériale, la calotte, quatre bandeaux à l'extérieur, un bandeau à l'intérieur, la courtepointe et deux rideaux d'usage en 15/16 vert encadrés de crête ; Flamand recouvrit aussi en velours chiné identique encadré de bordures un ensemble en bois sculpté et doré, composé d'un canapé avec deux oreillers, deux méridiennes, deux bergères, quatre fauteuils, deux chaises, deux tabourets de pieds, un écran et un marchepied. Le lit en bois sculpté et doré avait été exécuté par Jean-Baptiste-Joseph Rode pour la sculpture, et Louis-François Chatard pour la dorure, les sièges et l'écran par François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter dont ils portent l'estampille. L'ensemble était en place en 1809. En 1811, l'ameublement fut complété par un paravent provisoirement « à bois recouvert » de velours chiné et de 15/16 vert encadré de bordure, fourni par les tapissiers Jean-Claude Poussin et Jean-Louis Lejeune. Un paravent en bois sculpté et doré couvert en velours chiné fut livré par Flamand et envoyé à Fontainebleau le 1er décembre 1812 pour remplacer le précédent. Le 30 décembre 1810, on préleva sur les étoffes restant en magasin de quoi encadrer une tenture en « damas velouté vert, dessin vigne vierge », et quatre parties de rideaux de croisées en gros de Florence vert 15/16 ainsi que les garnitures d'un canapé, deux bergères, dix fauteuils, douze chaises, deux tabourets de pieds, un écran, recouverts du damas vert à dessin de vigne vierge. Les sièges avaient été réalisés par Pierre-Benoît Marcion dont ils portent l'estampille. L'ensemble fut confié au tapissier Flamand qui avait fourni le « damas velouté vert, dessin vigne vierge » et placé dans le deuxième salon de l'appartement de prince souverain du rez-de-chaussée de l'aile neuve ou aile des princes à Fontainebleau. Le solde des étoffes restant au Garde-Meuble fut utilisé en 1824 pour Armand-Charles, comte de Guilleminot, ambassadeur de France à Constantinople. Aujourd'hui, les collections du Mobilier national ne conservent plus que des échantillons à l'état neuf ou provenant de dépècements de bordures pour tenture (inv. GMMP 754/1) ou pour fonds de sièges (inv. GMMP 754/2) et pour dossiers de sièges (inv. GMMP 754/3). Les bordures utilisées pour les sièges de Marcion à Fontainebleau sont les étoffes d'origine. Mais la tenture n'est plus connue que par la mise en carte et la laize du musée des Tissus, qui a conservé des éléments de ses deux lisières et ses deux chefs de pièce en sergé (de 3 lie 1, Z). Le panneau, en largeur 11/12, est dans son état original, puisqu'il n'a pas été éclairci en broderie de chenille de soie jaune ajoutée par la maison Picot. Il constitue le précieux témoin de cette commande prestigieuse. Maximilien Durand (fr)
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