. . . "0.5088"^^ . . . . . . . "0.3823"^^ . . "0.5901"^^ . . . . . . . . . . . . . . "Tableau all\u00E9gorique offert au Premier Consul"@fr . "0.6434"^^ . . . . . "Tableau all\u00E9gorique offert au Premier Consul"@fr . "0.5376"^^ . . . . "0.6732"^^ . . . . . . . . "47584" . . . . . . "L'Almanach historique et politique de la Ville de Lyon et du d\u00E9partement du Rh\u00F4ne pour l'an XI de la R\u00E9publique a conserv\u00E9 les circonstances de la cr\u00E9ation de ce tableau, r\u00E9alis\u00E9 \u00E0 l'occasion de la visite du Premier Consul et de son \u00E9pouse Jos\u00E9phine Bonaparte \u00E0 Lyon, en niv\u00F4se an X (janvier 1802) : \u00AB Le Ministre de l'Int\u00E9rieur visita nos manufactures et nos \u00E9tablissemens publics ; le premier Consul prit plaisir \u00E0 aller lui-m\u00EAme dans l'atelier o\u00F9 se fabriquent ces tissus qui rendaient autrefois l'Europe tributaire de notre Ville. Il jouit de quelques surprises agr\u00E9ables. Chez les cit. Debarre, Theoleyre et Dutilleux (sic), il vit un m\u00E9tier improviser sous ses yeux un \u00E9cran de velours avec son chiffre dans un entourage de laurier, de ch\u00EAne et d'olivier. Le cit. Terret, fabricant distingu\u00E9 de cette Ville, eut l'honneur de lui faire hommage d'un tableau fabriqu\u00E9 en velours, qui pr\u00E9sentait cette all\u00E9gorie : sur un fond aurore, un velours noir en relief offrait un lion posant une couronne sur le buste du H\u00E9ros ; il reposait sur les attributs du commerce, parmi lesquels \u00E9tait un \u00E9pi de bl\u00E9, symbole de l'abondance ; de l'autre c\u00F4t\u00E9, des \u00E9p\u00E9es, des haches, des armes bris\u00E9es laissaient s'\u00E9lever au milieu d'eux le pacifique olivier ; au bas du m\u00E9daillon, on lisait ces mots, toujours artistement trac\u00E9s en velours : Bonaparte \u00E0 Lyon. Le cit. Picard, dessinateur renomm\u00E9 de la Ville, membre de l'Ath\u00E9n\u00E9e, pr\u00E9sent\u00E9 par le Ministre de l'int\u00E9rieur au premier Consul, lui fit aussi hommage d'un tableau en \u00E9toffe, repr\u00E9sentant un vase arabesque, compos\u00E9 des attributs suivans : le sommet offrait un autel dont la frise \u00E9tait form\u00E9e de c\u0153urs enlac\u00E9s ; au-dessus s'\u00E9levait une flamme ; les palmes de la victoire, unies \u00E0 des branches d'olivier, \u00E9tendaient leurs rameaux sur cet autel ; deux statues repr\u00E9sentant les vertus et dont la base \u00E9tait en thermes, posaient une couronne d'\u00E9toiles, symbole d'immortalit\u00E9, sur le chiffre du premier Consul, plac\u00E9 sur un foyer de rayons ; ce chiffre \u00E9tait form\u00E9 de l'assemblage d'une branche d'olivier, d'une branche de palmier et d'une branche de ch\u00EAne, et r\u00E9unissait ainsi l'embl\u00EAme des trois vertus \u00E9minentes qu'un seul poss\u00E8de ; aux pieds des vertus, des lions reposaient sur des lances bris\u00E9es, et exprimaient par leur contenance toute l'affection et la fiert\u00E9 que leur inspirait le d\u00E9p\u00F4t pr\u00E9cieux auquel ils semblaient veiller ; dans le bas-relief, on voyait la Renomm\u00E9e publiant la gloire du H\u00E9ros qui nous a donn\u00E9 la paix ; des cornes d'abondance formaient le pied du vase, qui reposait sur un tapis en broderie au m\u00E9tier, o\u00F9 l'on distinguait les attributs de la Justice et du Commerce. L'artiste avait cru ne devoir employer, pour rendre cette all\u00E9gorie, que les moyens d'ex\u00E9cution les plus simples. Deux couleurs, tram\u00E9es sur un fond satin, lui avaient suffi. \u00BB \nOn sait peu de choses de Joseph-Gaspard Picard, sinon les rares d\u00E9tails de sa biographie conserv\u00E9s par les archives et les sources ou les informations qui sont fournies par les auteurs de ses \u00E9loges fun\u00E8bres aux Acad\u00E9mie de Lyon et de Dijon. Il naquit \u00E0 Louhans, en 1748. Destin\u00E9 au barreau par son p\u00E8re, il choisit de suivre son go\u00FBt pour le dessin et d'embrasser une autre carri\u00E8re au sein de la Fabrique lyonnaise. Il fut l'\u00E9l\u00E8ve de Joseph Bourne (1740-1808) et Philippe de Lasalle (1723-1804). \nIl ouvrit un cabinet et fut associ\u00E9 aux principaux fabricants. Il acquit ainsi une solide r\u00E9putation, jusqu'en Angleterre o\u00F9 l'on d\u00E9sira l'attirer. Il re\u00E7ut dans son cabinet le Comte du Nord, futur tsar Paul Ier de Russie, et l'empereur Joseph II, auxquels il expliqua les proc\u00E9d\u00E9s industriels des manufactures : \u00AB Laissez, disait l'Empereur \u00E0 ceux qui l'entouraient, laissez parler ce petit monsieur, il sait mieux que personne se faire comprendre de moi et m'expliquer ce que je d\u00E9sire apprendre. \u00BB \nJoseph-Gaspard Picard \u00E9tait membre de l'Ath\u00E9n\u00E9e (Acad\u00E9mie de Lyon) et il fut re\u00E7u \u00E0 l'Acad\u00E9mie de Dijon le 27 brumaire an XI (17 novembre 1802). C'est \u00E0 son initiative que l'Acad\u00E9mie de Lyon, en 1817, avait entrepris une d\u00E9marche aupr\u00E8s du maire pour qu'il sollicit\u00E2t la restitution du Saint Thomas de Salviati, conserv\u00E9 dans l'ancienne \u00E9glise des Jacobins avant la R\u00E9volution et transport\u00E9 \u00E0 Paris par les agents de la Convention. Une attaque d'apoplexie foudroyante l'emporta. Il est appel\u00E9 \u00AB dessinateur renomm\u00E9 de la Ville \u00BB dans le r\u00E9cit qui est fait de sa rencontre avec le Premier Consul, \u00E0 l'occasion de laquelle il lui offrit ce tableau all\u00E9gorique, dont le mus\u00E9e des Tissus conserve un second exemplaire (inv. MT 51248).\nLe premier exemplaire a rejoint les collections du mus\u00E9e en 1862 avec l'acquisition de la tr\u00E8s importante collection de Fran\u00E7ois Bert, professeur de th\u00E9orie. Il est d\u00E9crit dans l'inventaire manuscrit de cette collection conserv\u00E9 dans les archives du mus\u00E9e des Tissus : \u00AB \u00C9cran de satin bleu, deux lats (blancs). Ex\u00E9cut\u00E9 \u00E0 Lyon vers 1801 en pr\u00E9sence du G\u00E9n\u00E9ral Bonaparte \u00E0 son retour d'\u00C9gypte. La composition all\u00E9gorique et ornementale, trait\u00E9e en grisaille, est encore impr\u00E9gn\u00E9e du style de l'\u00E9poque Louis XVI. C'est un hommage rendu au triomphe de la Libert\u00E9, dont les embl\u00E8mes (un faisceau de piques et deux haches en croix surmont\u00E9es du bonnet phrygien) sont figur\u00E9s dans un m\u00E9daillon couronn\u00E9 d'\u00E9toiles et entour\u00E9 de branches de lauriers. L'auteur, Joseph-Gaspard Picard, \u00E9tait membre de l'Acad\u00E9mie de Lyon. \u00BB\u00A0Sur le second exemplaire, trait\u00E9 dans des couleurs diff\u00E9rentes (lampas, fond satin de 8, jasp\u00E9, deux lats de liser\u00E9 li\u00E9s en taffetas), le m\u00E9daillon ne comporte aucun d\u00E9cor. On conna\u00EEt un troisi\u00E8me exemplaire de cet \u00E9cran, offert par Joseph-Gaspard Picard \u00E0 l'Ath\u00E9n\u00E9e et toujours conserv\u00E9 dans les collections de l'Acad\u00E9mie de Lyon. L\u00E0 encore, le faisceau de licteur surmont\u00E9 du bonnet de la Libert\u00E9 a disparu, puisqu'il a \u00E9t\u00E9 remplac\u00E9 par l'inscription : ATHENEO LVGDVNENSI RESTITUTO, broch\u00E9e sur une pi\u00E8ce rapport\u00E9e par broderie pour dissimuler le d\u00E9cor original. \nL'exemplaire de la collection Bert, comme celui de l'Acad\u00E9mie, pr\u00E9sentent dans l'angle inf\u00E9rieur droit les trois lettres I . D . P ., explicit\u00E9es, \u00E0 l'Acad\u00E9mie, par l'inscription \u00E0 la main Inventor delineavit Picard trac\u00E9e \u00E0 l'encre. \nLes collections du mus\u00E9e des Tissus conservent \u00E9galement un exemplaire du panneau r\u00E9alis\u00E9 par Debard, Theoleyre et Dutillieu (inv. MT 23496) et du velours de Jean-Charles Terret (inv. MT 24594), mentionn\u00E9s dans le m\u00EAme r\u00E9cit de la visite du Premier Consul \u00E0 Lyon. Notons que Picard et Terret sont membres du Conseil du Commerce (la Chambre de Commerce de Lyon depuis le 24 d\u00E9cembre 1802), dans la deuxi\u00E8me section \u00AB Des Manufactures et des Arts \u00BB, aux c\u00F4t\u00E9s de Philippe de Lasalle, \u00AB ancien fabricant de soieries, dessinateur et m\u00E9canicien, membre de l'Ath\u00E9n\u00E9e \u00BB, et de Camille Pernon, qui profite de cette m\u00EAme visite pour offrir au Premier Consul, quatre jours apr\u00E8s Debard, Theoleyre et Dutillieu, Terret et Picard, l'une de ses cr\u00E9ations remarquables, le fameux portrait de Bonaparte R\u00E9parateur (inv. MT 2153). \nMaximilien Durand"@fr . . . . . . . . . . . . "0.6849"^^ . . "0.4656"^^ . "L'Almanach historique et politique de la Ville de Lyon et du d\u00E9partement du Rh\u00F4ne pour l'an XI de la R\u00E9publique a conserv\u00E9 les circonstances de la cr\u00E9ation de ce tableau, r\u00E9alis\u00E9 \u00E0 l'occasion de la visite du Premier Consul et de son \u00E9pouse Jos\u00E9phine Bonaparte \u00E0 Lyon, en niv\u00F4se an X (janvier 1802) : \u00AB Le Ministre de l'Int\u00E9rieur visita nos manufactures et nos \u00E9tablissemens publics ; le premier Consul prit plaisir \u00E0 aller lui-m\u00EAme dans l'atelier o\u00F9 se fabriquent ces tissus qui rendaient autrefois l'Europe tributaire de notre Ville. Il jouit de quelques surprises agr\u00E9ables. Chez les cit. Debarre, Theoleyre et Dutilleux (sic), il vit un m\u00E9tier improviser sous ses yeux un \u00E9cran de velours avec son chiffre dans un entourage de laurier, de ch\u00EAne et d'olivier. Le cit. Terret, fabricant distingu\u00E9 de cette Ville, eut l'honneur de lui faire hommage d'un tableau fabriqu\u00E9 en velours, qui pr\u00E9sentait cette all\u00E9gorie : sur un fond aurore, un velours noir en relief offrait un lion posant une couronne sur le buste du H\u00E9ros ; il reposait sur les attributs du commerce, parmi lesquels \u00E9tait un \u00E9pi de bl\u00E9, symbole de l'abondance ; de l'autre c\u00F4t\u00E9, des \u00E9p\u00E9es, des haches, des armes bris\u00E9es laissaient s'\u00E9lever au milieu d'eux le pacifique olivier ; au bas du m\u00E9daillon, on lisait ces mots, toujours artistement trac\u00E9s en velours : Bonaparte \u00E0 Lyon. Le cit. Picard, dessinateur renomm\u00E9 de la Ville, membre de l'Ath\u00E9n\u00E9e, pr\u00E9sent\u00E9 par le Ministre de l'int\u00E9rieur au premier Consul, lui fit aussi hommage d'un tableau en \u00E9toffe, repr\u00E9sentant un vase arabesque, compos\u00E9 des attributs suivans : le sommet offrait un autel dont la frise \u00E9tait form\u00E9e de c\u0153urs enlac\u00E9s ; au-dessus s'\u00E9levait une flamme ; les palmes de la victoire, unies \u00E0 des branches d'olivier, \u00E9tendaient leurs rameaux sur cet autel ; deux statues repr\u00E9sentant les vertus et dont la base \u00E9tait en thermes, posaient une couronne d'\u00E9toiles, symbole d'immortalit\u00E9, sur le chiffre du premier Consul, plac\u00E9 sur un foyer de rayons ; ce chiffre \u00E9tait form\u00E9 de l'assemblage d'une branche d'olivier, d'une branche de palmier et d'une branche de ch\u00EAne, et r\u00E9unissait ainsi l'embl\u00EAme des trois vertus \u00E9minentes qu'un seul poss\u00E8de ; aux pieds des vertus, des lions reposaient sur des lances bris\u00E9es, et exprimaient par leur contenance toute l'affection et la fiert\u00E9 que leur inspirait le d\u00E9p\u00F4t pr\u00E9cieux auquel ils semblaient veiller ; dans le bas-relief, on voyait la Renomm\u00E9e publiant la gloire du H\u00E9ros qui nous a donn\u00E9 la paix ; des cornes d'abondance formaient le pied du vase, qui reposait sur un tapis en broderie au m\u00E9tier, o\u00F9 l'on distinguait les attributs de la Justice et du Commerce. L'artiste avait cru ne devoir employer, pour rendre cette all\u00E9gorie, que les moyens d'ex\u00E9cution les plus simples. Deux couleurs, tram\u00E9es sur un fond satin, lui avaient suffi. \u00BB \nOn sait peu de choses de Joseph-Gaspard Picard, sinon les rares d\u00E9tails de sa biographie conserv\u00E9s par les archives et les sources ou les informations qui sont fournies par les auteurs de ses \u00E9loges fun\u00E8bres aux Acad\u00E9mie de Lyon et de Dijon. Il naquit \u00E0 Louhans, en 1748. Destin\u00E9 au barreau par son p\u00E8re, il choisit de suivre son go\u00FBt pour le dessin et d'embrasser une autre carri\u00E8re au sein de la Fabrique lyonnaise. Il fut l'\u00E9l\u00E8ve de Joseph Bourne (1740-1808) et Philippe de Lasalle (1723-1804). \nIl ouvrit un cabinet et fut associ\u00E9 aux principaux fabricants. Il acquit ainsi une solide r\u00E9putation, jusqu'en Angleterre o\u00F9 l'on d\u00E9sira l'attirer. Il re\u00E7ut dans son cabinet le Comte du Nord, futur tsar Paul Ier de Russie, et l'empereur Joseph II, auxquels il expliqua les proc\u00E9d\u00E9s industriels des manufactures : \u00AB Laissez, disait l'Empereur \u00E0 ceux qui l'entouraient, laissez parler ce petit monsieur, il sait mieux que personne se faire comprendre de moi et m'expliquer ce que je d\u00E9sire apprendre. \u00BB \nJoseph-Gaspard Picard \u00E9tait membre de l'Ath\u00E9n\u00E9e (Acad\u00E9mie de Lyon) et il fut re\u00E7u \u00E0 l'Acad\u00E9mie de Dijon le 27 brumaire an XI (17 novembre 1802). C'est \u00E0 son initiative que l'Acad\u00E9mie de Lyon, en 1817, avait entrepris une d\u00E9marche aupr\u00E8s du maire pour qu'il sollicit\u00E2t la restitution du Saint Thomas de Salviati, conserv\u00E9 dans l'ancienne \u00E9glise des Jacobins avant la R\u00E9volution et transport\u00E9 \u00E0 Paris par les agents de la Convention. Une attaque d'apoplexie foudroyante l'emporta. Il est appel\u00E9 \u00AB dessinateur renomm\u00E9 de la Ville \u00BB dans le r\u00E9cit qui est fait de sa rencontre avec le Premier Consul, \u00E0 l'occasion de laquelle il lui offrit ce tableau all\u00E9gorique, dont le mus\u00E9e des Tissus conserve un second exemplaire (inv. MT 51248).\nLe premier exemplaire a rejoint les collections du mus\u00E9e en 1862 avec l'acquisition de la tr\u00E8s importante collection de Fran\u00E7ois Bert, professeur de th\u00E9orie. Il est d\u00E9crit dans l'inventaire manuscrit de cette collection conserv\u00E9 dans les archives du mus\u00E9e des Tissus : \u00AB \u00C9cran de satin bleu, deux lats (blancs). Ex\u00E9cut\u00E9 \u00E0 Lyon vers 1801 en pr\u00E9sence du G\u00E9n\u00E9ral Bonaparte \u00E0 son retour d'\u00C9gypte. La composition all\u00E9gorique et ornementale, trait\u00E9e en grisaille, est encore impr\u00E9gn\u00E9e du style de l'\u00E9poque Louis XVI. C'est un hommage rendu au triomphe de la Libert\u00E9, dont les embl\u00E8mes (un faisceau de piques et deux haches en croix surmont\u00E9es du bonnet phrygien) sont figur\u00E9s dans un m\u00E9daillon couronn\u00E9 d'\u00E9toiles et entour\u00E9 de branches de lauriers. L'auteur, Joseph-Gaspard Picard, \u00E9tait membre de l'Acad\u00E9mie de Lyon. \u00BB\u00A0Sur le second exemplaire, trait\u00E9 dans des couleurs diff\u00E9rentes (lampas, fond satin de 8, jasp\u00E9, deux lats de liser\u00E9 li\u00E9s en taffetas), le m\u00E9daillon ne comporte aucun d\u00E9cor. On conna\u00EEt un troisi\u00E8me exemplaire de cet \u00E9cran, offert par Joseph-Gaspard Picard \u00E0 l'Ath\u00E9n\u00E9e et toujours conserv\u00E9 dans les collections de l'Acad\u00E9mie de Lyon. L\u00E0 encore, le faisceau de licteur surmont\u00E9 du bonnet de la Libert\u00E9 a disparu, puisqu'il a \u00E9t\u00E9 remplac\u00E9 par l'inscription : ATHENEO LVGDVNENSI RESTITUTO, broch\u00E9e sur une pi\u00E8ce rapport\u00E9e par broderie pour dissimuler le d\u00E9cor original. \nL'exemplaire de la collection Bert, comme celui de l'Acad\u00E9mie, pr\u00E9sentent dans l'angle inf\u00E9rieur droit les trois lettres I . D . P ., explicit\u00E9es, \u00E0 l'Acad\u00E9mie, par l'inscription \u00E0 la main Inventor delineavit Picard trac\u00E9e \u00E0 l'encre. \nLes collections du mus\u00E9e des Tissus conservent \u00E9galement un exemplaire du panneau r\u00E9alis\u00E9 par Debard, Theoleyre et Dutillieu (inv. MT 23496) et du velours de Jean-Charles Terret (inv. MT 24594), mentionn\u00E9s dans le m\u00EAme r\u00E9cit de la visite du Premier Consul \u00E0 Lyon. Notons que Picard et Terret sont membres du Conseil du Commerce (la Chambre de Commerce de Lyon depuis le 24 d\u00E9cembre 1802), dans la deuxi\u00E8me section \u00AB Des Manufactures et des Arts \u00BB, aux c\u00F4t\u00E9s de Philippe de Lasalle, \u00AB ancien fabricant de soieries, dessinateur et m\u00E9canicien, membre de l'Ath\u00E9n\u00E9e \u00BB, et de Camille Pernon, qui profite de cette m\u00EAme visite pour offrir au Premier Consul, quatre jours apr\u00E8s Debard, Theoleyre et Dutillieu, Terret et Picard, l'une de ses cr\u00E9ations remarquables, le fameux portrait de Bonaparte R\u00E9parateur (inv. MT 2153). \nMaximilien Durand"@fr . .