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| - Portrait d'Adolphe Thiers (fr)
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| - L'avènement de la Troisième République confirme le triomphe de Michel-Marie Carquillat dans le genre du portrait tissé. Il exécute immédiatement les portraits d'Adolphe Thiers et de Léon Gambetta. C'est l'occasion pour lui de collaborer à nouveau avec Marc-Laurent Bruyas. Les références du portrait politique républicain sont celles de la photographie. L'exemplaire conservé au musée des Tissus du portrait de Thiers imite jusqu'au décor des montages photographiques, avec le faux passe-partout décoré de fleurs stylisées dans les angles. Le Journal de Toulouse du 8 février 1884, annonçant le décès du tisseur, indique : « Carquillat envoya à Monsieur Thiers son portrait ; le président le remercia par une médaille d'honneur et un don de quatre cents francs ; récompense bien faible pour une œuvre dont la mise en carte, seule, revenait à cinq cents francs. »
La publication quotidienne de l'image du pouvoir dans la presse fournit aux dessinateurs les modèles qui les inspirent. Les journaux diffusent aussi l'interprétation de ces photographies par les artistes comme Léon Bonnat. Certes, Carquillat ne fait qu'ajouter de nouveaux visages à son cabinet de personnalités : les tissages eux-mêmes ne perdent rien en qualité mais ils se contentent de reproduire une formule élaborée en 1854 avec les portraits de Napoléon III (inv. MT 28362.1) et d'Eugénie (inv. MT 28362.2).
Maximilien Durand (fr)
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| - L'avènement de la Troisième République confirme le triomphe de Michel-Marie Carquillat dans le genre du portrait tissé. Il exécute immédiatement les portraits d'Adolphe Thiers et de Léon Gambetta. C'est l'occasion pour lui de collaborer à nouveau avec Marc-Laurent Bruyas. Les références du portrait politique républicain sont celles de la photographie. L'exemplaire conservé au musée des Tissus du portrait de Thiers imite jusqu'au décor des montages photographiques, avec le faux passe-partout décoré de fleurs stylisées dans les angles. Le Journal de Toulouse du 8 février 1884, annonçant le décès du tisseur, indique : « Carquillat envoya à Monsieur Thiers son portrait ; le président le remercia par une médaille d'honneur et un don de quatre cents francs ; récompense bien faible pour une œuvre dont la mise en carte, seule, revenait à cinq cents francs. »
La publication quotidienne de l'image du pouvoir dans la presse fournit aux dessinateurs les modèles qui les inspirent. Les journaux diffusent aussi l'interprétation de ces photographies par les artistes comme Léon Bonnat. Certes, Carquillat ne fait qu'ajouter de nouveaux visages à son cabinet de personnalités : les tissages eux-mêmes ne perdent rien en qualité mais ils se contentent de reproduire une formule élaborée en 1854 avec les portraits de Napoléon III (inv. MT 28362.1) et d'Eugénie (inv. MT 28362.2).
Maximilien Durand (fr)
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