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| - Bas de manche de manteau d'homme (fr)
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| - Les restes du manteau extraits de la tombe B 79, une encolure (Paris, musée du Louvre, inv. E 29226), des fragments de parements de soierie (Lyon, musée des Tissus, inv. MT 28519.4) et une extrémité de manche encore garnie de soieries (Lyon, musée des Tissus, SN Copte), ont été regroupés au Louvre à la suite du dépôt de fragments consenti par le musée des Tissus en 1999. En outre, de petits morceaux de la soie sont conservés au musée des Tissus de Lyon (inv. MT 28519.4), au musée des Arts décoratifs de Paris (inv. 15368) et au Centro de Documentació Tèxtil de Terrassa (inv. 6464). Plusieurs études furent menées à la fin du XXe siècle, accompagnées de restaurations partielles. La dernière date de 2011. Il n'était pas possible de raccorder tous les fragments. Un conditionnement simple fut réalisé pour le bas de manche ; l'encolure est visible dans un montage de consultation ; les soies, dont la position d'origine est inconnue, sont présentées dans un cadre d'exposition, disposées en respect du rapport de dessin. En dépit de cet état très dégradé, quelques caractéristiques du manteau sont perceptibles.
Il était coupé dans un lainage de cachemire de couleur turquoise. Des bandes de soie rouge lui étaient appliquées au bas des manches, évasé et terminé en pointe, et autour de l'encolure. Dans la partie supérieure avant, elles étaient cousues sur chaque face en bordure de l'étoffe, de telle sorte qu'elles étaient visibles même si le revers était rabattu. Leur décor est obtenu par des trames de cachemire rouge qui dessinent, sur le fond de soie rose, des médaillons, des carrés et des étoiles. Très couvrant, ce motif se répète à l'infini. Les fleurons qui sortent des angles des carrés se dirigent les uns vers les autres, produisant un réseau d'octogones où s'inscrivent les autres figures. Cette variante d'une composition habituelle dans les soies d'Antinoé trouve son originalité dans l'emploi simultané du cachemire et de la soie et dans le coloris ton sur ton qui en résulte. Trois datations au radiocarbone ont été réalisées, situant l'exécution du manteau entre 430 et 620 de notre ère.
Dominique Bénazeth (fr)
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| - Les restes du manteau extraits de la tombe B 79, une encolure (Paris, musée du Louvre, inv. E 29226), des fragments de parements de soierie (Lyon, musée des Tissus, inv. MT 28519.4) et une extrémité de manche encore garnie de soieries (Lyon, musée des Tissus, SN Copte), ont été regroupés au Louvre à la suite du dépôt de fragments consenti par le musée des Tissus en 1999. En outre, de petits morceaux de la soie sont conservés au musée des Tissus de Lyon (inv. MT 28519.4), au musée des Arts décoratifs de Paris (inv. 15368) et au Centro de Documentació Tèxtil de Terrassa (inv. 6464). Plusieurs études furent menées à la fin du XXe siècle, accompagnées de restaurations partielles. La dernière date de 2011. Il n'était pas possible de raccorder tous les fragments. Un conditionnement simple fut réalisé pour le bas de manche ; l'encolure est visible dans un montage de consultation ; les soies, dont la position d'origine est inconnue, sont présentées dans un cadre d'exposition, disposées en respect du rapport de dessin. En dépit de cet état très dégradé, quelques caractéristiques du manteau sont perceptibles.
Il était coupé dans un lainage de cachemire de couleur turquoise. Des bandes de soie rouge lui étaient appliquées au bas des manches, évasé et terminé en pointe, et autour de l'encolure. Dans la partie supérieure avant, elles étaient cousues sur chaque face en bordure de l'étoffe, de telle sorte qu'elles étaient visibles même si le revers était rabattu. Leur décor est obtenu par des trames de cachemire rouge qui dessinent, sur le fond de soie rose, des médaillons, des carrés et des étoiles. Très couvrant, ce motif se répète à l'infini. Les fleurons qui sortent des angles des carrés se dirigent les uns vers les autres, produisant un réseau d'octogones où s'inscrivent les autres figures. Cette variante d'une composition habituelle dans les soies d'Antinoé trouve son originalité dans l'emploi simultané du cachemire et de la soie et dans le coloris ton sur ton qui en résulte. Trois datations au radiocarbone ont été réalisées, situant l'exécution du manteau entre 430 et 620 de notre ère.
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