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  • Bande d'épaule (fr)
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  • La longue bande de soie, découpée et appliquée sur un fond de toile de lin dont subsistent des vestiges, était un décor de vêtement, cousu sur l'épaule et plongeant, à l'avant et à l'arrière, vers le milieu du buste. Une bande de ce type était cousue de chaque côté de l'encolure de la tunique, qui comportait, par ailleurs, des applications de soierie au bout des manches, sous forme de manchettes, et dans la partie inférieure de la robe, devant et derrière, sous forme de larges médaillons. Une telle disposition est visible sur un vêtement de lin conservé au Victoria & Albert Museum de Londres (inv. 820-1903). Les bandes d'épaules, sur cette pièce, sont parfaitement identiques, dans leur décor, à l'exemplaire lyonnais. Les autres éléments du décor de cette tunique, manchettes et médaillons, trouvent également des parallèles étroits avec d'autres soieries, détachées de leur vêtement d'origine, dans les collections publiques. Au musée des Tissus, par exemple, sont conservés une autre bande d'épaule fragmentaire (inv. MT 29244, provenant d'Akhmîm), des fragments de manchettes (inv. MT 29241, provenant d'Akhmîm, et MT 40459, sans provenance connue), des médaillons de bas de tunique (inv. MT 32662.1 et MT 32662.2, sans provenance connue) et un petit médaillon (inv. MT 29231), comparable à ceux qui devaient, à l'origine, compléter en pendentif l'exemplaire de bande d'épaule du musée des Tissus, à ses deux extrémités. La longue bande d'épaule est, en effet, amputée de ses pendentifs terminaux. L'une de ses extrémités a cependant conservé l'attache du médaillon. La soierie, un samit façonné bicolore, a été tissé sur une chaîne en soie de torsion Z de couleur brune, avec une proportion d'une chaîne pièce pour une chaîne de liage (20-21 fils pièce par centimètre ; découpure : 1 fil pièce). Le samit comporte deux lats, liés en sergé, en soie, sans torsion appréciable, crème et bleu foncé (32-40 passées par centimètre ; découpure : 2 passées par deux coups de chaque lat). La bande est entièrement cernée d'une bordure crème sur laquelle court une suite de touffes végétales stylisées, bleu foncé, alternativement tournées vers l'intérieur et vers l'extérieur de la bande, formant un motif sinueux. Le champ central, sur fond bleu foncé, présente un décor crème réparti dans des compartiments, matérialisés par des filets doubles. Il s'organise en miroir autour du compartiment central, de forme rectangulaire, disposé à l'horizontale. Il est occupé par une rosette octolobée dont le cœur est occupé par des branches de lis stylisées et des fleurs cordiformes disposées en rayons. Les pétales, crème, enferment chacun un fleuron. De part et d'autre se déploie deux grands compartiments rectangulaires, verticaux, où s'épanouissent des tiges sinueuses chargées de fleuilles recourbées et d'une grande feuille en forme de palmette, cernée par un ruban perlé. Au sommet des tiges s'épanouit une grande fleur de lotus stylisée. Suit, de chaque côté, un petit compartiment horizontal, occupé par un carré d'où jaillissent des fleurs de lis disposées en rayon. Le centre du carré est timbré d'une étoile à huit branches, formées par des tiges stylisées. Un autre grand compartiment vertical vient ensuite. Il contient une nouvelle tige sinueuse, chargée de feuilles recourbées, de tigelles supportant des fleurs cordiformes ou des trèfles, de larges feuilles en forme de palmette, cernées d'un ruban perlé, et supporte une large fleur à sept pétales, au centre de laquelle est inscrite une autre tige feuillue. Les extrémités de la bande d'épaule, enfin, prennent place deux compartiments en demi-cercle, avec une touffe végétale stylisée, proche de celles qui ornent la bordure, enrichie cependant de tigelles. L'attache du pendentif terminal conservée à l'une des extrémités conserve un motif décorati. En plus du fragment très comparable du musée des Tissus de Lyon déjà mentionné et des bandes d'épaules de la tunique du Victoria & Albert Museum, d'autres exemplaires avec le même décor sont conservés, par exemple, à Bruxelles, aux musées royaux d'Art et d'Histoire (inv. Tx. 20, provient d'Akhmîm), au Martin von Wagner Museum der Universität Würzburg, à Würzburg (inv. H 388, provient d'Akhmîm), au Victoria & Albert Museum de Londres (inv. 301-1887, provient d'Akhmîm), au Museum für Angewandte Kunst de Vienne (inv. T 4884, provient d'Akhmîm), à Riggisberg, à la Fondation Abegg (inv. Nr. 475) ou à Paris, au musée national du Moyen Âge-Thermes et hôtel de Cluny (inv. Cl. 13197). Lorsque leur origine est connue, il s'agit toujours du site d'Akhmîm (Panopolis), dont les nécropoles ont révélé, en effet, de très nombreuses étoffes. Malheureusement, beaucoup ont été dispersées par le biais du marché de l'art, et il est difficile aujourd'hui de déterminer les spécificités d'une production locale, bien attestée par la littérature. Que les soieries aient pu être produites dans la ville semble être suggéré par la très grande unité iconographique des différents éléments constituant des décors d'application sur des vêtements de lin qui relèvent du même groupe. Ces soieries présentent, par ailleurs, des caractéristiques techniques elles aussi très homogènes. Elles combinent un dessin élaboré (avec tiges fleuries de palmettes et de médaillons polylobés) et un tissage en samit bicolore, avec des passées paires à retour, lié avec un sergé de diagonale Z ; elles présentent également une faible densité des fils de chaîne (entre 15 à 22 fils de chaque chaîne au centimètre, avec une proportion de une chaîne pièce pour une chaîne de liage) et un nombre de passées peu élevé (entre 31 et 44 par centimètre). On constate également des irrégularités de tissage aux passages entre fond et motif, indiquant un décalage du travail entre le tisseur et le tireur de lacs. Il s'agit toujours également de soieries produites en série pour être découpées puis appliquées. Le Museum of Fine Arts de Boston conserve un panneau (inv. 15.385) contenant six médaillons presque tangents en deux rangées superposées de trois médaillons du même dessin que les ornements du bas de la tunique complète conservée au Victoria & Albert Museum, et que les deux médaillons, dont il a déjà été fait mention, conservés au musée des Tissus de Lyon, par exemple ; la Dumbarton Oaks Byzantine Collection, à Washington, possède un autre panneau avec deux rangées superposées de quatre médaillons (inv. 77.2) ; le Metropolitan Museum de New York, un fragment avec deux médaillons superposés (inv. 90.5.29a). Dans ces trois cas, les médaillons n'ont pas été découpés pour être transformés en parements. Le même phénomène est également visible sur d'autres éléments de décor, comme une bande avec deux débuts de manchettes à la Dumbarton Oaks Byzantine Collection, à Washington (inv. BZ.1956.2). Elle porte des inscriptions en grec, au nom de Joseph (ΩΣΗΦ), qu'on retrouve sur d'autres exemplaires de la Byzantine Collection de Dumbarton Oaks (inv. BZ.1956.2), de la Fondation Abegg à Riggisberg (inv. Nr. 186) ou du Cleveland Museum of Art (inv. 1947,193), tandis que les manchettes de la tunique de Londres portent l'inscription ZAXAPIOY, c'est-à-dire « de Zacharie », aussi visible sur une autre manchette du Victoria & Albert Museum (inv. 303-1887), sur des exemplaires du British Museum (inv. 1904,0706.41) ou sur les deux manchettes fragmentaires du musée des Tissus de Lyon. On a proposé de reconnaître des marques d'atelier dans ces indications en grec. La très grande homogénéité du groupe, tant du point de vue stylistique (les mêmes « cartons » sont utilisés pour réaliser tous les médaillons de bas de robe, toutes les manchettes et toutes les bandes d'épaules) que technique, rend l'hypothèse probable. Les caractéristiques techniques de ces soieries révèlent une tradition de tissage méditerranéenne, qu'on peut dater entre le VIe et le VIIIe siècle environ, et qui s'accorde bien avec l'idée d'une production locale. Des datations au radiocarbone ont été effectuées sur le fragment de bande d'épaule de la Fondation Abegg à Riggisberg, indiquant une fourchette de datation comprise entre 679 et 884 (à 100 % de certitude), et sur des médaillons, appartenant au même groupe, de la collection Katoen Natie à Anvers, donnant comme résultat, pour le premier (inv. 151/DM 33 C), une datation entre 615 et 710 (à 95,4 % de probabilité) et, pour le second, (inv. 657/DM 33 D), entre 660 et 780 (à 95,4 % de probabilité). On retient donc généralement une datation entre la seconde moitié du VIIe siècle et la première moitié du VIIIe siècle pour ces pièces. La production de soieries à Akhmîm a cependant dû occuper plusieurs ateliers sur une période chronologique plus étendue, comme en témoignent les fragments de provenance avérée conservés dans les collections publiques, qui montrent des sous-groupes différents au sein d'une même tradition de tissage. Maximilien Durand (fr)
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  • La longue bande de soie, découpée et appliquée sur un fond de toile de lin dont subsistent des vestiges, était un décor de vêtement, cousu sur l'épaule et plongeant, à l'avant et à l'arrière, vers le milieu du buste. Une bande de ce type était cousue de chaque côté de l'encolure de la tunique, qui comportait, par ailleurs, des applications de soierie au bout des manches, sous forme de manchettes, et dans la partie inférieure de la robe, devant et derrière, sous forme de larges médaillons. Une telle disposition est visible sur un vêtement de lin conservé au Victoria & Albert Museum de Londres (inv. 820-1903). Les bandes d'épaules, sur cette pièce, sont parfaitement identiques, dans leur décor, à l'exemplaire lyonnais. Les autres éléments du décor de cette tunique, manchettes et médaillons, trouvent également des parallèles étroits avec d'autres soieries, détachées de leur vêtement d'origine, dans les collections publiques. Au musée des Tissus, par exemple, sont conservés une autre bande d'épaule fragmentaire (inv. MT 29244, provenant d'Akhmîm), des fragments de manchettes (inv. MT 29241, provenant d'Akhmîm, et MT 40459, sans provenance connue), des médaillons de bas de tunique (inv. MT 32662.1 et MT 32662.2, sans provenance connue) et un petit médaillon (inv. MT 29231), comparable à ceux qui devaient, à l'origine, compléter en pendentif l'exemplaire de bande d'épaule du musée des Tissus, à ses deux extrémités. La longue bande d'épaule est, en effet, amputée de ses pendentifs terminaux. L'une de ses extrémités a cependant conservé l'attache du médaillon. La soierie, un samit façonné bicolore, a été tissé sur une chaîne en soie de torsion Z de couleur brune, avec une proportion d'une chaîne pièce pour une chaîne de liage (20-21 fils pièce par centimètre ; découpure : 1 fil pièce). Le samit comporte deux lats, liés en sergé, en soie, sans torsion appréciable, crème et bleu foncé (32-40 passées par centimètre ; découpure : 2 passées par deux coups de chaque lat). La bande est entièrement cernée d'une bordure crème sur laquelle court une suite de touffes végétales stylisées, bleu foncé, alternativement tournées vers l'intérieur et vers l'extérieur de la bande, formant un motif sinueux. Le champ central, sur fond bleu foncé, présente un décor crème réparti dans des compartiments, matérialisés par des filets doubles. Il s'organise en miroir autour du compartiment central, de forme rectangulaire, disposé à l'horizontale. Il est occupé par une rosette octolobée dont le cœur est occupé par des branches de lis stylisées et des fleurs cordiformes disposées en rayons. Les pétales, crème, enferment chacun un fleuron. De part et d'autre se déploie deux grands compartiments rectangulaires, verticaux, où s'épanouissent des tiges sinueuses chargées de fleuilles recourbées et d'une grande feuille en forme de palmette, cernée par un ruban perlé. Au sommet des tiges s'épanouit une grande fleur de lotus stylisée. Suit, de chaque côté, un petit compartiment horizontal, occupé par un carré d'où jaillissent des fleurs de lis disposées en rayon. Le centre du carré est timbré d'une étoile à huit branches, formées par des tiges stylisées. Un autre grand compartiment vertical vient ensuite. Il contient une nouvelle tige sinueuse, chargée de feuilles recourbées, de tigelles supportant des fleurs cordiformes ou des trèfles, de larges feuilles en forme de palmette, cernées d'un ruban perlé, et supporte une large fleur à sept pétales, au centre de laquelle est inscrite une autre tige feuillue. Les extrémités de la bande d'épaule, enfin, prennent place deux compartiments en demi-cercle, avec une touffe végétale stylisée, proche de celles qui ornent la bordure, enrichie cependant de tigelles. L'attache du pendentif terminal conservée à l'une des extrémités conserve un motif décorati. En plus du fragment très comparable du musée des Tissus de Lyon déjà mentionné et des bandes d'épaules de la tunique du Victoria & Albert Museum, d'autres exemplaires avec le même décor sont conservés, par exemple, à Bruxelles, aux musées royaux d'Art et d'Histoire (inv. Tx. 20, provient d'Akhmîm), au Martin von Wagner Museum der Universität Würzburg, à Würzburg (inv. H 388, provient d'Akhmîm), au Victoria & Albert Museum de Londres (inv. 301-1887, provient d'Akhmîm), au Museum für Angewandte Kunst de Vienne (inv. T 4884, provient d'Akhmîm), à Riggisberg, à la Fondation Abegg (inv. Nr. 475) ou à Paris, au musée national du Moyen Âge-Thermes et hôtel de Cluny (inv. Cl. 13197). Lorsque leur origine est connue, il s'agit toujours du site d'Akhmîm (Panopolis), dont les nécropoles ont révélé, en effet, de très nombreuses étoffes. Malheureusement, beaucoup ont été dispersées par le biais du marché de l'art, et il est difficile aujourd'hui de déterminer les spécificités d'une production locale, bien attestée par la littérature. Que les soieries aient pu être produites dans la ville semble être suggéré par la très grande unité iconographique des différents éléments constituant des décors d'application sur des vêtements de lin qui relèvent du même groupe. Ces soieries présentent, par ailleurs, des caractéristiques techniques elles aussi très homogènes. Elles combinent un dessin élaboré (avec tiges fleuries de palmettes et de médaillons polylobés) et un tissage en samit bicolore, avec des passées paires à retour, lié avec un sergé de diagonale Z ; elles présentent également une faible densité des fils de chaîne (entre 15 à 22 fils de chaque chaîne au centimètre, avec une proportion de une chaîne pièce pour une chaîne de liage) et un nombre de passées peu élevé (entre 31 et 44 par centimètre). On constate également des irrégularités de tissage aux passages entre fond et motif, indiquant un décalage du travail entre le tisseur et le tireur de lacs. Il s'agit toujours également de soieries produites en série pour être découpées puis appliquées. Le Museum of Fine Arts de Boston conserve un panneau (inv. 15.385) contenant six médaillons presque tangents en deux rangées superposées de trois médaillons du même dessin que les ornements du bas de la tunique complète conservée au Victoria & Albert Museum, et que les deux médaillons, dont il a déjà été fait mention, conservés au musée des Tissus de Lyon, par exemple ; la Dumbarton Oaks Byzantine Collection, à Washington, possède un autre panneau avec deux rangées superposées de quatre médaillons (inv. 77.2) ; le Metropolitan Museum de New York, un fragment avec deux médaillons superposés (inv. 90.5.29a). Dans ces trois cas, les médaillons n'ont pas été découpés pour être transformés en parements. Le même phénomène est également visible sur d'autres éléments de décor, comme une bande avec deux débuts de manchettes à la Dumbarton Oaks Byzantine Collection, à Washington (inv. BZ.1956.2). Elle porte des inscriptions en grec, au nom de Joseph (ΩΣΗΦ), qu'on retrouve sur d'autres exemplaires de la Byzantine Collection de Dumbarton Oaks (inv. BZ.1956.2), de la Fondation Abegg à Riggisberg (inv. Nr. 186) ou du Cleveland Museum of Art (inv. 1947,193), tandis que les manchettes de la tunique de Londres portent l'inscription ZAXAPIOY, c'est-à-dire « de Zacharie », aussi visible sur une autre manchette du Victoria & Albert Museum (inv. 303-1887), sur des exemplaires du British Museum (inv. 1904,0706.41) ou sur les deux manchettes fragmentaires du musée des Tissus de Lyon. On a proposé de reconnaître des marques d'atelier dans ces indications en grec. La très grande homogénéité du groupe, tant du point de vue stylistique (les mêmes « cartons » sont utilisés pour réaliser tous les médaillons de bas de robe, toutes les manchettes et toutes les bandes d'épaules) que technique, rend l'hypothèse probable. Les caractéristiques techniques de ces soieries révèlent une tradition de tissage méditerranéenne, qu'on peut dater entre le VIe et le VIIIe siècle environ, et qui s'accorde bien avec l'idée d'une production locale. Des datations au radiocarbone ont été effectuées sur le fragment de bande d'épaule de la Fondation Abegg à Riggisberg, indiquant une fourchette de datation comprise entre 679 et 884 (à 100 % de certitude), et sur des médaillons, appartenant au même groupe, de la collection Katoen Natie à Anvers, donnant comme résultat, pour le premier (inv. 151/DM 33 C), une datation entre 615 et 710 (à 95,4 % de probabilité) et, pour le second, (inv. 657/DM 33 D), entre 660 et 780 (à 95,4 % de probabilité). On retient donc généralement une datation entre la seconde moitié du VIIe siècle et la première moitié du VIIIe siècle pour ces pièces. La production de soieries à Akhmîm a cependant dû occuper plusieurs ateliers sur une période chronologique plus étendue, comme en témoignent les fragments de provenance avérée conservés dans les collections publiques, qui montrent des sous-groupes différents au sein d'une même tradition de tissage. Maximilien Durand (fr)
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