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  • La pièce, exécutée en tricot de soie sur un métier à chaînes, avec un décor chiné, présente une bordure tricolore, bleu, blanc et rouge, qui encadre un champ central blanc, sur lequel s'enlèvent, en partie supérieure et inférieure, les inscriptions : « REPUBLIQUE/ FRANÇOISE/ 500 M »  et « ASSIGNAT . DE/ CINQ . CENTS M » en noir. Entre les deux prend place l'arbre de la Liberté, une pique noire surmontée du bonnet phrygien rouge, bordé de bleu. On distingue, dans la zone médiane, la trace de trois timbres humides (probablement trois fois le même). Sur l'empreinte la plus lisible, on peut distinguer une couronne au-dessus de deux écussons ovales séparés par un motif non identifiable. Cet assignat est exceptionnel à plus d'un titre. La technique grâce à laquelle il a été exécuté, d'abord, est très inhabituelle. Elle est le résultat de recherches technologiques entreprises dès la fin des années 1760 à Paris mais surtout à Lyon. L'Angleterre venait de mettre au point le métier de bas à côtes. L'introduction de ce métier en France est due à Joseph-Camille Sarrazin (1735-1794), ainsi que le rapporte le volume de l'Encyclopédie méthodique rédigé par Jean-Marie Roland de La Platière, intitulé Manufactures, Arts et Métiers (tome premier), publié en 1785 (p. 41) : « Le sieur Sarazin (sic), natif de Paris, informé en 1766 ou 1767, soit par relation, soit par la vue de l'objet, du résultat de cette invention, chercha dès-lors à se la rendre propre ; ses premiers essais ne lui donnèrent encore que des espérances ; il passa à Lyon, où continuant de rouler dans sa tête le projet de réussir, il semblait devoir en venir à bout ; l'état & la confiance de M. Chaix, fabricant de bas à Lyon, avec lequel il se lia, n'en laissèrent le doute ni à l'un ni à l'autre ; mais bientôt le sieur Sarazin revint à Paris, & pour cette fois, M. Chaix en fut pour ses espérances et pour ses frais. Arrivé à Paris, le sieur Sarazin y monta un ou deux métiers de bas à côtes ; il s'y établit. Le Corps des Bonetiers ne refusa rien au sieur Sarazin, qui ne lui demanda rien ; & l'administration ne lui accorda rien pour la même raison. Cependant, son entreprise eut du succès, & elle fut louée par tous ceux qui la connurent ; mais le sieur Sarazin, plus attentif pour entreprendre, plus ardent à découvrir que savant dans l'art de mettre les découvertes à profit, ne tarda pas à s'expatrier ; Genève fut son asyle ; là, aux frais des entrepreneurs de la manufacture de cette ville, il monta plusieurs métiers de bas de nouveau genre. De plus grandes espérances, peut-être un caractère inquiet, & plus de dépenses encore que de profits, ramenèrent, vers 1770, le sieur Sarazin à Lyon où, renouant avec M. Chaix, ils montèrent dix-huit à vingt métiers de bas à côtes. Celui de Paris y était resté, & un ouvrier intelligent en avait tiré parti [il s'agit très certainement de Ganton, plus tard associé à Philippe Germain pour la création d'un métier à chaîne pour tricot à mailles fixes] ; mais l'objet n'était en vigueur qu'à Lyon. Les ouvriers se répandirent dans la ville ; ils s'y multiplièrent ; les Lyonnais se hâtèrent d'envoyer de ces bas dans toutes les parties du monde ; on en demande de Paris, de Nîmes & ailleurs ; en peu d'années la nouvelle mécanique & les moyens d'en faire usage furent connus dans toutes les manufactures de bas de soie. Le génie ou la fortune, quelque fois l'un ou l'autre, du sieur Sarazin, six ans après l'époque de son dernier établissement avec M. Chaix, le poussa à Turin, à Gênes, à Florence, à Naples, & lui fit parcourir toute l'Italie ; il ne trouva à y former aucun établissement : las de ces tentatives ultramontaines, il revint à Lyon, où il est actuellement. » En 1784, l'année même où Jean-Marie Roland de La Platière rédigeait ses considérations sur Joseph-Camille Sarrazin, ce dernier obtenait une pension de trois cents livres, sans retenue, accordée sur les fonds du commerce, « en considération de la découverte d'un métier propre à faire les bas à côtes. » Un décret du 19 juin 1793 accorderait encore « au citoyen Joseph-Camille Sarrazin, fabricant de bas à Lyon, la somme de 2700 liv(res), convertie en une rente annuelle et viagère, sans retenue, de 270 liv(res), en remplacement d'une pension de pareille somme qui lui avait été accordée pour l'indemniser des sacrifices qu'il avait faits pour parvenir à établir une mécanique de son invention, propre à faire des bas à côtes, qui a été reconnue de la plus grande utilité pour le commerce. » Joseph-Camille Sarrazin, travaillait aussi à l'invention d'un nouveau métier qu'il présenta à l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon en 1782. Ce métier permettait de réaliser des bas à mailles fixes, tellement arrêtées que l'une pouvait s'échapper sans que les autres se défassent. Un rapport très favorable fut établi par Mathurin-Jacques Brisson, avocat, inspecteur du Commerce et des manufactures de la généralité de Lyon, membre de l'Académie des Sciences de Paris, de l'Académie des Sciences, Beaux-Arts et Lettres de Villefranche et de celle de Lyon, de la Société économique de Berne, des bureaux d'agriculture de Beauvais et de Lyon, et François-Joseph-Mamert de Jussieu de Montluel, ancien conseiller en la Cour des Monnaies, membre de l'Académie des Sciences, Beaux-Arts et Lettres de Lyon. Il s'associa au fabricant Jolivet pour perfectionner ce métier. Le Mercure de France et le Journal politique de Bruxelles indiquent que, le 13 juin 1784 (le Journal politique ou Gazette des gazettes donne par erreur le 27 juillet 1784), « MM. Sarrazin & Jolivet, de Lyon, inventeurs d'une mécanique nouvelle pour fabriquer des bas et autres ouvrages en bonneteries, ont eu l'honneur d'être présentés à S. M. par le contrôleur-général des finances, de travailler & en faire l'épreuve devant elle. Le roi a paru satisfait de l'ouvrage qui en résulte, & l'a honoré de son approbation. Ils ont eu aussi l'honneur d'être présentés à la reine & à la famille royale ; S. M. a beaucoup applaudi l'invention. » Le 20 septembre 1784, le Conseil ordonnait, sur les fonds de la Caisse des étoffes étrangères, de payer une gratification de six mille livres aux sieurs Sarrazin et Jolivet pour le métier à tricot « de l'invention de Jolivet ». Sarrazin et Jolivet promirent de déposer au Conservatoire des Arts et Métiers un modèle de leur métier à tricot sur chaîne, ce qu'ils ne firent jamais, probablement trop jaloux de protéger leur invention. Jolivet, comme Joseph-Camille Sarrazin, avait été inspiré par les avancées technologiques des Anglais. Il fut un des premiers en France à s'inspirer de leurs découvertes dans le domaine du tricot, notamment pour l'exécution de tricots en dorure, comme le rapporte, en 1785 toujours, Jean-Marie Roland de La Platière (p. 42) : « Les Anglais ont également la primauté du tricot en dorure : il est constant qu'ils en faisaient avant nous ; mais il ne paraît pas qu'on en ait consommé en France avant que le sieur Jolivet, fabricant de bas à Lyon, en eût exécuté quelques pièces qui furent envoyées en Russie, ce qui arriva quelques années avant même qu'on soupçonnât qu'ils fussent de fabrique de France, & avant qu'aucune autre personne en fabriquât ; car le sieur Jolivet n'avait confié son secret à personne, tous ses confrères l'ignoraient ; il n'en usa plus lui-même jusque vers 1773 ou 1774, qu'il chercha de nouveau à en tirer parti en se liant avec un marchand de Lyon : celui-ci se lia avec un marchand de Paris, & tous convinrent que le fabricant fournirait tout ce qu'il ferait au marchand de Lyon, & que le marchand de Paris donnerait à entendre à tout le monde qu'il tirait d'Angleterre ces tricots en dorure. Les contractars trouvaient dans le secret & dans la supposition une raison de tenir ces tricots à un haut prix, & celle de moins exciter l'émulation des confrères, ou plutôt d'éloigner toute idée de concurrence ; mais M. Germain, en relation avec le même marchand de Paris, à qui il fournissait des tricots à fleurs et à mouches, vit chez ce marchand des tricots en dorure, qu'il chercha incessamment à imiter : il y parvint, mais par des procédés qui lui étaient particuliers, et de la différence desquels il eût raison de se prévaloir, lorsqu'il parvint enfin à être introduit de ceux du sieur Jolivet, dont il n'avait eu aucune connaissance. Ainsi que M. Germain avait imité, on l'imita, & bientôt ce nouveau genre de tricot fut généralement connu ; mais M. Germain s'adonna singulièrement à cette partie, il l'étendit, il la perfectionna, & il s'y distingue aujourd'hui à Paris, où ses talents lui ont valu, avec plusieurs approbations de l'Académie des Sciences, la maîtrise & aggrégation au Corps des Bonnetiers de cette ville. » D'autres expériences d'adaptation en France des inventions anglaises dans le domaine du tricot furent tentées par Rivay, pour les tricots à fleurs ou mouches, en 1775-1776, par Germain, pour le tricot doublé, en 1776, par Caillon, pour le tricot-dentelle, en 1778, par Josserand, pour le tricot à mailles fixes, en 1781, par l'abbé Moisson, chanoine d'Uzès, pour supprimer dans le métier à bas l'équipage des ondes à platines, en 1782. On fit venir d'Angleterre, vers 1787, des métiers fabricant les tricots fourrés au moyen d'une mécanique additionnelle, et des métiers à chaîne pour tricot, à mailles obliques, d'une grande simplicité. Mais on leur préféra le métier de Joseph-Camille Sarrazin. Pour le métier à mailles fixes ou arrêtées, qu'on avait aussi fait importer, on lui préféra ceux des sieurs Sarrazin et Jolivet ou Germain et Ganton, où la manœuvre du râteau pour déplacer les mailles était plus facile, plus précise et plus régulière, outre que les tricots offraient plus d'élasticité et de souplesse. Les différentes adaptations du métier et ses améliorations donnèrent lieu à des débats sur l'antériorité des découvertes, dont Jean-Marie Roland de La Platière se fait l'écho dans son volume d'Errata, supplément, et vocabulaire, de la première partie complétant le tome second publié en 1790 (p. 60) : « Ce métier à chaîne tendue, & singulièrement simplifié, a acquis beaucoup de perfection sous la main des Sieurs JOLIVET & SARRAZIN, marchands fabricants bonnetiers à Lyon. Ces artistes, qui se distinguent particulièrement dans le genre du tricot à mailles fixes, dont ils ont un débouché considérable à Paris & ailleurs, sur-tout en noir, pour les habits complets d'hommes, & en couleur, pour vestes & gilets, sont des tricots à chaîne, à fleurs par compartiment, des chinées, en dorure maillée, en dorure imprimée ; ils sont des choses d'un goût neuf & charmant. Les sieurs Germain & Ganton, marchands fabricants bonnetiers à Paris, ont donné dans le même genre, & ont aussi des succès dans plusieurs des mêmes parties. L'administration a reconnu le mérite des uns & des autres, & le gouvernement les a tous récompensés ; mais éclairé, sur l'intention particulière au sieur Sarrazin, d'une part, & au sieur Ganton, de l'autre, indépendamment de la gratification une fois payée, comme aux autres, il en a accordé à ceux-ci une particulière & annuelle. » Germain et Ganton furent d'ailleurs invités, comme Sarrazin et Jolivet, à déposer un modèle de leur métier à faire le tricot à mailles fixes à l'Hôtel de Mortagne. Ce métier fut exécuté directement sur place sous la direction de Ganton. Il est toujours conservé au musée des Arts et Métiers à Paris (inv. 00079-0000). Le métier de Joseph-Camille Sarrazin et de Jolivet n'avait fait l'objet d'aucune protection, ni d'aucun privilège. Il était entre les mains de tous les ouvriers. Quand, en 1787, les métiers anglais furent proposés à Lyon, les fabricants de bas et les bonnetiers leur préférèrent les métiers de Sarrazin et Jolivet qui étaient en activité dans leurs maisons. Aussi, quand l'activité législative de l'assemblée constituante s'attacha à la question des inventions et des inventeurs pour adopter des mesures qui reconnussent et garantissent la propriété de ces derniers sur leurs découvertes, Jolivet fut particulièrement attentif à protéger son procédé. Le Directoire des brevets était entré en fonction dans les premiers jours de juillet 1791. Jolivet, avec Joseph-Marie Cochet, fabricant de tricot et de tulle à Lyon, s'empressa de déposer, le 28 juillet 1791, « un brevet d'invention de quinze ans pour la fabrication de bas ondés, brillants comme le satin, et d'un tricot-dentelle, à mailles fixes, qu'on peut couper sans qu'il s'effile. » Le procédé est décrit dans la Description des machines et procédés dont les brevets sont expirés, 1818. Le brevet concerne moins la mécanique mise au point par Joseph-Camille Sarrazin et Jolivet que son application aux différents types de tricots de soie qu'on pouvait obtenir sur ce métier. C'est également pour un procédé dérivé de la mécanique de Sarrazin que sollicita, le 27 septembre 1791, le « sieur Decroix, de Paris, un brevet de cinq années, pour fabrication de tricots or & argent, & autres tramés sans envers. » Le brevet de Jolivet et Cochet est ainsi rédigé : « Pour fabriquer les bas et le tricot dont il s'agit, nous nous servons d'un métier qui jauge 28 à 30 ; nous y adaptons une fonture à aiguilles à grande châsse, et des bras propres à recevoir une machine mouvante, garnie de cinq aiguilles à petit bec, dont la châsse sera en-dessous et un petit crochet au-dessus, pour retenir la maille. Ces bras sont solidement attachés à la barre à aiguilles ; la distance est de cinq aiguilles vides : cette disposition est rapportée sur toute la largeur de la grande fonture. Il y a neuf aiguilles par distance, qui travaillent toujours ; on fait tomber la cinquième maille pour la faire couler lorsque le bas sera fini. Il restera de chaque côté quatre mailles ordinaires, et les cinq aiguilles de la petite fonture par distance égale sur toute la largeur prendront la maille de la grande fonture par le moyen du bec qui entrera dans la châsse, laquelle fera passer le petit bec de la grande fonture, et la portera sur les aiguilles voisines pendant vingt rangées du même côté, et vingt autres rangées du côté opposé. On continue ainsi jusqu'à la fin de la fabrication. En portant toutes les rangées, les aiguilles ne se trouveront plus chargées que d'une bride qu'il faudra porter comme si c'était une maille ; elle formera comme une espèce de maille coulée qui donne le brillant et de l'éclat au bas. Ces machines, pour bien opérer et pour avoir économie de main d'œuvre, doivent être exécutées avec la plus grande précision. Fabrication du tricot-dentelle. La barre à aiguilles est garnie de deux châsses dont l'une est en dessus, l'autre en dessous. La barre à aiguilles mouvantes est disposée comme on l'a indiqué ci-dessus. Les aiguilles de cette dernière viendront s'adapter à celles de la grande barre, pour prendre la maille et la porter sur l'aiguille voisine à droite ; une seconde opération à gauche dans la même rangée a lieu. On fait une seconde rangée en ne pressant que l'aiguille chargée, par le moyen d'une double presse ayant des lames qui agissent alternativement sur chaque aiguille. Ce procédé s'exécute à chaque rangée. Tricot-dentelle à trous ronds. Ce tissu se fabrique sur le même métier que le bas à brillant. Il faut croiser les mailles l'une par dessus l'autre ; on emploie les mêmes aiguilles ; la barre est garnie en plein par un plomb fondu à deux aiguilles, et un plomb fondu à une seule, afin que la fonture portée par la barre ne fasse que la moitié des aiguilles de la grande fonture. La barre de la petite fonture a le jeu des quatre aiguilles et porte, à chacun de ses bouts, un petit arrêt qui est ajusté de manière que ses aiguilles se rapportent avec celles de la grande fonture. Ces arrêts servent à règler les variations pour la prise des mailles. Lorsqu'une rangée est faite, on prend la maille avec la petite fonture ; on la croise par dessus l'autre, et elle se trouve sur les aiguilles vides. Prenant l'autre maille sur la même rangée, on la croise par dessus celle qui a déjà été portée, et en se tordant ainsi l'une avec l'autre, elles forment le jour rond. Jours à trous doubles. Ils se font avec les mêmes moyens que ceux employés pour le tricot à dentelle. On met la petite aiguille avec une châsse un peu plus grande, pour que la tête des deux aiguilles de la grande fonture puisse se noyer dans la petite aiguille, et que sa bride puisse rentrer dans les deux aiguilles. Tricots de diverses espèces sur des métiers à chaînes. Tricot velours coupé. Ce tricot imite le velours de soie, et a la propriété de ne pas s'effiler à la coupe. Pour le fabriquer, il faut ajouter à ce qui s'est pratiqué jusqu'à présent une denture trouée pour recevoir les bouts de soie d'une chaîne. Les deux chaînes travailleront ensemble pendant deux rangées ; on passe un fer entre deux chaînes ; on fait encore deux rangées, et puis on fait la coupe de la pièce qui est destinée à faire du velours ; le fer étant remis en place, on continue la même manœuvre. Tricot satiné. Pour le faire, une chaîne travaille seule pour une rangée ou deux ; on fait ensuite travailler les deux ensemble, à l'effet de lier la chaîne traînante, pour imiter le satin. Par ce procédé, on peut fabriquer des rubans satinés et unis de même que le velours ; cela dépend de la manière de disposer les soies. Tricot cannelé.  Ce tricot imite celui à mailles fixes. On le produit en croisant la chaîne sur deux aiguilles à toutes les rangées. La réunion de ces trois sortes de tricots fournit les moyens d'exécuter divers dessins imitant la peinture ou la broderie. » Grâce à ce procédé dont il détenait le brevet, Jolivet imagina, en 1792, de créer des objets parfaitement inhabituels. Alors que l'État se trouvait confronté à la nécessité de réaliser une production monétaire de masse parfaitement sécurisée, et à une cadence de plus en plus rapide compte tenu de la dégradation de l'économie nationale, la Direction pour la fabrication des assignats, créée le 13 juin 1792, s'empressa d'inspirer un décret ouvrant un concours national pour le perfectionnement de la fabrication du papier monnaie. Le décret de l'Assemblée nationale est en date du 31 juillet 1792, un an presque jour pour jour après l'obtention du brevet de Jolivet et Cochet. Parmi tous les projets qui furent reçus pour améliorer les coûts de fabrication, la rapidité d'exécution et la lutte contre les contrefacteurs, qui concernaient majoritairement le papier, l'impression et le timbrage, sec ou humide, deux projets d'assignats en soie furent proposés par des fabricants lyonnais. Le premier, celui d'Antoine-Noël Teste, négociant à Lyon, quai Saint-Clair, présentait plusieurs modèles d'assignats en taffetas chiné. Le second, de Jolivet, fabricant de bas, rue du Plat-d'Argent, proposait des assignats en tricot à chaîne et chiné. Les Commissaires de l'Académie des Sciences et au Bureau de Consultation examinèrent ces projets et en firent des rapports les 23 et 24 avril 1793. La proposition d'Antoine-Noël Teste fut éliminée puisque « (ses) taffetas (...) ne peuvent être considérés que comme des étoffes communes et ordinaires et par conséquent, ne sont pas dans le cas d'être employées à la fabrication des assignats » (rapport du 24 avril). En revanche, le rapport du 23 avril indique « que les assignats proposés par le citoyen Jolivet méritent la plus sérieuse attention. » Jolivet avait même pris soin de faire imprimer par la Société des Amis du Commerce un mémoire intitulé Nouveaux moyens pour fabriquer des assignats de toute valeur, qu'il sera impossible de contrefaire, dans lequel il fait valoir qu'il a inventé « une mécanique propre à fabriquer un nouveau genre de tricot qui ne s'effile à la coupe d'aucun côté et qu'il est impossible de déchirer malgré les plus grands efforts. Cette mécanique est l'imitation d'un métier à chaîne sur lequel se fabrique un tissu enlacé qui n'exige ni trame ni navette. (...) Quand on dispose une pièce pour mettre sur le métier, toutes les soies tendues en chaîne se lient ensemble. » C'est, en d'autres termes, la description du « tricot-dentelle » contenue dans le brevet d'invention de juillet 1791. Jolivet fait aussi valoir le fait que ses assignats pouvaient être lavés, quand la circulation entre différentes mains les avait trop encrassés. Il propose surtout une complexité technique supplémentaire, garantissant contre la contrefaçon des assignats. Le décor, rouge, bleu et noir, est réalisé selon le procédé du chinage. Jolivet le décrit ainsi : « À la suite de diverses opérations, le chineur prépare la chaîne et la met en flottes, appelées Branches de Chine, en autant de parties qu'exige le dessin. Après cela, il fait tracer le dessin sur toutes les branches en désignant les couleurs qu'elles doivent recevoir, et on les lie pour ne laisser à découvert que ce qui doit prendre la teinture. Alors, on envoie les soies liées chez le teinturier pour y donner la couleur que l'on veut. Quand cette première couleur est faite, on rapporte les soies chez le chineur qui découvre la seconde teinte, fait couvrir la première et renvoie le tout au teinturier. » « Les carrés de tricot pour assignats auront 4 pouces et demi de largeur sur 3 pouces de hauteur. Chaque chaîne chinée et montée sur les nouveaux métiers poura contenir deux mille carrés pour assignats, et lorsque les dix métiers du citoyen Jolivet seront montés et travailleront, on sera en état d'en fournir deux mille chaque jour. » La particularité, ici, est que le chinage crée un décor figuré et des inscriptions. Il a donc fallu calculer l'entrecroisement exact des fils de chaîne sur le métier pour que ce décor se compose, une fois le tricot de soie exécuté. Le chinage des tricots s'est développé en France avec les métiers inspirés de l'Angleterre et découlant des travaux de Joseph-Camille Sarrazin. Jean-Marie Roland de La Platière les décrit dans son premier volume des Manufactures, Arts et Métiers datant de 1785 (p. 51), mais ils ne produisent jamais des décors complexes, qui constituent un véritable tour de force : « Le tricot chiné se fait avec 2, 3, 4, 5 ou 6 brins de soie, le plus souvent teints chinés en différentes couleurs, qu'on marie ou joint à des soies propres à former le fond de l'étoffe. Quelquefois on fait rencontrer les mailles de même couleur, à la suite les unes des autres, & l'on représente ainsi des espèces de bandes ou colonnes flâmées ; on mélange aussi plusieurs couleurs le plus qu'on peut, sur la même direction, le plus souvent on oppose les unes aux autres, les mailles de même couleur, ou de couleurs différentes, qui tranchent sur le fond ; on forme aussi des espèces de compartiments plus ou moins réguliers. Enfin l'on travaille sans égard au chinage, ce qui met les couleurs en confusion, & forme véritablement le chiné : l'art ou le hazard opère d'autant mieux qu'il y a plus de division & d'égalité dans le mélange des matières chinées que ces couleurs sont plus légèrement parsemées. »  Il fallait donc un chineur de génie pour calculer la disposition des couleurs et permettre au décor d'être parfaitement lisible. On a conservé très peu d'assignats en tricot de Jolivet, mais un exemplaire, aujourd'hui dans une collection particulière, livre heureusement le nom de ce chineur. Cet exemplaire comporte, en effet, un cachet imprimé en noir avec une vignette circulaire (présentant un coq sur un canon surmonté de la devise « SURETE PUBLIQUE » dans un phylactère) entourée de la légende « Présenté à la Convention par C. Jolivet et B. Richard de Lyon - 1793 - » en caractères déliés, genre italique, le tout dans une couronne de laurier nouée par un ruban. Il faut évidemment reconnaître Joseph-Benoît Richard derrière le fabricant mentionné comme « B. Richard » sur l'assignat. Dès la fin des années 1760, les frères Richard établirent à Lyon un commerce d'étoffes, spécialisé dans le chinage, établi quai de Retz. Joseph-Benoît (ou Benoît) Richard, dit « Richard aîné », est même considéré comme « l'inventeur du chinage » à Lyon. On lit, sous la plume de Jean-Antoine-François Ozanam, dans l'étude intitulée « Origine de la soie et des étoffes fabriquées avec cette matière » publiée dans La Revue du Lyonnais en 1836 : « En 1776, le S(ieu)r Richard, habile fabricant de notre ville, ayant reçu de l'Inde des taffetas chinés par impression, conçut l'idée de les imiter par un autre procédé qu'il inventa et ce nouveau genre d'étoffes eut une grande vogue. Bientôt, on parvint par le même moyen à exécuter des dessins réguliers et même des portraits, non seulement sur le taffetas, mais encore sur le velours. Ce genre tomba au bout de quinze ans. » L'auteur ajoute : « M. Capelin était renommé pour la solidité et la beauté de ses couleurs, surtout pour le bleu. Ce fut lui qui, avec Richard, dont nous avons parlé, trouva le moyen de teindre les chaînes de soie par parties pour fabriquer les étoffes chinées. » Joseph-Benoît Richard est maître-garde de la Communauté des teinturiers en soie, laine, coton et fil, et chineurs, en 1779. Pierre Richard, dit « cadet », ancien grenadier au régiment de Normandie pendant la guerre de Sept Ans (1757), revint à Lyon, sa patrie, en 1767, pour s'occuper de l'important atelier de chinage pour la soie établi quai de Retz. Les connaissances qu'il avait acquises en géométrie et en mécanique lui fournirent les moyens de perfectionner cet art, et bientôt l'atelier fut le plus célèbre de la fabrique lyonnaise. Il se maria en 1770 à Jeanne Gondret. Le couple n'eut qu'un enfant, Clémence Richard, qui, après avoir épousé Jean-Pierre Lortet en 1791, se fera connaître comme une célèbre botaniste après la Révolution. Pierre Richard est maître-garde de la Communauté des teinturiers en soie, laine, coton et fil et chineurs en 1790. Outre l'exemplaire du musée des Tissus et celui, dans une collection particulière, qui donne le nom de Joseph-Benoît Richard à côté de celui de Jolivet, on connaît un assignat de ces deux fabricants au Musée monétaire de l'Hôtel des Monnaies de la Monnaie de Paris, un autre au musée Gadagne, à Lyon (inv. 000.7), un troisième au musée Carnavalet, à Paris (inv. GB 1090) et un dernier, enfin, dont la localisation est aujourd'hui inconnue. Des analyses, réalisées sur l'exemplaire du musée Gadagne ont révélé un rouge obtenu au moyen de garance des teinturiers, et un bleu à partir d'indigo. Le noir est très certainement une teinture ferrogallique, qui a tendance à virer au marron. Ce maigre ensemble d'assignats en tricot chiné, hélas, constitue presque tout ce que l'on a pu identifier de l'activité de Joseph-Benoît Richard avant la Révolution. Ils sont aussi le seul témoignage de la collaboration entre Jolivet et Richard.  Le Siège de Lyon, en 1793, mit un terme à cette collaboration. Joseph-Benoît Richard émigra en Suisse d'abord, puis en Prusse. Il était à Berlin en 1794 et y développa sa spécialité, les étoffes chinées, toujours en association avec son frère Pierre Richard. Joseph-Benoît Richard avait probablement choisi de s'établir en Prusse en raison de ses affinités avec la franc-maçonnerie. Il était un membre de la Loge du Parfait Silence. On sait que Jean-Baptiste Jolivet, le fils de Jolivet, lui aussi fabricant de bas de soie, avait été initié dans la Loge de la Sincère Union. Il fut condamné à mort le 9 pluviôse an II par la commission révolutionnaire séante à Lyon, comme contre-révolutionnaire, et fusillé à l'âge de trente-quatre ans. En 1760 et 1761, les vénérables maîtres de Loges régulières de Lyon formèrent le projet de fonder un groupe compact dans la province maçonnique d'Auvergne dont Lyon était la capitale. La Grande Loge de France accorda les constitutions de la Grande Loge provinciale de Lyon, le 18 juillet 1761, et le Grand Orient les renouvela le 4 avril 1774. Ne pouvaient faire partie de cette Loge que les maîtres des Loges en exercice ou les passés-maîtres. En 1790, la Grande Loge provinciale représentait onze Loges de Lyon et trois des environs : les Amis de la Vérité, la Sagesse, le Parfait Silence, la Sincère Union, les Vrais Amis, Saint-Jean-de-Jérusalem, la Parfaite Harmonie, la Sincère Amitié, Saint-Jean du Patriotisme, la Régularité, la Paix, les Frères Élus (Montbrison), le Parfait Accord (Villefranche) et la Sincérité du Secret (Trévoux). Jolivet et Richard ont donc entretenu des liens au sein de la franc-maçonnerie qui expliquent sans doute leur association pour le projet des assignats. La Terreur fit de nombreuses victimes à Lyon. La commission militaire de Ville-Affranchie condamna Joseph-Camille Sarrazin fils, âgé de trente ans, adjudant de bataillon, et Joseph-Camille Sarrazin père, de Paris, âgé de cinquante-neuf ans, commandant des vétérans, l'un et l'autre fabricants de bas, demeurant rue Belle-Cordière, à être fusillés.  Jolivet père échappa à la Terreur, ainsi que Richard. En 1796, quand les fabricants lyonnais qui avaient fui revinrent à Lyon, Joseph-Benoît Richard reprit son activité et exécuta les premiers portraits chinés attestés dans l'histoire de la Fabrique. Il s'agit là aussi de chefs-d'œuvre de maîtrise technique. Le musée des Tissus conserve toute la série qui a été réalisée vers 1798, comprenant le portrait de Frédéric le Grand (inv. MT 2161 et MT 34274.1), de Frédéric-Guillaume III (inv. MT 1148) et de Louise de Prusse (inv. MT 1149 et MT 34274.4). Le choix des sujets ne doit pas surprendre. La Loge du Parfait Silence, séante à l'Orient de Lyon, avait été fondée en 1763 selon le rite écossais, avant de se rétablir en 1805 aux Brotteaux. L'engagement maçonnique de Frédéric le Grand et la protection apportée aux Loges de Prusse par son successeur expliquent le choix de ces trois personnalités. Par un édit du 20 octobre 1798, Frédéric-Guillaume III défendait les sociétés secrètes dans ses États excepté les trois Grandes Loges de la Vieille Prusse. C'est probablement pour commémorer cette décision du souverain qu'on été réalisés les trois effigies de Frédéric II, Frédéric-Guillaume III et Louise de Prusse. La jeunesse des deux derniers et la coiffure de la reine semblent confirmer cette datation dans les dernières années du XVIIIe siècle. Dans son ouvrage intitulé Des manufactures de soie et du mûrier publié à Paris en 1810, Étienne Mayet, associé aux Académies de Lyon et de Villefranche, ancien directeur des fabriques du roi de Prusse, ancien assesseur à la Chambre royale de Commerce et de manufactures, séante à Berlin, mentionne tout spécialement ces portraits : « (...) le sieur Richard, (...) par les combinaisons les plus adroites dans l'art du chinage, est parvenu récemment à représenter sur du velours uni des portraits et des figures d'une vérité frappante. » À son retour à Lyon, Joseph-Benoît Richard connaît cependant de graves difficultés financières, comme en témoigne une pétition du Bureau consultatif du Commerce présentée au ministre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal qui le montre « âgé de 75 ans, retiré à la campagne, dévid(ant) la soie pour vivre, et gagn(ant) à peine, en quinze heures de travail, la modique somme de six sous par jour. L'aspect de sa misère étonne et refroidit l'ouvrier tenté d'imaginer et de produire. » Le 4 pluviôse an X, Jean-Antoine Chaptal, après avoir assisté à une séance de l'Athénée, à Lyon, visita quelques manufactures. Il se rendit notamment « dans l'atelier du cit(oyen) Lasalle, il combla d'éloges et de marques d'affection ce respectable vieillard, encore plein de feu, de génie et de sensibilité. Sur le vœu du Bureau consultatif de commerce, il accorda une gratification annuelle de 600 fr(ancs) au cit(oyen) Benoît Richard, inventeur de l'art de chiner les étoffes. » Entre 1796 et 1801, Joseph-Benoît Richard n'était plus en mesure financière de collaborer avec Jolivet. Toujours associé à Joseph-Marie Cochet, ce dernier avait obtenu, le 9 floréal an VII (28 avril 1799), un arrêté du Directoire exécutif leur accordant un brevet de perfectionnement de quinze ans « pour des améliorations apportées dans la fabrication du tricot à doubles mailles fixes», et un certificat d'addition. La propriété de leur brevet leur fut contestée par Antoine-Marie Derussy, l'inventeur des aiguilles pour la nouvelle mécanique dont Jolivet et Cochet espéraient jouir de manière exclusive. Ils continuèrent cependant à dominer, à Lyon, la production de bas de soie et de tricots en tous genres durant encore quelques années, suscitant de nouvelles jalousies. La collaboration entre Jolivet et Richard semble donc exceptionnelle et très ponctuelle. Leur proposition de réaliser des assignats en tricot, extrêmement difficiles à contrefaire, laissa quelque temps un souvenir fort dont on trouve l'écho dans le deuxième tome du Château des Tuileries publié à Paris par Pierre-Joseph-Alexis Roussel (note 12, p. 90-92) : « L'intérêt qui n'est jamais distrait par les événements les plus extraordinaires, et qui spéculerait même sur les ruines de l'Univers, fit imaginer en 1793 à deux commerçants lyonnais de proposer la fabrication des assignats en soie, et d'en demander le privilège. Pour y parvenir, ils dessinèrent différents modèles : l'un de 5 pouces 1/2 de hauteur sur 4 1/2 de largeur, pour les assignats de 500 liv(res), avec l'arbre de la liberté, surmonté du bonnet rouge, et un timbre représentant le Dieu du commerce, avec ces mots autour : Liberté sous la loi. Un autre modèle de 3 pouces 1/2 quarrés, au centre duquel était un timbre figurant un caducée surmonté du bonnet de la liberté, avec cette devise : Autorisé par la loi, pour circuler dans toute la France, devait servir aux assignats de 100 liv(res) ; enfin, un troisième modèle de 2 pouces 1/2 quarrés, était destiné pour les assignats de dix sous. Le fond de tous ces modèles était blanc, avec une double brodure rouge et bleue. Comme l'on voit, rien n'y était oublié. Ces deux fous, car on ne peut leur donner d'autre nom, firent fabriquer différents échantillons en tricot, semblables à des bas de soie bien clairs. Ils les adressèrent au Comité des Finances de la Convention, avec un long mémoire, par lequel ils prétendaient prouver que ces assignats singuliers avaient un double avantage sur ceux du papier, celui d'être moins coûteux, et l'autre de ne pas être sujets à se déchirer par la fatigue de la circulation. On se doute bien que cette invention ne trouva pas de protecteurs, et resta enfouie dans les cartons du Comité. J'ai oublié les noms de ces deux fabricants : mais j'ai encore un de ces modèles entre les mains, que je puis offrir en preuve de ce fait, à ceux qui pourraient en douter. » Dès 1801-1802, Joseph-Benoît Richard, relevé de ses difficultés financières grâce à l'aide de l'État, entamait la seconde partie de sa carrière de chineur. En 1802, il fut chargé de chiner le meuble commandé à Camille Pernon pour la Salle des Ambassadeurs du Palais de Saint-Cloud, sur un dessin de Jean-François Bony. Le musée des tissus conserve la mise en carte de ce meuble (inv. MT 40478). Elle comporte une inscription indiquant : « Mise en carte/ donnée par Mr Richard Fils /Cette Carte chinée par/ Mr Richard perre (sic) lui a valu une pention (sic)/ de Napoléon premier/ en 1804 ». Les collections conservent aussi une laize de ce meuble (inv. MT 24808.1) et un élément de bordure (inv. MT 24808.2). La réalisation de ce meuble valut à Joseph-Benoît Richard une nouvelle gratification de l'Empereur. Le compte rendu de la visite de Napoléon Ier et de l'impératrice Joséphine à Lyon, en 1805, indique, en effet, que, parmi les nombreuses libéralités concédées par l'Empereur à la ville et à ses habitants le lundi de Pâques, il accorda « une pension (...) de trois cents fr(ancs) au sieur Richard, chineur (...). » La sollicitude du Premier Consul, puis de l'Empereur, explique pourquoi on conserve plusieurs portraits de Napoléon par Richard, l'un chiné et entouré de symboles maçonniques (inv. MT 34255), réalisé en 1806, les autres, en velours ciselé sur fond satin (inv. MT 27994 et MT 34254), exécutés vers 1808. Ce soutien de l'Empereur est encore confirmé en 1809 par un « brevet de pension viagère sur l'état, en faveur de M. Joseph-Benoît Richard, chineur. » On ne connaît pas la date de mort du chineur. Il est encore mentionné, en 1812, parmi les membres de la Loge du Parfait Silence. On perd sa trace par la suite. On ignore également quand mourut Jolivet. Joseph-Marie Cochet lui survécut, déposant, le 8 août 1821, un brevet d'invention et de perfectionnement de dix ans pour l'application d'une manivelle et d'un cylindre aux métiers à tricot et à tulle des sieurs Jolivet et Sarrazin.  Maximilien Durand (fr)
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